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Effets du stress sur le foetus

On sait déjà que l’hormone du stress durant la grossesse peut programmer des effets néfastes sur la santé de l’enfant, même sur celle de la prochaine génération.

Une étude de l’Université d’Édimbourg, en Écosse, nous apprend maintenant que ces effets dépendent de la façon dont ils sont transmis.
 
Ainsi, comme nous le lisons sur Medical News Today, les chercheurs se sont basés sur des modèles animaliers pour reproduire ces effets de l’hormone du stress.
 
Par exemple, les taux de glucocorticoïdes peuvent augmenter durant la grossesse si une femme vit du stress. La conséquence peut en être, tant chez l’humain que chez les animaux, un plus faible poids de naissance et une plus forte pression sanguine plus tard dans la vie.

Donc, en observant ces effets de génération en génération, les chercheurs ont remarqué une transmission d’une génération à l’autre de ces effets. Il semble aussi que l’effet était plus marqué chez la progéniture des rats mâles qui avaient été exposés à une hausse des glucocorticoïdes.

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Dangers de l’alimentation pour le bébé

Des chercheurs de l’Oregon Health & Science University viennent d’expliquer en quoi une alimentation riche en gras durant la grossesse peut comporter un danger pour le bébé.

Comme il est présenté dans Endocrinology, cette étude permet de mieux expliquer pourquoi un tel régime alimentaire augmente le risque de mort intra-utérine.
 
On constate donc que le régime alimentaire américain moyen, riche en gras, fait baisser le flux sanguin de la mère vers le placenta, ce qui peut entraîner des risques pour le fœtus. Avec une alimentation très calorique, l’enfant à naître est donc plus exposé à la mort intra-utérine.
 
De plus, les chercheurs ont remarqué que ce danger n’était pas propre aux femmes obèses; il touche autant celles qui sont minces.

Mentionnons finalement que cette expérimentation a été faite sur des macaques japonais, et ce, en raison de leurs similitudes avec l’être humain.

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Un simple test pour sauver bébé

On apprend dans le New England Journal of Medicine qu’un test de salive pourrait détecter le cytomégalovirus (CMV). On pourrait donc faire éviter le pire à plusieurs bébés naissants.

Le CMV constitue l’infection fœtale la plus répandue dans les pays industrialisés. On accorde à ce virus plus d’infections qui sont très difficiles à détecter. S’il atteint la femme enceinte, il peut entraîner plusieurs problèmes de santé au fœtus.
 
En le détectant plus tôt et plus facilement, on pourrait aussi intervenir plus rapidement, pour ainsi minimiser la perte d’audition ou les dégâts causés quant au développement du langage chez le nouveau-né atteint du cytomégalovirus.

À l’heure actuelle, la plupart des enfants qui sont touchés par ce virus ne reçoivent pas de diagnostic, car il présente peu ou pas de symptômes. De plus, les tests portant sur le CMV ne font pas partie de la routine préventive médicale.

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Un médicament durant la grossesse causerait l’asthme

Selon Santé log, il y aurait un lien clair entre le paracétamol et l’asthme infantile. La prise de ce médicament par la future maman exposerait le fœtus à des risques.

Six études convergent donc pour statuer que le paracétamol est en lien avec l’asthme infantile et la respiration sifflante. En fait, trois de ces études présentent indéniablement une corrélation entre le paracétamol et les problèmes respiratoires.
 
Il semble précisément que les enfants dont la mère a pris ce médicament pendant sa grossesse couraient 21 % plus de risques d’avoir une respiration sifflante.

Toutefois, les chercheurs demandent aux femmes enceintes de ne pas sauter aux conclusions trop rapidement. D’autant plus qu’il existe d’autres facteurs de risque important quant à l’asthme infantile. Par exemple, le tabagisme passif comporte de graves risques pour la santé future de l’enfant.

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Bisphénol A : de nouvelles mises en garde

On s’inquiète encore du Bisphénol A (BPA). Une recherche menée par le Penn State fait état de plus grands risques d’asthme et de difficultés respiratoires chez les enfants dont la mère a été exposée au BPA, lisons-nous sur Santé log.

Les chercheurs ont suivi 367 bébés dont la mère avait un niveau important de BPA dans son urine durant sa grossesse (dans 99 % des cas). Ces enfants ont ensuite été observés sur une période de trois ans.
 
Il semble que les enfants dont la mère avait été très exposée avaient deux fois plus de risques d’avoir une respiration sifflante. Ces résultats ont été obtenus après que les parents aient dû relever toute respiration sifflante de leur bébé, et ce, chaque semestre.
 
Finalement, on a remarqué que le moment de l’exposition au Bisphénol A n’entraîne pas les mêmes effets. Ainsi, la respiration sifflante du bébé serait liée à une présence de BPA dans l’urine de la future maman à 16 semaines de grossesse, alors que rien n’a été remarqué à la 26e semaine.

On a donc conclu que l’exposition au BPA serait plus dommageable en début de grossesse plutôt qu’à la fin.

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Obésité et grossesse : risques d’infection

Comme nous l’apprenons sur Sciences Daily, une étude présentée par les Pediatric Academic Societies fait état d’autres risques encourus par une femme obèse quand elle est enceinte.

Nous connaissions déjà les risques pour la santé même de la femme, mais nous voyons maintenant qu’elle serait moins encline à combattre des infections. On a notamment parlé de chorioamniotite, ce qui comprend des infections du liquide amniotique et des membranes autour du fœtus.
 
L’étude en question comprenait un peu plus de 30 femmes. La moitié d’entre elles étaient obèses, c’est-à-dire qu’elles accusaient un indice de masse corporelle (IMC) de plus de 30. Les autres avaient un IMC situé entre 20 et 25.
 
Au regard des résultats, il semble que les femmes souffrant d’obésité produisaient moins de cellules pouvant combattre les infections. Ainsi, les risques encourus durant la grossesse sont plus grands pour ces dernières.

On s’attend à ce que les recherches se poursuivent à ce sujet.

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Rôle du placenta pour le cerveau de bébé

Une recherche de l’University of Southern California (USC) vient de démontrer que le placenta tient un rôle central dans la synthèse de la sérotonine, ayant donc un impact sur le développement du cerveau du bébé à naître.

En résumé, après que la sérotonine est synthétisée dans le placenta, elle passe par le cordon ombilical jusqu’au fœtus, et de là, se rend à son cerveau en formation.
 
Ainsi, comme nous l’apprenons dans Nature, on pourrait aborder de nouvelles façons de prévenir les maladies cardiovasculaires et les maladies mentales.
 
De plus, on peut voir beaucoup d’espoir dans cette découverte quant à de futures interventions lors de grossesses à risques, quand l’environnement intra-utérin peut présenter des dangers pour le développement cérébral du fœtus.

Rappelons finalement que la sérotonine est un neurotransmetteur qui participe entre autres au développement du pancréas, du cœur et du cerveau.

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L’influence néfaste sur le foetus d’un régime pendant la grossesse

La prise de poids chez la future mère est une préoccupation commune lors d’une grossesse. Bien que l’exercice soit fortement recommandé, quoique de façon modérée, le régime ne constitue pas, pour sa part, une alternative à adopter.

Les résultats de l’étude du professeur Peter Gluckman de l’Institut Liggins, de l’Université d’Auckland, ont été confirmés hier (19 avril) à l’AFP. La corrélation entre le régime durant la grossesse et les risques d’obésité, de maladie cardiaque ou de diabète est si évidente que les chercheurs en sont demeurés sceptiques au début.

« C’est une découverte majeure parce que pour la première fois, nous disposons de données pour travailler sur le régime optimal pour une future maman », a déclaré Gluckman. Les scientifiques de Grande-Bretagne, de Nouvelle-Zélande et de Singapour ont effectué cette recherche relativement au nombre croissant de cas d’obésité chez les enfants de 6 à 9 ans.

Le phénomène, étudié sur le cordon ombilical de 300 bébés, consiste à démontrer l’influence de l’alimentation de la mère et de son impact sur l’ADN de l’enfant. Il s’agit d’un processus nommé « changement épigénétique ». 

En d’autres mots, le fœtus capte le manque de nutriments, dont les hydrates de carbone nécessaires pour l’énergie, et son métabolisme développe un mécanisme qui stocke les graisses plus facilement et conserve cette défense à la naissance.

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L’exposition foetale à l’alcool, pire chez les garçons?

Une récente étude de l’École de médecine de l’Université Northwestern a fait la lumière sur les raisons pour lesquelles les fœtus ne réagissent pas tous également à une exposition à l’alcool.

Si certains bébés ne connaissent aucun problème de santé lorsque leur mère consomme de l’alcool durant sa grossesse, d’autres souffriront pourtant du syndrome d’alcoolisme fœtal. Il semble d’ailleurs que les garçons y seraient plus vulnérables.
 
Selon les résultats de l’étude parue dans le FASEB Journal, la raison se cacherait dans les gènes. Une variation génétique donnée par la mère à son fils rendrait celui-ci plus fragile quant à la consommation d’alcool, même si elle est minime. La variation ébranlerait l’équilibre des hormones thyroïdes dans le cerveau.
 
On pourrait donc envisager, à la lumière de ces résultats, de créer un supplément alimentaire pouvant réguler lesdites hormones et ainsi corriger les problèmes liés à l’exposition à l’alcool durant la grossesse.

Rappelons finalement que le syndrome d’alcoolisme fœtal se décrit principalement par des problèmes de comportement, d’apprentissage et des troubles physiques.

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Bisphénol A : dangereux pour le foetus aussi

De nouveaux risques de l’exposition au bisphénol A (BPA) ont été découverts. En effet, des chercheurs du CNRS et de l’Inserm ont mené une recherche dont les conclusions portent à croire que de fortes doses de BPA entraînent des dommages au fœtus.

On peut donc lire dans le BMC Developmental Biology qu’une étude a été faite sur des embryons de poisson-zèbre et de grenouille (le xénope). Les œufs ont été exposés à des doses variées de bisphénol A.

Après l’analyse subséquente des embryons, on a pu conclure qu’une quantité importante de BPA avait causé des dommages à l’oreille interne, provoquant ainsi une perte marquée de l’audition.

Les chercheurs ne peuvent pour l’instant établir des liens avec l’ouïe de fœtus humains. Toutefois, des résultats de cette expérience, on peut retenir que le bisphénol A provoque des dommages que l’on ne connaît pas encore. Des recherches sont donc à prévoir afin de les découvrir et de les prévenir.

Rappelons finalement que le bisphénol A est une substance chimique utilisée dans la fabrication de certains types de plastiques et de résines. Son utilisation a été interdite l’an dernier dans la fabrication des biberons, au Canada et ailleurs.