Le réalisateur Léonardo Fuica prend le pari de réaliser un film québécois d’horreur, de type « caméra à l’épaule » de surcroit, le tout avec un budget de 30 000 $.
Dans la lignée des Paranormal Activity et Cloverfield, L’Énergie sombre propose une incursion dans le monde du paranormal.
Isabelle Blais, Sébastien Huberdeau et Pierre-Luc Brillant sont les trois vedettes du film. Les trois comédiens incarnent un trio d’enquêteurs du paranormal en quête de manifestations.
Fait étonnant, le film a été tourné dans des lieux du Québec prétendument hantés.
«Les gens l’ignorent, mais il existe au Québec une grande quantité de dossiers inexpliqués pour cause de phénomènes paranormaux. Il y a une part de fiction et une part de réel dans cette histoire. Le père d’un ami qui a travaillé à la GRC, sachant que j’étais cinéaste, m’a refilé un jour une liste de dossiers inexpliqués qui n’étaient jamais sortis dans les médias. C’est dans cette liste que j’ai trouvé l’histoire d’un étudiant qui avait vécu des choses mystérieuses en tournant un documentaire dans des lieux hantés. Je m’en suis inspiré pour écrire ce film en introduisant dans l’intrigue la notion d’énergie sombre, qui existe et qui est basée sur des recherches scientifiques », explique Fuica, des propos rapportés par le Journal de Québec.
Le film est présenté dans certaines salles Guzzo depuis le 16 octobre dernier.