La recherche a été menée par l’équipe de l’Université du Michigan, en collaboration avec le professeur Lawrence Berger de l’Université du Wisconsin. Ils ont observé 2788 familles de milieux urbains.
Les enfants ont été suivis de 1 an à 5 ans. Parmi les familles, au moins 10 % ont reçu la visite du CPS (Child Protective Service) pendant l’étude.
« Des études ont démontré que la fessée est reliée à de nombreux comportements problématiques plus tard chez l’enfant. Notamment, l’agressivité et la dépression », ont écrit les auteurs de cette recherche.
De plus, chez les bébés, la punition physique est « particulièrement malavisée et potentiellement dangereuse, et peut déclencher une foule de comportements parentaux inappropriés ». C’est ce que confient les spécialistes Shawna Lee et Andrew Grogan-Kaylor.
Selon thebump.com, au cours de la recherche, les experts ont surtout été déroutés par l’absence de connaissance de méthodes alternatives à la fessée. Lee suggère aux parents de parler avec un pédiatre, une infirmière ou un travailleur social avant d’en arriver là.
L’étude a été publiée dans la revue Child Abuse & Neglect.