L’horloge biologique mâle
On entend le plus souvent parler de l’horloge biologique des femmes, mais il semble que les hommes en auraient une bien à eux. Il semble que passé la quarantaine, un homme a de moins en moins de chances de devenir père, comme lu sur Mail Online.
Précisément, fonder une famille après l’âge de 41 ans serait moins facile pour un homme, car sa fertilité entame alors un déclin exponentiel. Et après 45 ans, ce serait encore plus marqué.
Bien sûr, comme on voit beaucoup de pères âgés (comme Rod Stewart, papa pour la 8e fois à 66 ans), on est porté à croire que cette baisse est légère, ou qu’elle ne touche pas tous les hommes.
Toutefois, dans une étude ayant porté sur des patients pour une fécondation in vitro, dans le cas où le sperme d’un homme fertilisait un ovule de donneuse, la baisse de fertilité de 41 à 45 ans était réelle, même que passé cet âge, elle suivait vraiment une courbe exponentielle.
En chiffres, il s’est avéré que les chances de grossesse étaient de 60 % si l’homme avait 41 ans, et de 35 % s’il en avait 45. Les hommes ont donc leur propre horloge biologique, même si elle ne cause pas nécessairement les mêmes effets que chez les femmes.
Le syndrome de Down relié aux BPA
Le bisphénol A est sous la loupe depuis quelques années. Les possibles conséquences d’une exposition à cette substance omniprésente dans les produits en plastique sont de plus en plus nombreuses.
Cette fois, on apprend dans Human Reproduction qu’elle peut altérer le développement des ovocytes et des futurs ovaires chez la femme. Cet effet réduirait possiblement la fertilité de la progéniture de la femme, en plus d’augmenter la prévalence du syndrome de Down dans les générations suivantes.
Rappelons que le syndrome de Down est ce que nous appelons couramment la trisomie 21. Il s’agit d’une maladie chromosomique congénitale qui est engendrée par un chromosome surnuméraire à la 21e paire. Ses signes physiques sont reconnaissables, et elle entraîne un retard cognitif. La trisomie 21 est la maladie génétique la plus commune.
Des chercheurs ont analysé plus de 21 000 ovocytes in vitro pour établir cette corrélation. L’exposition aux BPA aux degrés permis par les autorités de la santé comporterait en fait des dangers pour le fœtus.
Le risque d’échange de chromosome se trouverait par ailleurs doublé par cette exposition. L’analyse du chromosome 21 en particulier, dans le développement de 90 ovocytes, a indiqué un plus grand risque du syndrome de Down chez la future progéniture du fœtus.
L’infertilité a une cause cérébrale
On prévoit que l’infertilité touchera un plus en plus grand nombre de personnes dans le monde au cours de la prochaine décennie. Une récente découverte transformera notre approche de ce problème majeur.
Un chercheur de l’Inserm, Vincent Prévot, soutenu par ses collaborateurs, vient de présenter ses résultats dans PNAS quant à une cause cérébrale de l’infertilité.
En résumé, une hormone serait au cœur du problème, la prostaglandine E2. Cette dernière est libérée par les cellules gliales – lesquelles assurent la nutrition et le soutien des neurones – et elle s’avère indispensable au déclenchement des fonctions reproductives. Celles-ci sont déclenchées par une suite d’événements se situant dans le cerveau.
La libération de la prostaglandine E2 est nécessaire à l’activité électrique des neurones à GnRH, lesquelles sont inévitables pour que le processus de puberté et de fertilité soit enclenché.
Une déficience à ce niveau engendrerait un retard pubertaire ou une faible fertilité. On envisage déjà de futurs traitements des problèmes de fertilité d’origine centrale.
Il s’agit d’une découverte majeure, car comme l’explique Vincent Prévot : « L’identification de cette hormone […] ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour le traitement des troubles de la fertilité. »
Les femmes de 30 ans qui sont du groupe sanguin O auraient plus de problèmes de fertilité que les autres, selon Reproduction. Elles connaîtraient aussi moins de succès lors d’une fécondation in vitro et produiraient moins d’ovules.
Une étude menée par la Yale University School of Medicine abonde effectivement en ce sens. On comprend donc que même au sein des femmes en parfaite santé, la fertilité peut être influencée par le sang.
Après avoir suivi 544 femmes, on a remarqué que si la production d’ovules baissait durant la trentaine, le phénomène tendait à survenir plus tôt chez celles étant du groupe sanguin O, soit dans la vingtaine. Cette baisse était deux fois plus fréquente chez ces dernières que chez celles des groupes A et AB.
Mentionnons que l’âge moyen des participantes était de 35 ans et que toutes suivaient un traitement de fertilité.
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Les impacts de la cigarette sur le fœtus sont multiples. La femme enceinte a tout intérêt à cesser le tabagisme, au plus tard après 8 semaines de grossesse. De cette façon, elle évitera d’influencer directement le poids de l’enfant à la naissance.
Une étude récemment menée à l’Université de Southampton rapporte que les femmes qui arrêtent de fumer dans les 2 premiers mois de grossesse se garantissent une meilleure chance d’accoucher d’un bébé de même poids qu’une non-fumeuse.
Le professeur de gynécologie obstétrique Nick Macklon, responsable et porte-parole de l’étude, affirme qu’il s’agit d’un message d’espoir pour les futures mères qui ont de la difficulté à cesser le tabagisme. Il demeure prudent quant au positivisme de cette recherche, puisque poursuivre la cigarette après 8 semaines affecte fortement le poids du bébé.
D’autre part, une étude effectuée au Danemark en 2010, menée par une équipe de gynécologues dirigée par le docteur LS Mamsen, relate que fumer pendant le premier trimestre de la grossesse influence la fertilité de l’enfant à venir.
Il s’agit donc de résultats à double tranchant. Il n’en demeure pas moins que la femme qui souhaite procréer devrait suivre un programme pour arrêter de fumer avant même de tomber enceinte, en se rappelant qu’elle le fait pour elle-même, mais surtout pour son enfant.
Comme le yoga aide aussi à équilibrer les hormones, sa pratique est donc suggérée après un accouchement également.
On a établi un lien avec l’indice de masse corporelle et conclu que la qualité du sperme diminue avec une augmentation du poids. Toutefois, cela est réversible et si un homme perd du poids, son sperme en sera amélioré.