Cyclistes : gare à votre fertilité!
Ce mélange a permis à une femme britannique d’accoucher prématurément de jumeaux en avril dernier, après quatre traitements de fécondation in vitro infructueux, rapporte le Daily Mail.
Des professionnels de la santé lui ont administré un compte-gouttes avec la formule à base de jaune d’œuf et huile de soja, et elle était finalement enceinte au cinquième traitement de FIV.
« Un traitement par perfusion intralipide » à base de ces produits élevés en calories et en acides gras essentiels est généralement utilisé pour donner un coup de pouce nutritionnel aux patients postopératoires et aux bébés prématurés.
Il semblerait que le mélange a un effet stabilisant sur les membranes cellulaires, ce qui rend plus difficile pour les cellules tueuses d’attaquer le système immunitaire, expliquent des spécialistes.
Les médecins croient que pour rendre le rêve de la maternité plus accessible aux femmes qui ont des problèmes de fertilité, le mélange soja-œuf pourrait aider à surmonter le problème du système immunitaire dans lequel les cellules tueuses attaquent l’embryon fécondé.
Ce traitement pourrait donc aider les femmes ayant un système immunitaire trop actif, tout comme celles qui ont recours à la FIV, qui tentent de tomber naturellement enceintes ou qui font des fausses couches à répétition.
Il semblerait qu’après une bonne nuit de sommeil, le nombre de spermatozoïdes chez l’homme soit effectivement légèrement plus élevé qu’au coucher.
Toutefois, selon Serena Chen, une spécialiste en fertilité au Centre médical Saint Barnabas, la différence de cellules mâles n’est pas assez flagrante pour prouver que le matin est une meilleure période pour procréer.
« Bien sûr que la quantité de sperme, tant qu’il est en santé et se rend à l’utérus pendant la période d’ovulation, n’est pas à négliger quand on veut calculer les chances de succès pour qu’une femme tombe enceinte. Cependant, la différence entre le nombre de spermatozoïdes libérés le matin ou à une autre période de la journée est si minime que cela ne peut pas augmenter les chances de fertilité », explique l’experte.
Chen conseille donc plutôt aux femmes de calculer leur période d’ovulation, selon la durée de leur cycle menstruel, pour maximiser leurs chances de succès.
Elle ajoute que les couples doivent avoir avant tout du plaisir et être détendus lors des rapports sexuels. Selon elle, ces conditions combinées risquent d’être encore plus concluantes que la période de la journée.
L’impact des phtalates chez les hommes n’est pas à négliger, et les chercheurs sonnent l’alarme.
Une récente étude met une nouvelle fois en cause la dangerosité de ces plastifiants que l’on retrouve notamment dans les PVC, rapporte le site Top Santé.
L’étude, publiée cette semaine dans la revue Human Reproduction, prouve que l’exposition des testicules aux phtalates entraîne une baisse de la production de l’hormone masculine, la testostérone.
Leur dangerosité est bien connue, et de nombreuses études réalisées auparavant sur des rats avaient déjà démontré leurs graves effets sur la fertilité masculine, notamment une diminution de la qualité du sperme.
Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs français ont travaillé sur l’impact des phtalates chez les hommes. Leurs résultats montrent que ces substances réduisent de 30 % la production de testostérone par rapport à des testicules non exposés.
Rappelons que les phtalates sont présents dans de nombreux objets utilisés par l’industrie du plastique pour assouplir le PVC.
Dans la revue Fertility and Sterility, le 5 avril, des chercheurs de la Yale School of Medicine déplorent qu’il y ait trop de femmes qui prennent pour acquis que grâce aux technologies d’assistance médicale à la procréation (AMP), il sera facile de tomber enceintes, même si elles retardent la maternité.
Une nouvelle étude de l’Université de Californie à San Francisco suggère que les femmes qui sont en âge de procréer et qui ont un cancer ne reçoivent pas assez de renseignements sur les différentes méthodes de préservation de la fertilité pendant le traitement d’un cancer.
C’est en interrogeant 1041 femmes âgées de 18 à 40 ans, qui ont reçu un diagnostic de cancer entre 1993 et 2007, que les chercheurs ont découvert que seulement 4 % des femmes avaient pris des mesures pour préserver leur fertilité.
Parmi le groupe, 918 ont reçu des thérapies contre le cancer (chimiothérapie, radiothérapie pelvienne, chirurgie pelvienne ou greffe de moelle osseuse) qui pouvaient nuire à leur fertilité.
Il a été indiqué que 61 % d’entre elles ont reçu des conseils de leur médecin ou d’autres spécialistes sur les risques que pouvait engendrer le traitement du cancer sur leur fertilité.
La bonne nouvelle, c’est que la proportion de patientes qui a pris des mesures pour préserver la fertilité est passée de 1 % en 1993 à 6 à 10 % en 2005-2007, selon l’étude publiée dans la revue Cancer.
Toutefois, il semblerait que les femmes de race blanche, hétérosexuelles et avec un niveau d’éducation collégial ont été plus concernées que les autres par les options de préservation.
Ces chiffres trop bas sont le reflet d’une situation anormale pour les chercheurs, qui concluent que la congélation d’embryons ou d’une portion du tissu ovarien ou encore la présentation d’autres stratégies pour épargner les ovaires durant le cancer devraient être suggérées à toutes les femmes, qui doivent souvent prendre des décisions trop rapidement avant le début ou pendant un traitement.