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Pollution rime avec asthme

Une analyse de cordons ombilicaux prélevés chez des nouveaux nés new-yorkais laisse croire à des chercheurs des universités de Cincinnati et Columbia que la pollution atmosphérique pourrait modifier le code génétique du foetus et le rendre ainsi plus vulnérable à l’asthme.

Il s’agit d’une première découverte sur l’association entre l’altération du gène ACSL3 et l’exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, communément appelés HAP, lors de la gestation pour expliquer l’asthme.

« Nos résultats démontrent que l’exposition à la pollution peut modifier les gènes lors de cette phase de développement cruciale », a mentionné l’auteur principal, le Dr Shuk-mei Ho.

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Trop de vitamine E nuit au foetus

Une étude, menée auprès de 276 poupons nés avec une malformation cardiaque et 324 bébés en bonne santé, a démontré qu’une surconsommation de vitamine E par la femme enceinte pourrait expliquer la cardiopathie congénitale.

L’auteur de cette recherche, le Dr R. P. M. Steegers-Theunissen de l’Université de Rotterdam, a évalué que les femmes qui prenaient beaucoup de vitamine E lors de la gestation avaient 70 % plus de chance de donner naissance à un enfant avec une malformation cardiaque.

Selon le chercheur, cette vitamine déséquilibrerait les tissus embryonnaires, en modifiant le développement du cœur.

Tous les détails se retrouvent dans la revue scientifique Journal of Obstetrics and Gynecology.

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Les risques liés à l’obésité et la grossesse

Une recherche, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association, mentionne que le risque de certaines malformations congénitales, comme la myélodysraphie qui touche la colonne vertébrale, augmente lorsque la mère est obèse.

« Chez les femmes qui étaient obèses au début de leur grossesse, cette analyse montre pour le foetus une augmentation significative du risque de malformation du tube neural (près de deux fois) et d’anomalie de développement de la colonne vertébrale, une myélodysraphie plus spécifiquement, avec plus d’un doublement des risques », ont fait savoir les chercheurs oeuvrant pour l’Université Newcastle en Grande-Bretagne.

En mesurant l’indice de masse corporelle chez les futures mères, les scientifiques ont observé que le risque de malformation cardiaque ou du tube neural se situait à 0,61 pour 1 000 naissances chez les femmes obèses, comparativement à 0,47 pour les mères ayant un poids santé.

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Les conséquences permanentes de la prééclampsie

Diabète, hypertension artérielle et caillots sanguins, tels sont les problèmes de santé dont risquent de souffrir les femmes enceintes qui ont fait de la prééclampsie lors de leur grossesse.

Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université Yale ont analysé les dossiers médicaux de plus de 11 000 Danoises ayant accouché entre 1978 et 2007.

« Le seul traitement pour venir à bout de la prééclampsie est d’accoucher. Mais nous avons observé que les femmes sont alors plus à risque de souffrir d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 et de caillots sanguins pour le reste de leur vie », a affirmé l’auteur principal, le Dr Michael J. Paidas.

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Une autre conséquence de la cigarette

Selon le Dr Bijay Vaidya et ses collègues de l’Hôpital Exeter en Angleterre, fumer lors du premier et troisième trimestre de la grossesse peut entraîner des conséquences, tant chez la future mère que chez son bébé.

En effet, les chercheurs ont observé que les taux de thyroxine et de triiodothyronine, les deux hormones sécrétées par la glande thyroïde, variaient.

Ce phénomène a pour conséquence d’augmenter le risque de fausse couche, de naissance prématurée et d’affecter le développement cognitif chez le foetus.

M. Vaidya affirme toutefois que les sécrétions de la thyroïde reviennent à la normale lorsque la femme enceinte cesse de fumer lors de la gestation.

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Les complications liées à une césarienne

À moins d’un danger potentiel pour la future mère et son enfant, il vaut mieux ne pas pratiquer une césarienne avant la 39e semaine de grossesse, prétendent le Dr Alan T.N. Tita et son équipe, associés à l’Université de l’Alabama à Birmingham.

Selon eux, le risque de complications, comme des troubles respiratoires, des infections et de l’hypoglycémie, augmente si l’accouchement est provoqué à la 37e semaine de gestation.

13 258 femmes enceintes et ayant accouché par césarienne ont participé à cette recherche publiée dans le New England Journal of Medicine. 35,8 % d’entre elles avaient donné naissance avant la 39e semaine de grossesse.

Les poupons nés à la 37e semaine étaient deux fois plus à risque d’être placés dans des incubateurs et de souffrir de sepsie à méningocoques que les bébés nés à terme par césarienne.

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La cigarette rend agressif

Selon des chercheurs associés à l’Université de Leiden aux Pays-Bas, l’Université Laval et l’Université McGill au Canada, fumer pendant la grossesse augmenterait l’incidence d’agressivité chez l’enfant entre 25 à 40 %.

Le revenu familial semble aussi jouer, alors que les futures mères dont le revenu familial est inférieur à 40 000 $ sont plus à risque.

« Le risque de donner naissance à des enfants physiquement agressifs pour les femmes enceintes dont l’existence est émaillée de comportements antisociaux est de 67 % si en plus elles fument 10 cigarettes par jour durant la grossesse, comparativement à 16 % chez celles qui ne fument pas ou qui fument moins de 10 cigarettes par jour », a précisé le Dr Jean Séguin.

1 745 enfants âgés de 18 mois à 3 ans et demi ont été suivis dans le cadre de cette étude dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Development and Psychopathology.

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Les risques du fixatif

Une étude, publiée dans Environmental Health Perspectives, prétend que l’exposition au fixatif pour cheveux lors du premier trimestre de grossesse pourrait multiplier par deux le risque de malformation, chez le foetus mâle, appelée hypospadias.

471 mères dont l’enfant souffre de cette anomalie et 490 futures mères ont été suivies par des chercheurs de l’Imperial College London, de l’University College Cork et du Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone.

Ce sont les phthalates que l’on retrouve dans les fixatifs qui augmenteraient le risque d’hypospadias lors des trois premiers mois de la gestation. La consommation d’acide folique par la femme enceinte réduirait toutefois cette incidence de 36 %.

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Gare aux kilos en trop durant la grossesse

Prendre plus de 18 kilos pendant la grossesse augmente le risque d’avoir un bébé pesant plus de 4 kilos à la naissance, nous apprend une recherche dont les résultats sont publiés dans Obstetrics & Gynecology.

Selon les chercheurs, 1 femme enceinte sur 5 engraisse de plus de 18 kilos lors de sa grossesse, ce qui leur fait craindre le pire. En effet, les nouveaux nés ayant un poids supérieur à la moyenne sont plus à risque de fractures lors de leur naissance. Cela risque aussi d’être plus compliqué pour leur mère, qui s’expose à des déchirements ou à une césarienne.

De plus, ces enfants, une fois adultes, souffrent davantage d’obésité et de diabète de type 2.

Pour en arriver à ces conclusions, la Dre Jennifer Wu, de l’Hôpital Lenox Hill de New York, a étudié l’état de santé de 41 540 femmes enceintes, à qui l’on a fait passer un test de dépistage du diabète de grossesse.

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Les dangers de l’huile de lin

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, consommer de l’huile de lin durant les six derniers mois de la grossesse multiplie par quatre le risque d’accoucher avant terme, soit avant la 37e semaine de gestation.

Alors que le taux de naissances prématurées est de 2 à 3 % en général, il passe à 12 % quand les mères consomment de l’huile de lin en bonne quantité.

« On pense que ces produits sont sans danger parce qu’ils sont naturels, mais ce sont en réalité des produits chimiques pour lesquels on connaît encore mal les bienfaits ou les risques, contrairement aux médicaments », a indiqué l’auteure de cette étude, Anick Bérard.