Nous savions déjà que le travail de nuit était nocif pour la santé. Le journal Occupational and Environmental Medicine dévoile maintenant que le travail de nuit favorise l’apparition du cancer du sein chez les femmes.
Selon les résultats des travaux, les femmes qui travaillent au moins deux nuits par semaine pendant six ans ont 50 % plus de risques de développer la maladie. Les risques sont même multipliés par quatre si les femmes sont plutôt matinales.
Une des hypothèses émises par les chercheurs pour expliquer ce risque accru de cancer du sein, serait une carence en vitamine D, en raison du fait que ces travailleuses ont moins d’exposition au soleil, source indéniable de vitamine D.
L’autre explication serait que le dérèglement de l’horloge biologique pourrait être en cause.
D’autres études plus approfondies doivent être réalisées pour faire la lumière sur les mécanismes qui augmentent les risques de maladies.
En fait, les experts ont déterminé que le fait de déranger l’horloge circadienne du corps en changeant le cycle du jour et de la nuit pouvait nuire grandement à la conception.
Les femmes dont l’emploi est divisé par quarts de travail, comme les infirmières, peuvent souffrir du dérèglement de leur cycle menstruel et avoir de la difficulté à tomber enceintes.
« Si vous dérangez vos rythmes internes, il y aura des conséquences négatives, c’est très clair. Nos résultats suggèrent que les gens devraient tenir compte leurs rythmes biologiques pour avoir une santé optimale », explique l’auteur de la recherche, le docteur Keith Summa.
La prochaine étape, selon les chercheurs, est de trouver ce qui, dans le dérèglement des rythmes du corps, affecte la fertilité.
Rappelons que du côté des hommes, ce sont les sportifs qui seraient le plus touchés par des difficultés de procréer. Les hommes qui aiment pratiquer le cyclisme seraient davantage affectés par des débalancements hormonaux qui peuvent conduire à une difficulté de concevoir un enfant.
En fait, du 18 % de femmes qui développent du diabète gestationnel, le tiers reçoit un diagnostic de prédiabète ou de diabète de type 2 après l’accouchement.
Aussi, la moitié des femmes ayant un diabète gestationnel développeront leur diabète dans les dix ou vingt ans suivant l’accouchement, selon le National Diabetes Education Program.
L’organisme suggère aux fournisseurs de soins de tester les femmes qui ont eu un diabète gestationnel les sixièmes et douzièmes semaines après avoir accouché. Si rien ne cloche, ils recommandent tout de même qu’un test soit fait tous les trois ans après l’accouchement.
De plus, ils suggèrent aux femmes de surveiller attentivement leur état de santé, puisque le diabète peut causer la cécité, l’amputation, les accidents vasculaires cérébraux et même mener jusqu’au décès de la personne atteinte.
Rappelons que les bébés nés de femmes atteintes par le diabète sont plus susceptibles d’avoir une malformation congénitale majeure. Les mères diabétiques sont presque quatre fois plus à risque de donner naissance à un bébé qui aura une malformation comme les maladies cardiaques et le spina-bifida.
La semaine dernière, l’organisme Save the Children publiait son State of the World’s Mothers Report de l’an 2012, qui rappelait que les États-Unis se classaient au dernier rang de la Breastfeeding Policy Scorecard.
En fait, le pays est l’un des quelques-uns au monde qui interdit aux employeurs de payer des congés de maternité aux nouvelles mamans, les poussant ainsi à vite retourner au travail. De ce fait, les femmes n’ont pas vraiment le temps d’allaiter leur poupon.
Cependant, en 2005, trois quarts des femmes américaines allaitaient leur poupon. La durée de cet allaitement était, dans 40 % des cas, supérieure à six mois. Le taux d’allaitement est malgré tout en hausse au pays, puisqu’à l’an 2000, on recensait un bébé sur cinq allaité durant six mois, et moins d’un sur dix en 1980, selon un rapport de l’AFP.
Rappelons qu’à plus long terme, les bactéries bénéfiques contenues dans le lait maternel renforcent le système immunitaire du bébé et l’entraînent à se défendre contre des problèmes et maladies chroniques comme l’asthme ou les allergies alimentaires.
Les poupons dont la mère aurait eu un surplus de poids durant la grossesse seraient plus enclins à devenir obèses et à être moins en santé que les autres enfants, et ce, tout au long de leur vie, selon une analyse publiée dans le journal Circulation.
En fait, le surpoids de la mère peut également affecter la pression sanguine qu’aura son enfant, ainsi que le niveau de cholestérol et de sucre dans le sang de ce dernier. Ces dérèglements peuvent mener au diabète et aux accidents vasculaires cérébraux, entre autres.
Ces résultats inquiètent les experts britanniques, puisque 15 % des femmes enceintes en Angleterre ont un grave surplus de poids.
« Nous savons que ce qui se passe tôt dans la vie du foetus a des conséquences de longue durée sur la santé des adultes », explique Hagit Hochner, chercheur principal de cette étude et docteur à l’Université hébraïque de Jérusalem.
De plus, l’exposition du foetus à de hauts taux de sucre et de gras peut mener à des changements dans le contrôle de l’appétit et de l’accumulation de gras dans le corps de l’enfant à naître.
Rappelons également que les femmes enceintes souffrant d’obésité et de diabète sont plus à risque de mettre au monde un enfant atteint d’autisme ou d’un autre trouble neurologique.
Une analyse scientifique du Chili, qui a accumulé pendant 50 ans les données concernant la mortalité chez les mères, a conclu que les femmes qui ont une certaine éducation réduisent leurs risques de mourir pendant la grossesse ou à l’accouchement.
En effet, ces dernières seraient plus portées à se renseigner, à pratiquer de saines habitudes de vie, à accéder à des ressources de santé et à faire affaire avec des médecins ou des sages-femmes reconnus, dévoile la recherche publiée dans la revue PLoS ONE.
C’est en se basant sur les données recueillies entre 1957 et 2007 au Chili que les chercheurs se sont aperçus que le niveau d’éducation pouvait avoir un meilleur impact sur le taux de survie des mères, comparativement à d’autres facteurs susceptibles d’affecter la mortalité maternelle, comme le revenu par habitant, le nombre de grossesses de la femme, l’approvisionnement en eau propre, etc.
Les chercheurs ont tenté de démontrer que l’éducation est le modulateur majeur qui a permis au Chili d’atteindre une position parmi les pays les plus sûrs pour la maternité, avec le Canada et les États-Unis.
L’éducation contribue également à diminuer le nombre de grossesses non désirées à un jeune âge, tout comme à éviter que les femmes attendent trop tard pour la maternité et courent de graves risques, selon les experts.