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Débat européen sur la fessée

Hier (27 avril), le Conseil de l’Europe a tenu un grand débat sur les châtiments corporels, incluant la fessée, à Strasbourg, en France.
 
Les intervenants s’opposaient à la fessée comme moyen de punir des enfants.
 
En ce moment en Europe, 20 pays interdisent les châtiments corporels et huit autres se sont engagés à le faire. La Suède a été le premier pays à interdire tous les châtiments il y a trente ans.
 
En France, la députée Edwige Antier a déposé en janvier dernier un projet de loi pour interdire tous les châtiments corporels, y compris la fessée envers les enfants.
 
En 2006, l’Assemblée générale des Nations Unies avait fixé comme objectif que 2009 soit la date pour abolir les châtiments corporels dans tous les pays.
 
Au Canada, la cour a statué qu’une fessée raisonnable pouvait être utilisée, mais qu’aucun coup ou gifle ne devait être porté à la tête et qu’aucun objet ne devait être utilisé également. De plus, la fessée ne doit pas être donnée à des enfants de moins de deux ans.
 
Récemment, une étude rapportée dans la revue Pediatrics mentionnait que les enfants qui avaient reçu la fessée devenaient plus agressifs dès l’âge de cinq ans.
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La fessée rend agressif

Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics affirme que la fessée rendrait les enfants agressifs.
 
Des chercheurs de l’Université Tulane, en Louisiane, ont observé 2 500 mères. 45,6 % disaient ne pas avoir donné la fessée à leur enfant dans le mois précédent, 27,9 % avaient eu recours à cette punition une ou deux fois, alors que 26,5 % avaient donné la fessée à plus de deux reprises.
 
Comparativement à ceux qui n’avaient pas eu ce châtiment, les enfants de trois ans ayant eu la fessée régulièrement présentaient des signes d’agressivité dans leurs comportements, comme de l’insolence, des cris, de la cruauté et de la méchanceté envers les autres à l’âge de cinq ans.
 
« Il y a des façons de discipliner les enfants de manière efficace sans avoir à les frapper et cela peut même réduire leurs chances d’être agressifs plus tard. Les parents n’ont pas à avoir recours à la fessée pour obtenir ce qu’ils veulent. S’ils évitent la fessée, mais utilisent des moyens non physiques, leur enfant aura de meilleures chances de bien se comporter plus tard », explique Catherine Taylor, chercheuse en santé publique à l’Université Tulane.
 
On recommande plutôt d’envoyer les enfants dans un coin où ils pourront réfléchir à leur comportement et aux conséquences.
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La fessée ferait de meilleurs adultes

Une nouvelle étude américaine vient de se pencher sur le phénomène de la fessée. Selon des chercheurs du Collège Calvin du Michigan, les enfants qui recevraient occasionnellement une fessée de la part de leurs parents, entre leur naissance et l’âge de six ans, deviendraient meilleurs à plusieurs égards que les enfants élevés sans fessée.

Pour les bienfaits de cette étude, les chercheurs ont questionné 2 600 personnes. Selon les dires de l’équipe du professeur en psychologie Marjorie Gunnoe, mère de deux enfants, les résultats de cette étude ne sont pas un feu vert à l’utilisation à outrance de la fessée. Ils démontreraient toutefois que dans une certaine mesure, il n’est pas souhaitable de totalement bannir les punitions corporelles.

Selon les résultats obtenus par cette nouvelle étude, les enfants occasionnellement corrigés par leurs parents seraient meilleurs à l’école, plus heureux dans la vie et plus optimistes quant à leur futur. 

Loin de faire l’unanimité, ces résultats sont remis en cause par de nombreux groupes jugeant le recours à la fessée dépassé.

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Encore une polémique autour de la fessée

La fessée est encore un sujet de polémique et le Daily Mail de Londres relance le débat.

Selon une nouvelle étude de Marjorie Gunnoe, professeure en psychologie du Calvin College au Michigan, les enfants qui auraient eu la fessée auraient de meilleurs résultats scolaires. Toutefois, ils auraient plus de troubles de comportement et seraient plus susceptibles de se bagarrer. L’étude affirme que rien ne prouve qu’il est nocif d’administrer la fessée aux enfants.

Cela dit, plusieurs confrères de la professeure Gunnoe ne sont pas de cet avis. Selon certains, il n’y a rien de bon avec la fessée, qui peut engendrer de la peur chez l’enfant, car le parent qui la donne est souvent en colère. Pour d’autres, la fessée ne doit pas être utilisée dans toutes les circonstances. Si un enfant met sa main sur le poêle ou se jette au milieu de la rue, une gifle pourra le tenir éloigné du danger.

Toutefois, aucun des intervenants ne souhaite que les études soient mal interprétées et que les parents croient qu’il est correct de frapper un enfant. Frapper n’est pas la même chose qu’une petite gifle d’avertissement ou qu’une tape sur les fesses.

Le débat entourant les avantages et les inconvénients de la fessée est donc relancé en Angleterre.

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La fessée diminue le quotient intellectuel

Lors de la conférence sur la violence et les traumatismes qui s’est déroulée à San Diego cette semaine, le professeur Murray Straus, de l’Université du New Hampshire aux États-Unis, a déclaré avoir découvert que la fessée diminuait le quotient intellectuel.

Le professeur et son équipe ont étudié 806 enfants âgés de 2 à 4 ans et 704 enfants âgés de 5 à 9 ans. Ces deux groupes devaient passer des tests quatre ans plus tard.

Les résultats démontrent que dans le premier groupe, les enfants n’ayant pas reçu de fessée avaient un quotient intellectuel de 5 points supérieurs à ceux qui avaient reçu le châtiment. Pour les enfants de 5 à 9 ans, ceux qui n’avaient pas été punis avaient un QI de 2,8 points supérieurs à celui des autres.

Les chercheurs mentionnent que plus la fessée est fréquente, plus cela retarde le développement mental de l’enfant. Même limitée, la fessée occasionne des dommages. Cela est dû notamment au grand stress subi lors de la punition corporelle qui augmente le syndrome post-traumatique, comme la peur que des choses terribles puissent arriver.

Heureusement, la correction corporelle étant en baisse dans le monde entier, cela entraînerait donc une augmentation des quotients intellectuels.