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Vincent Vallières se dit surpris de la réaction des Fermontois

Même la mairesse de la ville, Lise Pelletier, tentait de joindre Vincent Vallières pour mettre les choses au clair. Pendant son entrevue avec Paul Arcand, au 98,5, le chanteur a pu s’expliquer auprès de la mairesse, qui était elle aussi en ligne.

Ce sont les paroles qui ont choqué les habitants de Fermont, notamment parce que Vallières parle de « ville fantôme ». Pourtant, l’artiste a simplement voulu écrire une chanson d’amour où l’homme a dû aller travailler loin de sa famille.

« C’est une métaphore, encore là, dans l’idée de la chanson d’amour », a répondu Vincent Vallières. « Dans l’histoire du Québec, il y a des villes où les compagnies minières ont quitté. Et quand c’est arrivé, la ville s’est éteinte, parce qu’il n’y avait plus d’activité économique. Clairement, ce n’est pas le cas de Fermont, qui est une ville en pleine effervescence. »

Toute une vague pour une chanson. Vallières se disait vraiment désolé. Quant à la mairesse, lorsque Paul Arcand lui a demandé s’il se pouvait que les Fermontois n’aient pas « compris la chanson », elle y est plutôt allée d’une montée de lait.

 « Non, c’est parce que vous ne vivez pas ici. Vous n’avez pas vécu ce qu’on a vécu à Fermont. Quand je vous dis qu’on a vécu un bouleversement, c’est ça que je veux dire. Vous n’étiez pas ici quand le boom minier s’est fait. »

Heureusement, Vincent Vallières a reçu beaucoup de soutien, notamment de ses pairs artistes québécois sur son compte Twitter, qui ont viré le tout à la blague.

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Vincent Vallières insulte les gens de Fermont

« La chanson ne reflète pas la réalité de Fermont. Ce n’est pas une ville fantôme, et je vais tout faire pour que ça ne le devienne jamais », expliquait la mairesse au Journal de Québec.

La chanson dont il est question, qui se retrouve sur le nouvel album du chanteur, Fabriquer l’Aube, se voulait un récital « d’amour » et non d’insultes. Comme tentait d’expliquer la relationniste de Vallières, Marie-Pier Létourneau, « la mention “villes fantômes” fait plutôt référence à Schefferville et à Murdochville, pas à Fermont ».

Il n’en demeure pas moins que les habitants, choqués, se sont empressés de mettre en ligne leur opinion sur la page Facebook de l’artiste.

Entre autres, David Poirier dit clairement qu’il n’achètera plus d’albums de Vallières. « Nous ne sommes pas des fantômes ni des piquets de clôtures! »

Pourtant, à l’origine, le chanteur souhaitait rendre hommage aux travailleurs qui doivent faire de gros sacrifices pour trouver de l’emploi… dont accepter de travailler à Fermont : « J’ai pris la job à Fermont, C’est tout ce qui me restait à faire ».

L’impression qu’il a laissée est très loin de l’objectif.