Deux nouvelles études réalisées par l’Université de la Californie à Berkeley mettent en évidence la toxicité de la fumée dégagée par les feux de cuisson.
Le résultat de ces études est inquiétant, sachant que 43 % de la population mondiale, soit plus de 3 milliards de personnes, utilisent ce mode de cuisson pour se nourrir. Les femmes et les enfants pauvres seraient particulièrement exposées à ces polluants.
Le premier constat des chercheurs, qui a été publié dans le journal The Lancet, démontre que les enfants exposés à ces fumées ont 30 % plus de chance de souffrir de pneumonie sévère que les autres enfants avant l’âge de cinq ans.
Le deuxième constat révèle un lien entre l’exposition à ces fumées nocives lors de la grossesse et un QI moins développé chez l’enfant d’âge scolaire. Ces résultats ont été communiqués dans le journal NeuroToxicology.
En plus des conséquences sur la santé, les scientifiques ont relevé que la confection de feux pour se nourrir augmentait la pression sur les ressources naturelles et avait un impact sur les changements climatiques.