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Les antidépresseurs et la bactérie C. difficile

Une récente étude publiée dans le BMC Medicine démontre que les personnes qui prennent certains types d’antidépresseurs peuvent être plus à risque d’infection à la Clostridium difficile, ce qui est potentiellement mortel.

Ce type d’infection est l’une des plus communes attrapées par les gens hospitalisés

En comparant des personnes atteintes de dépression et des personnes non atteintes, les chercheurs de l’Université du Michigan ont constaté que celles souffrant de dépression majeure avaient 36 % plus de chance que celles sans dépression de contracter la bactérie.

Ces résultats n’ont été observés qu’avec la prise des médicaments Remeron (mirtazapine) et Prozac (fluoxetine). Bien que la recherche ait démontré un lien entre l’utilisation des antidépresseurs et un risque accru de contracter l’infection, rien n’a prouvé un lien de cause à effet.

C’est pourquoi la dirigeante de l’étude, Dre Mary Rogers, souhaite éviter la panique en déclarant : « L’interaction entre le cerveau et l’intestin, appelée l’axe cerveau-intestin, est fascinante et mérite une étude plus approfondie ».

« Notre conclusion d’un lien entre la dépression et le Clostridium difficile devrait nous aider à mieux identifier les personnes à risque d’infection, et peut-être encourager l’exploration des mécanismes cerveau-intestin sous-jacents impliqués. »

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Les antidépresseurs et le suicide chez les enfants : un débat sans fin?

Selon les chercheurs qui ont réexaminé quatre études cliniques antérieures portant sur l’administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents, les antidépresseurs ne pousseraient pas nécessairement les jeunes de 7 à 18 ans à commettre l’irréversible, même en cas d’efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs. Leurs résultats sont parus dans Archives of General Psychiatry.

Ce nouveau constat n’empêche tout de même pas différents spécialistes de rester sur leur garde concernant la prescription et l’administration de fluoxétine chez les enfants. Il s’agit encore là d’une situation délicate et embêtante, car chaque personne réagit différemment au médicament.

Pour ces spécialistes, la nouvelle étude fait une erreur monumentale en concluant que l’antidépresseur peut avoir les mêmes effets chez un enfant de 7 ans que chez un adolescent de 18 ans.

Pour la présidente de la Société française de psychiatrie de l’enfant, de l’adolescent et des disciplines associées, Marie-Michèle Bourrat, « il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules : risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc. ».

Pour plusieurs experts, la psychothérapie et des consultations urgentes et rigoureuses demeurent encore la solution à prioriser, qui doit absolument accompagner la prise d’antidépresseurs.

« C’est tout un ensemble de mesures de soins et d’accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l’acte », explique le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse.

Même si de nouvelles études tendent à affirmer le contraire, depuis le milieu des années 2000, bien des agences de médicaments à travers le monde continuent de mettre en garde les parents contre les dangers sur la santé mentale et physique de l’antidépresseur pour leurs enfants.

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Antidépresseurs et risques encourus pour le bébé

Les femmes enceintes devraient redoubler de prudence si elles prennent du Prozac ou un médicament similaire.

Des chercheurs marseillais viennent en effet de reconnaître certains effets sur le nouveau-né. Pour ce faire, ils ont mené des recherches sur des souris.

En observant les souriceaux nés après qu’on ait administré du Prozac à la mère, ils ont remarqué que l’un de ses composants influait sur certains des réflexes des petits.

Il semble que la fluoxétine, une substance présente dans ce médicament et aussi dans d’autres types d’antidépresseurs, empêche le nouveau-né de réguler comme il se doit sa respiration.

Plus précisément, elle empêcherait l’adaptation du système nerveux du bébé lorsque celui-ci doit augmenter sa fréquence respiratoire. Les cas cités demandant cette augmentation sont les coliques, la tétée et les pleurs. Le nourrisson doit aussi augmenter cette fréquence quand il se trouve dans une pièce enfumée.

Il semble donc que cette molécule se transmette de la mère à l’enfant par le sang ou par le biais de l’allaitement.