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Même si les Flyers de Philadelphie ont réussi à vaincre les Golden Knights de Vegas par le pointage de 6-2, grâce à un certain Oscar Dansk qui a été très généreux devant son filet, l’effet Vigneault/Therrien tarde à se faire sentir. On parle d’effet ici puisque l’arrivée du nouveau pilote en chef a été très acclamée par les amateurs, qui se sont aussitôt dit : si Vigneault débarque ici, c’est pour gagner.

Surtout que Vigneault s’est entouré de deux coachs en chef dans l’âme, son camarade Michel Therrien ainsi que Mike Yeo. On parle ici d’un trio de pointe pour amener une équipe au sommet, ou du moins, parmi les aspirantes.

Avec l’embauche de Chuck Fletcher, Alain Vigneault, Michel Therrien ainsi que Mike Yeo, on a rapidement saisi le message lancé par l’organisation des Flyers de Philadelphie : gagner maintenant.

Si Vigneault a accepté ce poste convoité par plusieurs jeunes entraîneurs, c’est que son camarade Fletcher lui a promis certains cadeaux. Il a amorcé cette mission « des promesses » en mettant le grappin sur les droits de Kevin Hayes. Le souhait du centre de 27 ans était clair : ne pas retourner à Winnipeg en vue de la campagne 2019-20, donc Kevin Cheveldayoff a conclu un commerce avec son collègue des Flyers.

Hayes a récolté 55 points en 71 rencontres (avec les Rangers et les Jets) lors de la dernière saison, ce qui fait de lui un centre intéressant pour les Oranges, qui pourrait permettre à Claude Giroux sur le flanc gauche de Sean Couturier. Les deux francophones ont démontré une chimie naturelle à chaque instant qu’ils se retrouvaient au sein d’une même unité. Tout ça pour indiquer que le nouveau groupe exécutif des Flyers est prêt à sacrifier son 11e choix au total en 2019 ainsi que Nolan Patrick (et aussi quelques autres bons espoirs).

Mais pourquoi sacrifier cet avenir qui a tout de même de l’étoffe? Parce que le clan actuel est débarqué à Philadelphie avec un désir profond de gagner MAINTENANT. Ils doivent certes en profiter puisque Claude Giroux, Jakub Voracek et Sean Couturier sont au « prime » de leur carrière. Carter Hart, pour sa part, sera le cerbère de premier ordre, mais un bon vétéran devra lui servir d’auxiliaire afin de bien le guider.

La défensive est mobile, mais peut-être aura-t-elle besoin d’un gros cheval, comme un Erik Karlsson, par exemple? Mon questionnement tourne beaucoup autour de cette défensive. Très talentueuse, oui. Mais qui manque un soupçon d’expérience. Ne me dites pas qu’ils peuvent compter sur le vétéran Andrew MacDonald parce que j’ai une banane dans l’oreille.

_{^{En rafale}}

– Une belle déclaration véridique de monsieur Gilles Courteau.

Daniel Brière était très excité de signer avec le Canadien de Montréal à l’été 2013. Lorsqu’il a apposé sa signature au bas de son contrat de deux saisons, il se voyait connaître du succès avec l’équipe de son enfance. Il réalisait un rêve.

Mais sa relation avec Michel Therrien l’a peu à peu éloigné de son objectif, soit celui de performer avec le Canadien.

Brière a écorché son ancien coach dans sa biographie parue en 2017.

Disons que des conflits, il en a vécu beaucoup avec Therrien.

« Quand je suis entré dans la pièce, [Therrien] s’est mis à me ramasser une fois de plus en me montrant des séquences de jeu […] Il a terminé son intervention en me disant : « Y’a personne dans la chambre qui te respecte! Y’a personne qui veut jouer avec toi! » C’était d’une méchanceté incroyable », peut-on lire dans l’ouvrage co-écrit avec le chroniqueur Martin Leclerc.

Brière a confié dans sa biographie que Michel Therrien le ridiculisait sans le nommer devant les joueurs.

« Tout le monde savait que j’étais le joueur visé […] J’étais embarrassé, gêné, blessé. »

Donc…

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Brière n’a pas semblé très enthousiaste à la suite de l’embauche de Michel Therrien à Philadelphie.

Brière, toujours associé avec l’organisation des Flyers en tant que VP de la filière dans la ECHL, s’est entretenu avec Mario Langlois hier soir (sur les ondes du 98,5 FM). Il n’a pas été surpris par l’arrivée de Therrien, mais il ne s’est (vraiment) pas montré enthousiaste non plus. Therrien a déjà travaillé avec Chuck Fletcher dans le passé et il est un bon ami d’Alain Vigneault.

L’ancien attaquant du Canadien et des Flyers a tout de même énormément de classe et il l’a démontré encore une fois hier soir.

Brière dit vouloir donner la chance à Michel Therrien avant de juger son embauche. Therrien est un homme d’expérience qui est à son meilleur durant les matchs, sur le banc. Ça aidera Alain Vigneault et les Flyers selon Brière.

Il croit aussi que Therrien sera une personne différente en tant qu’adjoint (vs head coach).

Langlois a essayé de piéger Brière à quelques reprises, mais ça n’a pas fonctionné.

À noter que la direction des Flyers n’a pas impliqué Brière dans ses récents changements, mais elle a eu la classe et le respect d’aviser Brière avant de sortir la nouvelle publiquement.

_{^{En rafale}}

– Brière et Langlois ont ri de la rumeur envoyant P.K. Subban à Philadelphie… Imaginant Michel Therrien et P.K. Subban dans le même vestiaire à nouveau!

– On vient d’apprendre que Michel Therrien s’occupera de l’avantage numérique et des attaquants dans ses nouvelles fonctions.

Vous savez tous qu’avant d’être chroniqueur sur DansLesCoulisses, j’étais un rappeur. Si la réponse est non, vous ne devez pas me lire souvent…

Eh bien, j’ai été surpris d’apprendre que Scott Gordon, le nouvel entraîneur par intérim des Flyers de Philadelphie, a déjà rappé dans une chanson… En 1986! Gordon avait 23 ans à l’époque et il disputait sa dernière année de hockey universitaire à Boston College.

En 1986, Boston College s’est rendu en finale du Beanpot Tournament, un tournoi regroupant les quatre universités de la région de Boston (Boston University, Boston College, Harvard University et Northeastern University).

Avant la finale, Gordon et ses coéquipiers ont réalisé une chanson rap (et une vidéo) afin de souligner l’événement : Beanpot Trot. Gordon, gardien de but à l’époque, y apparaît à 1:51, alors qu’il rap… Et fait la split.