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Crèmes solaires : une enquête dénonce le manque de fiabilité des indices de protection

Les indices de protection des crèmes solaires pour enfants, censées figurer dans les catégories « haute » ou « très haute protection », ne seraient pas aussi efficaces qu’annoncés. C’est le constat établi par une enquête menée par le magazine 60 millions de consommateurs, en partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC).

À l’approche des départs en vacances, les crèmes solaires envahissent les têtes de gondoles des grands magasins et des pharmacies, garantissant des niveaux de protection optimaux pour les consommateurs.

Ces derniers peuvent-ils réellement se fier aux catégories de protection? C’est la question que s’est posée le mensuel dans son dossier estival, pour son numéro de juillet/août qui paraîtra le 27 juin.

Le magazine, par la voie de l’INC, a testé dix crèmes solaires pour enfants. Résultat : l’indice de protection de six produits évalués sur dix n’offrait pas l’efficacité escomptée. Seules les crèmes solaires Avène, Mixa Solaire, Vichy et Alga Maris ont répondu positivement au test, confirmant leur très haute protection.

Certaines crèmes contiennent des anti-inflammatoires, qui auraient pour effet de retarder les coups de soleil et donc d’augmenter la valeur de l’indice de protection. L’étude montre que ces produits ne garantissent pas pour autant la protection contre les ultra-violets, notamment responsables du vieillissement de la peau et de certains cancers.

Chaque année, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) donne des recommandations de base pour prévenir les coups de soleil chez les enfants et les adolescents. Outre l’application d’une crème solaire adaptée toutes les deux heures, les plus jeunes doivent également porter des vêtements couvrants, un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil.

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Contraception : le stérilet est la solution la plus fiable

On ne peut pas en dire autant de la pilule, du timbre transdermique ou de l’anneau vaginal. En effet, il y aurait vingt fois plus de risques de tomber enceinte avec ces moyens de contraception féminins plutôt qu’avec le stérilet ou les implants.

Non pas parce que ces produits sont moins efficaces, mais bien parce que plusieurs femmes oublient de prendre quotidiennement la pilule ou de changer hebdomadairement le timbre.

« Cette étude est la meilleure démonstration que les méthodes de contraception de longue durée sont nettement supérieures à la pilule, au timbre transdermique ou à l’anneau vaginal », souligne le Dr Jeffrey Peipert, professeur de gynécologie à la faculté de médecine de l’Université Washington, principal auteur de l’étude parue dans la revue The New England Journal of Medicine.

L’étude, réalisée auprès de 7500 femmes âgées de 14 à 45 ans, a également prouvé que le risque de tomber enceinte est près de deux fois plus élevé chez les jeunes femmes de moins de 21 ans qui choisissent la pilule, le timbre transdermique ou l’anneau vaginal que chez les femmes plus âgées qui ont recours au stérilet ou à l’implant.

Les États-Unis devraient penser à être le premier pays industrialisé à rendre accessibles les moyens de contraception « longue durée ». Chez nos voisins du sud, parmi les quelque trois millions de grossesses annuelles, 50 % ne sont pas prévues.

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Les informations sur les produits naturels ne seraient pas fiables

Le Journal of the American College of Nutrition nous apprend que 88 % des informations données dans les magasins spécialisés de produits naturels reposent sur des preuves scientifiques insuffisantes ou carrément inexistantes. Dans les pharmacies, ce taux est de 27 %.
 
Des chercheurs de l’Université Athabasca de l’Alberta, au Canada, ont étudié 192 boutiques spécialisées et 56 pharmacies entre 2002 et 2008.
 
Les étudiants devaient poser des questions précises et ouvertes à la première personne qui leur offrait de l’aide, que ce soit le pharmacien ou non. On demandait des conseils pour maigrir, améliorer la mémoire ou diminuer le stress notamment.
 
Par exemple, il existe très peu ou pas de preuves disant que la lécithine améliore effectivement la mémoire, que le bêta-carotène peut prévenir le cancer et que le cartilage de requin peut aider à sa guérison ou encore que le pollen d’abeilles donne plus d’énergie.
 
L’étude révèle que 75 % des boutiques spécialisées ont affirmé que le cartilage de requin pouvait guérir le cancer. Des résultats inquiétants pour les médecins.
 
Le pharmacien Jean-Yves Dionne confie que les pharmaciens manquent de formation concernant les produits naturels. Selon ses dires, c’est aux consommateurs de faire leur recherche sur les produits.