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Plus de fractures du fémur avec des médicaments contre l’ostéoporose

Santé Canada émet une mise en garde concernant les médicaments pour traiter l’ostéoporose qui contiennent des bisphosphonates, des molécules utilisées notamment dans les médicaments comme Aclasta, Actonel, Diarocal, Fosamax et Fosavance.
 
Les patients et les médecins seront avisés, et des avertissements seront également indiqués sur les emballages.
 
Avec la molécule, les médicaments peuvent causer plus de fractures atypiques du fémur, qui se produisent sous faibles impacts ou même sans impact, et parfois dans les deux jambes, au niveau des cuisses.
 
Les personnes qui prennent des médicaments contre l’ostéoporose et qui ressentent des douleurs inhabituelles au niveau des hanches, de l’aine et des cuisses devraient consulter leur médecin.
 
Sachez que la fracture atypique du fémur ne représente que 1 % des fractures du fémur et de la hanche, par contre.
 
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration était arrivée aux mêmes conclusions que Santé Canada.
 
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Un médicament contre l’ostéoporose augmente les risques de fracture du fémur

Une nouvelle étude confirme des résultats antérieurs : les bisphosphonates, prescrits pour prévenir les fractures dans les cas d’ostéoporose, multiplient jusqu’à 50 fois les risques de fracture de stress du fémur.
 
Les fractures de stress ou atypiques se caractérisent par leur localisation et leurs caractéristiques radiologiques.
 
Selon le New England Journal of Medicine, une équipe suédoise a conclu que les bisphosphonates augmentent les risques de blessure s’ils sont pris de façon prolongée.
 
Ces conclusions ont été obtenues après avoir analysé les dossiers de 12 777 femmes de plus de 55 ans qui avaient subi une fracture du fémur en 2008. 59 femmes avaient eu une fracture de stress et 78 % d’entres elles étaient en traitement de bisphosphonates, comparativement à 10 % chez celles ayant eu une fracture classique.
 
Ainsi, on estime qu’après deux ans de traitement, les risques de blessure sont multipliés par 10, et même par 50 si l’on prend ce type de médicament pendant plus de deux ans. Si l’on arrête le traitement, les risques de fracture sont réduits de 70 % après un an.
 
Toutefois, les experts affirment que les fractures de stress au fémur sont rares, une sur 2 000 par an environ, et que les avantages des bisphosphonates surpassent les désavantages.