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La caféine augmente les risques de fausse couche

Une étude américaine met en garde les femmes enceintes contre les effets de la caféine sur leur futur bébé.

En effet, le risque de subir une fausse couche double lorsque celles-ci consomment plus de 200 mg de caféine quotidiennement. Cette quantité équivaut à deux tasses de café ou cinq canettes de boisson gazeuse.
 
Même son de cloche pour les femmes qui consomment modérément de la caféine, pour lesquelles le risque de fausse couche est de 40 %.
 
Selon le Dr De-Kun Li, auteur principal de la recherche, il est préférable de ne pas consommer du tout de caféine, car le risque d’avortement spontané chute alors à 12,5 %. « Notre message pour les femmes enceintes est le suivant : elles devraient probablement envisager d’arrêter toute consommation de caféine pendant la grossesse », a-t-il mentionné.
 
De son côté, Santé Canada compte se pencher sur cette nouvelle recherche et pourrait revoir ses recommandations voulant qu’une femme enceinte puisse consommer sans danger moins de 300 mg de caféine par jour.

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Moins d’avortements aux États-Unis

Selon un récent rapport, le nombre d’avortements aux États-Unis ne cesse de diminuer.

En 2005, 1,2 million d’interruptions volontaires de grossesse ont été pratiquées, comparativement à 1,6 million en 1990, ce qui représente une chute de 25 %.
 
En 2005, 19,4 femmes sur 1 000 âgées de 15 à 44 ans ont choisi l’avortement. En 1981, cette statistique atteignait 29,3 femmes pour 1 000.
 
Les adolescentes aux prises avec une grossesse non désirée sont également moins nombreuses. Étant de 12,8 jeunes femmes enceintes sur 1 000 en 1990, ce taux glisse à 10 sur 1 000 en 2005.
 
L’étude de l’Institut Guttmacher, spécialisé dans les analyses sociologiques et de santé publique, note que « le taux d’avortement est maintenant à son plus bas niveau depuis 1974. »
 
Parmi les raisons pour expliquer ce taux si bas, on note la hausse des moyens contraceptifs et une plus grande facilité d’accès à la pilule du lendemain, qui doit être consommée dans les 72 heures suivant une relation sexuelle non protégée ou comportant un risque de grossesse.

Toutefois, il n’en demeure pas moins qu’une grossesse sur cinq se termine par un avortement.

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Un test sanguin plutôt que l’amniocentèse

Régen Drouin, un chercheur de l’Université de Sherbrooke, devrait mettre au point un test sanguin qui détecterait les maladies génétiques chez le foetus et éviterait ainsi aux femmes de subir une amniocentèse.

L’amniocentèse consiste à extraire du liquide amniotique afin de déterminer la maturité du futur bébé, le degré de souffrance foetale en cas d’immunisation foetomaternelle et de diagnostiquer une aberration chromosomique, ou le sexe de l’enfant.

Cette opération, surtout pratiquée chez les femmes enceintes de plus de 40 ans, n’est pas sans risques chez la future mère et le bébé et peut causer une fausse couche, une fuite du liquide amniotique, une rupture prématurée des membranes ou pire, la mort du foetus dans l’utérus.

Le simple test sanguin est sans risque pour la femme enceinte et son enfant. Il consiste à extraire lors de la treizième ou quatorzième semaine de gestation les cellules foetales pour ensuite les analyser. La présence accrue de ces cellules dans le volume sanguin, de deux à dix fois plus, permet de détecter la trisomie 21, 13 ou 18.

M. Drouin espère maintenant effectuer des essais cliniques de ce test sanguin.

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L’exposition à l’arsenic liée au cancer

Selon une étude de la Massachusetts Institute of Technology (MIT), le bagage génétique des enfants, dont les mères ont été exposées à une eau contaminée à l’arsenic lors de leur grossesse, se modifie. Cette transformation aurait pour effet d’augmenter les risques de souffrir d’un cancer ou d’autres maladies.

Les chercheurs ont analysé les cordons ombilicaux de 32 mères thaïlandaises qui habitaient une région hautement contaminée par l’arsenic. Ils ont découvert qu’il y avait eu une mutation significative de 450 gènes chez les enfants exposés à l’arsenic.

De plus, l’inflammation du bagage génétique a été observée, ce qui augmente la probabilité de souffrir d’un cancer. Cette découverte devra toutefois être analysée davantage par l’équipe.

L’étude a été publiée le 23 novembre dernier dans le journal scientifique PLoS Genetics.