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L’épigénétique jouerait un rôle crucial dans le développement de l’homosexualité

La nouvelle recherche a montré que durant le développement du foetus, certains épimarqueurs spécifiques du sexe, qui devraient être « effacés » pour ne pas passer d’une génération à l’autre, sont parfois conservés de façon « antagoniste ».

Cela signifie que le foetus n’est pas complètement « protégé » de la variation substantielle de testostérone qui se produit durant la grossesse, selon le sexe du bébé.

L’épigénétique constitue une couche d’information supplémentaire reliée à nos gènes, qui régule l’expression de ceux-ci. Les gènes contiennent en quelque sorte des instructions, mais ce sont les épimarqueurs qui dirigent la manière dont ces instructions sont appliquées.

Même si les scientifiques croient depuis longtemps que l’homosexualité a une origine génétique, il n’a jamais été possible d’identifier un gène relié à la préférence sexuelle jusqu’à maintenant.

Un des auteurs de l’étude, Sergey Gavrilets, a affirmé que « la transmission des épimarqueurs sexuellement antagonistes est le mécanisme le plus plausible pour expliquer l’homosexualité humaine du point de vue de l’évolution », selon Science Daily.

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Les échographies en 4D permettent aux médecins de suivre le développement des foetus

Le journal PLoS ONE publie les résultats d’une étude s’attardant aux échographies 3D. Celles-ci, en plus d’être en trois dimensions, comportent aussi une composante de temps, ce qui permet aux médecins de mesurer la durée d’un comportement.

Il n’y a pas de consensus médical par rapport au bâillement : certains médecins prétendent que les foetus ne bâillent pas, mais qu’ils ouvrent la bouche, tout simplement. La présente étude veut bel et bien confirmer que les foetus bâillent, et qu’il s’agit probablement d’un indicateur d’un développement normal.

8 filles et 7 garçons ont fait partie de l’étude menée en Angleterre. Ces foetus ont été examinés par des échographies en 4D à 24 semaines, 28 semaines, 32 semaines et 36 semaines de gestation. Les chercheurs ont réussi à distinguer le bâillement de l’ouverture de la bouche, affirmant que dans le cas du bâillement, le mouvement d’ouverture de la bouche dure plus longtemps que le mouvement de fermeture.

La moitié des ouvertures de la bouche constituait des bâillements, il n’y avait pas de différence entre les sexes, et la fréquence des bâillements tendait à diminuer à partir de 28 semaines.

« Contrairement à nous, les foetus ne bâillent pas de façon contagieuse et ne bâillent pas de fatigue. La fréquence des bâillements pourrait donc être liée à la maturation du cerveau durant la première partie de la gestation », a expliqué l’auteure, Nadia Reissland, selon MedicalNewsToday.