Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’École Feinberg de l’Université Northwestern, dans l’Illinois, se basant sur l’analyse des données de la Women’s Health Initiative, plus les femmes âgées ont un poids élevé, plus elles ont le risque d’être sujettes à une activité cérébrale moindre et souffrir éventuellement d’une forme de démence.
Les scientifiques se sont concentrés sur les 8 745 participantes, âgées d’au moins 65 ans, qui ont pris part à des essais cliniques pour des traitements hormonaux substitutifs.
Pour cette cohorte, des données étaient prises sur la grandeur, le poids et l’indice de masse corporelle, aussi bien que sur l’activité cognitive mesurée par un test appelé Modified Mini-Mental State Examination ou 3MSE.
Les chercheurs ont trouvé que plus l’indice de masse corporelle des femmes était élevé, plus bas était alors leur résultat au test 3MSE. Pour chaque point additionnel sur l’échelle de l’indice de la masse corporelle, le score au test était plus bas de près d’un point.
On propose donc que les problèmes de circulation et d’inflammation causés par l’obésité provoquent des dommages au cerveau, ce qui augmente les risques d’être aux prises avec un quelconque trouble de démence.
En poussant plus loin la réflexion, on précise toutefois que cette analyse ne peut pas encore s’appliquer à tout le monde.