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Fécondation in vitro : les femmes ne suivent pas les recommandations des médecins

Entre juin 2009 et mars 2010, un groupe de 118 femmes qui disaient avoir une vie beaucoup plus saine au moment de leurs traitements de fertilité par rapport aux cinq années précédentes ont rempli un sondage quotidien pendant leur cycle de 28 jours.

Il semblerait que malgré le coût dispendieux de cette intervention et le risque de déception accru, plusieurs prennent le tout à la légère.

Même si on leur avait dit de couper l’exercice pour éviter d’augmenter la taille des ovaires et l’inconfort, au moins neuf personnes sur dix ont répondu faire de l’exercice une fois par semaine.

Environ la moitié des femmes ont continué à boire de l’alcool et fumer la cigarette pendant leur cycle, et trois sur quatre ont continué à consommer des boissons contenant de la caféine. Une femme sur dix a pris un médicament à base d’herbes, même si les cliniques médicales déplorent la chose, ne sachant pas vraiment ce que ces derniers contiennent réellement.

Les chercheurs rappellent aux médecins d’être plus exigeants envers leurs patientes et de mieux les informer des conséquences.

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Des avortements pour réduire les naissances multiples à la hausse

L’an dernier, plus de 100 foetus ont été avortés par des femmes enceintes de jumeaux, de triplés, ou même de quintuplés qui ont voulu donner naissance à moins d’enfants, rapporte The Telegraph.

Les cliniques de FIV implantent en général plusieurs embryons chez les femmes afin d’améliorer les chances d’un couple d’avoir un bébé.

L’année dernière, sur les 85 femmes ayant subi une réduction sélective, 51 avaient choisi la réduction d’une grossesse de jumeaux pour un seul bébé, contre 30 quatre ans auparavant. Il y a eu aussi neuf procédures pour transformer une grossesse de triplés à un enfant unique.

Les grossesses multiples sont plus dangereuses pour les mères et leurs bébés. Le ministère de la Santé a déclaré que près des trois quarts des réductions sélectives ont été faites pour des raisons médicales.

Le risque de malformations à la naissance est environ deux fois plus élevé pour les grossesses multiples et les bébés sont beaucoup plus susceptibles d’être prématurés.

Certaines mères ont aussi envisagé cette procédure pour des questions financières.

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Vaste étude sur la FIV

La fécondation in vitro comporterait certains risques pour la santé de la femme. On lit donc sur Medscape les résultats d’une vaste étude, OMEGA, qui a évalué les risques encourus par le médicament utilisé lors d’une FIV.

C’est que l’emploi de ce médicament propre aux traitements de fertilité pourrait augmenter les risques de cancer des ovaires chez la femme. On a donc suivi près de 20 000 femmes qui avaient subi au moins 1 cycle de fécondation in vitro de 1983 à 1985.
 
D’autre part, un groupe de contrôle a aussi été suivi; il était formé de 6000 femmes qui n’avaient pas reçu ce type de traitement de fertilité.
 
Par rapport aux taux observés dans la population en général, les femmes qui avaient reçu au moins une fois un traitement de FIV étaient exposées à de plus forts risques de cancer des ovaires. Une telle augmentation n’a pas pu être relevée au sein du groupe de contrôle.
 
Les chercheurs de cette étude concluent donc que les traitements de stimulation de la fertilité pourraient augmenter les risques de tumeurs (malignes) des ovaires. Une hausse a particulièrement été présente au cours de l’année qui suivait la FIV.
 
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Augmenter le succès des FIV

Les fécondations in vitro pourraient être plus efficaces si l’on augmentait l’expression de certains gènes. Des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont présenté leurs résultats sur ce sujet dans Developmental Cell.

Il semble que certains gènes du développement, dont on accroîtrait l’expression dans l’utérus, feraient en sorte que plus de FIV se concluraient en une grossesse.

À l’heure actuelle, le taux de grossesse à la suite d’une fécondation in vitro par injection d’embryon est plutôt faible, soit environ 30 %.

Précisément, ce serait les gènes Msx1 et Msx2 qui assureraient l’utérus d’être en phase réceptive, une condition nécessaire au succès de la FIV.

Expliquons au passage que ces gènes jouent un rôle essentiel dans la formation des organes au cours du développement fœtal.

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Les femmes célibataires choisissent la FIV

On lit sur Mail Online que la proportion de procédures de fécondation in vitro chez les femmes célibataires ne cesse d’augmenter. Elles semblent de plus en plus enclines à choisir la FIV plutôt que de partager leur vie avec un homme pour avoir un enfant.

Ainsi, en 2009, au Royaume-Uni, on a relevé 1615 procédures de FIV avec don de sperme. De celles-ci sont nés 585 bébés. En 2010, le nombre de FIV est passé à 1963. Cela représente une augmentation de 21 % en un an.

Si l’on regroupe tous les types de procédures FIV, on arrive à 57 652 procédures en 2010. Au total, cela représente une hausse de 5,9 %. Cela englobe les FIV par injection intracytoplasmique, soit l’injection d’un spermatozoïde à la fois dans l’ovule.

Dans 74 % des cas, les femmes utilisaient leurs propres ovules. La plupart des procédures ont été administrées à des femmes de 18 à 34 ans, et un peu moins de 4 % des futures mères étaient âgées de 43 à 44 ans.

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Plus de naissances multiples avec la FIV

En une décennie, le nombre de naissances multiples a grandement augmenté parmi les femmes ayant subi une FIV. De 2000 à 2010, les naissances multiples chez ces femmes ont augmenté de 6,8 %, lit-on sur Mail Online.

De plus, en moyenne, une grossesse par FIV sur quatre en est une de jumeaux ou de triplets. La différence est grande, si l’on compare au taux de 1 sur 80 des grossesses conçues naturellement.

On peut y voir un sujet d’inquiétude, car une grossesse impliquant deux embryons ou plus est reliée à un plus grand risque de complications, dont la fausse couche, le faible poids de naissance, la naissance prématurée, voire la paralysie cérébrale ou la mort.

Du côté des parents, on apprend qu’une grossesse multiple est associée à de plus grands risques de séparation. Près du tiers des parents de jumeaux ou de triplets se séparent, alors qu’il s’agit de la réalité du quart de ceux qui ont connu une grossesse unique.

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Une FIV entraîne de sérieux risques

Il semble, selon plusieurs études, qu’une femme aurait 40 % plus de risques d’avoir des complications de grossesse si elle tombe enceinte par fécondation in vitro. Certaines seraient plus fréquentes que d’autres.

Par exemple, comme l’indique The Telegraph, une femme ayant subi une FIV serait plus encline à faire de la prééclampsie. Cette complication de grossesse consiste en une haute pression sanguine, causant des problèmes de santé, voire la mort.

La croissance de l’embryon en laboratoire pourrait faire en sorte que le développement du placenta ne se ferait pas normalement, ce qui engendrerait des complications par la suite.

Une autre possibilité serait que les femmes qui optent pour une FIV sont plus âgées et ont d’autres problèmes de santé sous-jacents. Il semble que si l’on a de la difficulté à tomber enceinte, on serait aussi susceptible d’avoir plus de difficulté à maintenir sa grossesse.

La prééclampsie est finalement une complication de grossesse assez courante. Elle tend à survenir lors d’une première grossesse; elle cause la mort de femmes et surtout de bébés, chaque année.

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Une FIV très tendance

On apprend sur DailyMark qu’une banque de sperme de Londres propose un catalogue en ligne des plus originaux à ses clientes.

Une femme ayant recours à la fécondation in vitro pourra ainsi choisir son donneur de sperme en fonction de son apparence, de son caractère, de ses goûts et de son style.

Toutefois, en regard à la loi du pays, on ne peut pas donner trop de détails sur le donneur. Il s’agit de la première fois que les femmes accèdent à autant de renseignements, et ce, par un simple clic.

Les descriptions en question font un peu penser à celles qui sont lues sur des sites de rencontres. On parcourt les différents profils, puis on arrête son choix sur un donneur.

Rappelons en terminant que depuis plus de cinq ans, en Angleterre, les enfants nés d’une FIV avec donneur sont en droit de retracer leur père biologique. À la surprise de tous, le nombre de donneurs de sperme n’a pas diminué, mais augmenté.

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Grossesse multiple : l’enjeu d’une FIV

Les grossesses multiples demeurent très courantes lorsqu’une femme a recours à la fécondation in vitro (FIV) pour tomber enceinte. Or, quand plus d’un embryon se développe, de grands risques suivent.

Parmi les plus importants, il y la fausse couche, la naissance prématurée et le faible poids de naissance. Les bébés courent aussi plus de risques d’être atteints de paralysie cérébrale et de mourir.

Or, selon DailyMail, un modèle mathématique préviendrait ces grossesses multiples lors d’une FIV. Prévoyant les chances qu’une femme ait plus d’un enfant à la fois, on pourrait se concentrer à l’implantation d’un embryon à la fois pour celles-ci.

Ledit modèle est basé sur des variables, lesquelles ont été établies selon l’analyse de 3 223 embryons implantés sur une période de 3 ans, de 1999 à 2002. Quatre-vingts facteurs ont été identifiés comme jouant un rôle dans le succès de cette méthode de fécondation.

Par la suite, on a testé ce modèle mathématique durant 3 autres années, soit de 2004 à 2007, sur l’implantation de 3 410 embryons. Grâce à cette méthode, on atteindrait désormais un taux de risque d’une grossesse multiple d’à peine 15 %.

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Moins d’embryons en FIV, de meilleurs résultats

Des chercheurs de l’Université de Montréal ont démontré que l’utilisation d’un seul embryon par tentative de grossesse en fécondation in vitro (FIV) serait préférable pour la vie et la survie des bébés.

On peut en effet lire dans le Journal of Pediatrics que selon Keith Barrington, la directrice de cette étude, on préviendrait des dommages au cerveau et aux yeux, de même que le temps passé à l’hôpital pour l’enfant.
 
De plus, on pourrait de cette façon empêcher plus de 40 morts à la naissance par année au Canada. Les jours passés aux soins intensifs par les poupons seraient quant à eux réduits de 42 000 jours par an.
 
En établissant la règle d’un embryon à la fois pour chaque tentative de FIV, on réduirait aussi le nombre de jumeaux et de triplets prématurés, lesquels sont très à risque de complications cardiaques.

Ainsi, les chercheurs demandent à ce que cette règle soit suivie rigoureusement, même si cela réduit les chances pour la femme de tomber enceinte. La méthode actuelle des embryons multiples serait trop dangereuse pour être encore employée chez toutes les femmes.