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Les chercheurs du CNRS et de l’Institut Pasteur en Europe sont sur le point de créer un vaccin contre le paludisme de la femme enceinte qui survient surtout lors des premières grossesses, selon une étude publiée dans la revue PNAS.
Le paludisme se présente davantage dans certaines zones comme l’Afrique. C’est une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique.
La maladie est potentiellement mortelle. Comme le système immunitaire est diminué durant une grossesse, les femmes peuvent donc facilement être affectées par le parasite qui peut provoquer des avortements spontanés, un bébé mort-né, une naissance prématurée ou encore un bébé de petit poids. Chaque année, 200 000 petits en meurent.
La nouvelle découverte a permis de mettre en évidence une protéine qui joue un rôle important dans le paludisme de grossesse. Ainsi, cela pourrait mener à l’élaboration d’un vaccin et d’une thérapie afin de mieux protéger la mère et son enfant dans le futur.
Déjà, dans certaines régions, on recommande aux futures mères de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’antimoustiques.
Le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, au Québec, a démontré que le bisphénol A (BPA) compromettait la santé du placenta chez les femmes enceintes.
Le bisphénol A est un composé chimique utilisé pour fabriquer des biberons, des conserves, des cannettes et des bouteilles de sport.
Pour l’étude, on a ajouté une infime quantité de BPA à des cellules de placenta, soit le centième de ce que l’on retrouve dans le sang des femmes enceintes. On a constaté que le BPA perturbe l’activité normale du placenta qui est essentielle au fœtus. Les cellules saines meurent ou s’enflamment, ce qui augmente les risques de fausse-couche ou de naissance prématurée.
En octobre 2008, le Canada a été le premier pays à ajouter le bisphénol A à la liste des substances dangereuses. Depuis, aucun biberon ou sucette ne peut en contenir. Les chercheurs recommandent toutefois d’éliminer tout BPA dans les produits.
Il a été démontré que ce composant affecte aussi la fonction intestinale, est lié à l’apparition de certaines maladies cardiovasculaires, du diabète, du cancer du sein et de la prostate, en plus d’être un facteur d’obésité.
Selon un article du British Journal of Clinical Pharmacology, les médicaments qui bloquent les acides foliques augmentent les risques de malformations congénitales chez les futurs bébés.
Des chercheurs ont étudié 84 832 nouveau-nés en Israël entre 1998 et 2007 et sont arrivés à la conclusion que les femmes devaient consommer des acides foliques, surtout dans les trois premiers mois de leur grossesse. La prise de médicaments qui bloquent ces acides augmente les risques pour le tube neural de six fois et les risques de malformations congénitales sont doublés.
On recommande aux femmes qui souhaitent être enceintes de consommer ce genre d’acides soit par des aliments qui en contiennent ou encore avec des suppléments alimentaires. Il est aussi recommandé d’en consommer durant les premiers mois de grossesse.
Selon une étude du National Institute of Environnemental Health Sciences (NIEHS) publiée dans la revue américaine Pediatrics, l’exposition d’une femme enceinte à la pollution de l’air peut affecter le quotient intellectuel de son enfant.
Les enfants seraient particulièrement sensibles aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (PAH). Ces hydrocarbures proviennent de la combustion de polluants urbains comme le charbon, le gazole, l’huile et d’autres substances comme le tabac.
Selon l’étude, des enfants exposés à des niveaux élevés de PAH possèdent des quotients intellectuels inférieurs de 4,31 à 4,67 points en moyenne par rapport à ceux d’enfants moins exposés à la pollution.
Réalisée auprès de 249 enfants de moins de 5 ans, l’étude a analysé les résultats de tests en observant également l’exposition à la fumée passive, l’éducation de la mère et la qualité de l’environnement.
Selon une nouvelle analyse de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), plus de 54 000 bébés sont nés avant terme ou étaient petits pour l’âge gestationnel au Canada en 2006-2007, ce qui représente une naissance sur sept.
L’étude révèle que les femmes atteintes d’hypertension étaient deux fois plus susceptibles d’accoucher d’un bébé petit pour l’âge gestationnel que les femmes qui ne souffraient pas de cette affection.
« Nous savons depuis un certain temps déjà que les affections comme l’hypertension et le diabète augmentent les risques d’accouchement prématuré. Cela dit, il est difficile de déterminer l’ampleur exacte de ces risques », souligne le Dr Reg Sauvé de l’Université de Calgary.
« En sachant que les affections chroniques peuvent sextupler les risques de naissances prématurées, il est primordial de prendre des mesures supplémentaires tout au long de la grossesse pour limiter les possibilités de naissance prématurée chez les femmes atteintes de ces affections », a-t-il ajouté.