Comme le taux d’obésité est à la hausse, davantage de femmes tombent enceintes en étant déjà en surpoids. Ces kilos superflus mettent en danger leur santé et celle de leur futur bébé.
The Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG) recommande aux femmes de maigrir avant d’être enceintes et déconseille de faire un régime pendant la grossesse.
L’organisme indique que près de 40 000 femmes sont considérées comme obèses, avec un indice de masse corporelle de 35 ou plus, et accouchent chaque année.
L’obésité augmente notamment le risque de fausse couche, de caillots de sang, de diabète gestationnel et d’hypertension artérielle. Les femmes obèses sont d’ailleurs plus susceptibles d’avoir besoin d’une césarienne d’urgence.
Les risques pour le bébé sont également importants. Les petits peuvent souffrir d’obésité et de diabète plus tard dans leur vie.
Le RCOG explique qu’en mangeant équilibré pendant la grossesse, on peut même perdre une petite quantité de poids.
Soulignons qu’il n’est pas nécessaire de manger pour deux. Les femmes enceintes n’ont pas besoin de calories supplémentaires avant le troisième trimestre. Un supplément de 200 calories par jour, l’équivalent de deux morceaux de pain grillé, est suffisant.
Pendant 10 ans, 1364 femmes et mères ont été suivies par des chercheurs. Ces derniers ont conclu que les mères qui travaillent, à temps plein ou partiel, font preuve d’une meilleure santé physique et d’un meilleur bien-être que celles qui restent à la maison. Le risque de souffrir d’une dépression serait moindre également.
Certaines diront que rester à la maison pour élever sa famille ne peut avoir que des bienfaits pour l’éducation et le suivi scolaire des petits. Cependant, selon cette étude, les mères qui travaillent à temps partiel réussissent tout autant que ces dernières à s’investir auprès de leurs enfants. Le point qui avantage les professionnelles est qu’elles seraient plus aptes à offrir des occasions d’apprentissage à leurs gamins.
En résumé, les chercheurs disent que si l’on tient compte uniquement du bien-être de la mère, il est mieux que celle-ci sorte de la maison pour travailler. Pour ce qui est du bien-être de la famille, puisqu’il n’y a pas de différence entre femmes au foyer et professionnelles au sujet de l’éducation, il serait mieux de valoriser un emploi à temps partiel pour équilibrer le tout et faire le bonheur de tous!
Les détails de cette étude se retrouvent dans le dernier numéro du Journal of Family Psychology.