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Le bébé ressent la dépression de sa mère

Une nouvelle étude parue dans Psychological Science soutient que le fœtus ressent tout de ce que vit la mère durant la grossesse. Si la mère vit une dépression, l’enfant en vivra des conséquences dans sa vie future.

La raison en est que des signaux chimiques sont transmis par le placenta, dont certains concernant l’état mental de la future maman. On savait déjà que la vie intra-utérine était marquée par l’environnement, mais cela ne consiste pas qu’aux effets du rythme cardiaque ou à l’écoute de la musique.

Par exemple, on rappelle que les enfants nés pendant la famine de 1994 en Hollande avaient eu plus de risques de souffrir d’obésité ou de diabète plus tard dans leur vie.

On a, cette fois-ci, remarqué que les bébés ne suivaient pas le même développement si l’état de la mère se trouvait changé avant et après la grossesse. Ainsi, les bébés dont la mère avait été déprimée avant et après leur naissance ne se portaient pas plus mal que d’autres dont la mère était bien.

C’est lorsqu’est survenu un changement que le développement des bébés a été influencé. Les enfants dont la mère avait vécu une dépression durant la grossesse, mais qui s’était sentie mieux après, ou l’inverse, avaient eu un développement plus lent.

Faudrait-il donc laisser une mère déprimée durant sa grossesse dans cet état après la naissance de l’enfant, pour le bien-être de celui-ci? Le vrai problème serait en fait que l’on ne diagnostique pas assez efficacement la dépression prénatale.

L’enjeu est majeur, car la dépression de la mère peut entraîner de futurs problèmes neurologiques ou psychiatriques chez l’enfant.

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L’hypertension est dangereuse pour le bébé

On devrait accorder une grande attention à l’hypertension dès le début de la grossesse. Elle augmenterait les risques, pour le bébé, de naître avec des anomalies de naissance. Selon des chercheurs de la Faiser Foundation Research Institute (Californie), le risque est tout aussi présent si l’on prescrit des médicaments.

Ainsi, comme on nous l’explique dans BMJ, ce ne serait pas un effet secondaire d’un médicament, mais bien l’hypertension elle-même qui induirait un risque d’anomalies.

On reconnaît toutefois certains risques, durant le premier trimestre de grossesse, associés à un médicament contre l’hypertension, les inhibiteurs ACE, mais on en connaît encore peu sur le sujet.

Malgré tout, après avoir évalué le cas de près de 400 000 femmes et leur bébé, on a remarqué un risque un peu plus élevé lorsque la mère avait pris le médicament cité. Toutefois, le risque était comparable si une femme en prenait un autre ou si elle n’en prenait pas du tout.

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Reconnaître la grossesse ectopique

Les conséquences d’une grossesse ectopique peuvent être graves. Le fœtus ne pouvant pas se développer normalement et survivre lorsqu’elle survient, la mère peut se retrouver en danger.

En résumé, la grossesse ectopique signifie que l’ovule n’est pas fécondé dans l’utérus, car il n’a pu parcourir son chemin normal depuis les ovaires. La forme la plus courante de ce type de grossesse est celle qui prend source dans les trompes de Fallope, lisons-nous sur Medic Magic.

Il est important d’en reconnaître les premiers signes afin que l’on puisse être en mesure de vivre une grossesse complète par la suite. Les symptômes hâtifs ressemblent à ceux d’une grossesse courante, soit de ne pas avoir ses menstruations, de souffrir de douleurs aux seins, d’avoir la nausée et d’être fatiguée.

Toutefois, si ces autres symptômes s’ajoutent, il vaut mieux consulter un médecin le plus rapidement possible : saignements, crampes ciblées sur un seul côté et douleurs au bas du ventre.

Dans le cas d’une douleur aigüe et soutenue au niveau du bassin, de l’abdomen, voire à l’épaule et au cou, et d’étourdissements, il faut à ce moment se rendre aux urgences, car on pourrait vivre une rupture des trompes de Fallope, celle-ci due à une grossesse ectopique.

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Les expressions faciales à l’état foetal

Des chercheurs viennent de démontrer que les expressions faciales datent d’avant même la naissance d’un bébé. On en lit le détail dans PloS ONE.

Pour tirer cette conclusion, on a observé des images 4D à la toute fin de la grossesse. Dans le cadre de l’étude ici présentée, les mêmes fœtus ont été suivis après qu’ils aient tous été reconnus comme étant en bonne santé à leur 20e semaine.

Ainsi, des expressions faciales comme rire et pleurer se remarqueraient avant la naissance. Qui plus est, elles deviendraient de plus en plus complexes à mesure que la grossesse avance, soit entre la 24e et la 36e semaine.

Par exemple, à la 24e semaine, les fœtus étaient capables de bouger un muscle de leur visage à la fois, étirant leurs lèvres ou ouvrant leur bouche. Puis, à la 35e semaine, ils pouvaient en combiner, rendant de cette façon des expressions complexes, et surtout reconnaissables.

C’est la première fois que l’on démontre une progression dans le développement des expressions faciales chez le fœtus dans le ventre de la mère, le préparant ainsi à sa vie après l’accouchement.

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Les nausées prédisent le comportement

Une nouvelle étude américaine soutient que les nausées du matin chez la femme enceinte pourraient engendrer certains troubles du comportement, apprenons-nous dans le Journal of Developmental Origins of Health and Disease.

Toutefois, ce lien serait établi lorsqu’il s’agit de nausées extrêmes, lequel problème se nomme l’hyperemesis gravidarum (HG). Dans certains cas, il peut mener à une hospitalisation, voire à un arrêt de la grossesse.

Il semble donc que les enfants dont la mère aura souffert du HG seraient 3,6 fois plus enclins à présenter un trouble bipolaire, de l’anxiété ou de la dépression, une fois l’âge adulte atteint.

Des études précédentes avaient fait un lien entre des nausées persistantes de la future maman durant son premier trimestre de grossesse et des troubles d’apprentissage et d’attention chez l’enfant (à l’âge de 12 ans).

L’hyperemesis gravidarum (HG) serait une cause de malnutrition et de déshydratation, ce qui aurait des impacts sur le développement cérébral du fœtus.

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Des mamans prédestinées aux jumeaux

Une étude parue dernièrement dans Biology Letters amènera certainement de nombreuses discussions. On y apprend qu’une femme qui a des jumeaux porte un enfant plus lourd lorsqu’elle a une grossesse unique.

Précisément, en comparant des données de naissances datant de 1889 en Angleterre et d’autres datant de 1978 et 2009 en Gambie, ont a remarqué qu’une mère de jumeaux avait de plus gros bébés.
 
C’est qu’une grossesse gémellaire augmente le réseau sanguin de l’utérus. Ainsi, les fœtus suivants, même s’ils sont seuls, seront mieux nourris, si l’on peut dire. Fait surprenant, ce lien a aussi été remarqué en sens inverse.
 
En effet, un poids plus élevé a été noté chez les bébés dont la mère n’avait pas encore eu de jumeaux, mais qui allait en porter par la suite. Il est encore difficile d’expliquer pourquoi certaines femmes sont ainsi prédisposées aux grossesses multiples.
 
On penche pour l’influence de la protéine IGF-1, laquelle est en grande partie responsable des grossesses multiples chez les animaux, mais il s’agit encore d’un mystère.
 
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La gomme à la nicotine affecte directement le foetus

Il y a tellement d’études démontrant de plus en plus d’effets néfastes de l’exposition aux produits du tabac, surtout chez les femmes enceintes, que celle-ci ne surprend pas. Magicmaman.com nous rapporte les dangers reliés aux produits dérivés du tabac.

Les futures mères fumeuses sont incitées de toutes parts à cesser de fumer pendant la grossesse. Mieux encore, elles ont tout intérêt, et plus que jamais, à être conditionnées bien avant de prévoir la petite famille.
 
En effet, la dernière étude suggère que même les timbres ou les gommes de nicotine ont un effet néfaste direct sur l’enfant à naître. Déjà que les effets secondaires des timbres affectent les utilisateurs, il va de soi que le fœtus est aussi en danger.
 
Entre autres, le dérivé de nicotine absorbé par le système de la femme enceinte peu entraîner l’hypertension artérielle et des problèmes cardiaques pour le fœtus. Les dommages causés peuvent être permanents.
 
Bien entendu, ces futures mères veulent bien faire et d’autre part, les médecins continuent de leur prescrire des timbres ou des gommes à la nicotine pour cesse de fumer pendant la grossesse. On aurait donc tout intérêt à secouer les médecins avant toute chose.
 
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L’amniocentèse disparaîtra-t-elle?

Les nouvelles méthodes de dépistage de la trisomie 21, entre autres, ont fait baisser considérablement les taux d’amniocentèse. Par exemple, on apprend dans Le Figaro qu’en France seulement, les femmes enceintes y ont eu 30 % moins recours en 2010.

Si l’on pouvait déceler la trisomie 21 uniquement par cette méthode il y a encore quelques années, elle demeurait risquée : 0,5 à 1 % des grossesses se soldaient alors par une fausse couche.

De nos jours, on procède autrement. L’écographie du premier trimestre permet maintenant de mesurer la nuque du fœtus, ce qui constitue un bon indicateur.

Au trimestre suivant – et de plus en plus lors du même premier trimestre –, on fait passer des tests sanguins à la mère. Finalement, si un doute subsiste en regard aux deux tests précédents, on procède à l’amniocentèse.

Bien entendu, on fait le parallèle avec certains autres aspects. L’âge de la femme demeure un facteur influent. Ce type de dépistage combiné permet, en plus d’être moins invasif, de procurer des résultats beaucoup plus tôt que l’ancienne méthode.

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D’autres effets néfastes des pesticides

Selon une nouvelle étude, cette fois menée par le Centre de recherche en santé publique de Valence en Espagne, même une faible exposition aux pesticides durant la grossesse aurait des impacts sur le bébé.

C’est qu’une telle exposition affecterait le développement fœtal, en particulier la croissance. Selon des analyses, pour chaque dixième d’augmentation du pesticide DDT relevé dans le cordon ombilical, le poids de naissance était réduit de 63 grammes.
 
D’autre part, pour chaque dixième d’augmentation d’une substance reliée, le DDE, la réduction du poids de naissance était de 107 grammes.
 
Ces résultats ont été corroborés par des renseignements recueillis auprès de la mère à deux reprises, soit entre la 10e et la 13e semaine de grossesse, puis entre la 28e et la 32e semaine.

Cette recherche a porté sur 494 mères et leur enfant. Les résultats complets sont parus récemment dans Pediatrics.

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Le stress atteint le foetus

Il a souvent été relevé qu’une femme enceinte pouvait transmettre son stress à son bébé, et ce, de plusieurs manières. On apprend maintenant dans Biological Psychology que des marques hormonales ont été remarquées chez certains poupons.

Une recherche de l’Université de Bâle en Suisse a en effet porté sur ce phénomène. En analysant le taux de DHEA, une hormone de stress bien connue, dans les ongles des bébés, on a pu conclure que ceux qui accusaient les plus hauts taux étaient aussi ceux dont la mère avait vécu beaucoup de stress durant la grossesse.
 
La présence de DHEA (ou déhydroépiandrostérone) dans les ongles des poupons prouve que les effets du stress sont transmissibles de la mère au fœtus. Grâce à cette nouvelle découverte, on pourra ensuite prévenir ces effets chez les bébés.

Il ne s’agit donc pas d’un mythe lorsqu’on encourage les femmes enceintes à s’entourer de calme et éviter les situations stressantes pour elles.