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Boire ou ne pas boire d’alcool lors de la grossesse?

Le quotidien La Presse nous apprend l’intention de la Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada (SOGC) de réviser ses recommandations en matière de consommation d’alcool lors de la grossesse.

Ce projet vise à uniformiser les consignes en la matière données par les médecins au pays. « Il existe des incohérences considérables en ce qui concerne la façon dont les professionnels de la santé abordent la prévention, tant pendant la grossesse qu’avant la conception », a déploré la vice-présidente de la SOGC, Mme Vyta Senikas.

Au Québec, le Collège des médecins recommande aux futures mères d’éviter de consommer de l’alcool dès leur intention de tomber enceinte. L’ordre professionnel apporte tout de même la nuance suivante : « Personne non plus ne devrait culpabiliser une femme enceinte qui choisirait de prendre un verre à l’occasion ».

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Un nouveau test pour les anomalies congénitales

Une récente étude, dont les résultats complets sont publiés dans The Guardian, nous apprend qu’un test sanguin s’avère efficace pour détecter des anomalies congénitales comme la trisomie 21, chez le foetus.

Sans risque pour la future mère et son enfant, le test permet d’analyser l’ADN des cellules foetales.
 
Cette nouvelle technique permettrait ainsi de remplacer des tests plus dangereux utilisés pour détecter les malformations, telle l’amniocentèse, qui consiste à prélever du liquide amniotique lors de la grossesse.
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L’exposition aux contaminants lors de la grossesse

Selon une équipe de chercheurs des universités de Montréal et McGill, une exposition aux contaminants environnementaux lors de la gestation affecte le développement des fœtus, particulièrement les mâles.

Parmi les effets observés, on note une diminution de l’action des hormones mâles et une diminution de l’écart du poids à la naissance entre les filles et les garçons.

Chez les nouveau-nés, on observe également plus de malformations congénitales et une diminution de la fertilité chez les hommes.

Prudents, les auteurs de l’étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Epidemiology, croient que d’autres recherches en la matière doivent être menées afin de corroborer leurs résultats.

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Carence de vitamine D chez les futures mères

Le tiers des femmes et plus de la moitié de leur nouveau-né souffrent d’une carence de vitamine D au moment de la naissance, selon la Dre Anne Merewood et son équipe du Centre d’allaitement du Boston Medical Center.

La chercheuse a évalué le taux de la vitamine-soleil chez 433 femmes ayant donné naissance, en le comparant à celui obtenu par le cordon ombilical de 376 bébés, dans les 72 heures suivant l’accouchement.

Ils ont découvert qu’il y avait carence de vitamine D chez 36 % des femmes et 58 % des nouveau-nés.

Il semble que ce phénomène soit même observé chez les participantes ayant consommé des suppléments vitaminiques avant leur grossesse.

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Le valproate, nocif durant la grossesse

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les femmes enceintes prenant du valproate durant la grossesse exposent leur enfant à des retards dans le développement de leur cerveau.

Selon la Dre Kimford J. Meador, professeure de neurologie à la Faculté de médecine Emory à Atlanta, le quotient intellectuel des enfants âgés de trois ans dont la mère a pris le médicament antiépileptique lors de la grossesse était inférieur de six à neuf points.

« Il y a un risque clair lié au valproate et les médecins ont une obligation d’en informer les femmes. Valproate a encore un rôle important à jouer pour traiter l’épilepsie, car les crises de certains patients ne peuvent être maîtrisées qu’avec ce médicament. Cependant, nous recommandons que les femmes épileptiques essayent tout d’abord un autre traitement », a mentionné la chercheuse.

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Les effets de la pollution sur le foetus

Une analyse de dossiers médicaux de plus de 336 000 nouveaux nés a permis à une équipe de chercheurs de l’École de santé publique de l’Université de médecine et dentisterie du New Jersey, de conclure que la pollution atmosphérique ralentit le développement du foetus.

L’équipe du Dr David Rich a analysé le degré d’exposition des futures mères lors de la gestation.

Selon eux, le risque de bébé de petit poids augmente de manière significative à chaque tranche de 4 micromètres de particules dans l’air au cours des premier et troisième trimestres de grossesse.

On ignore toutefois pourquoi la pollution affecte les fœtus, mais certains chercheurs croient que cela est dû à l’activité des cellules.

Tous les détails se retrouvent dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

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Les effets néfastes des pesticides

Les pesticides pourraient faire croître le risque de malformations chez le foetus, croient des chercheurs américains de la Faculté de médecine de l’Université d’Indiana.

Selon eux, les bébés conçus au printemps et à l’été enregistrement un taux plus élevé de malformations, alors que c’est à cette période de l’année que l’on retrouve le plus de ces produits chimiques dans les eaux de surface.

Le Dr Paul Winchester et son équipe ont analysé les dossiers médicaux de 30,1 millions de petits Américains nés entre 1996 et 2002. Ils ont découvert une association entre des taux élevés de malformations congénitales et les mères ayant eu leurs dernières menstruations entre avril et juillet avant de tomber enceintes.

« Les observations du Dr Winchester sont très importantes, car elles soulèvent la question concernant le danger que peuvent représenter ces produits chimiques lors de la grossesse », a commenté le Dr James Lemons à propos de cette étude.

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Une malformation cardiaque liée à la mère

L’équipe du Dr Pirooz Eghtesady, de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, croit avoir trouvé une explication à l’hypoplasie ventriculaire gauche chez le bébé.

Selon eux, les poupons nés entre avril et juillet sont plus à risque de souffrir de cette malformation cardiaque et ce phénomène serait attribué à un simple virus chez la mère lors de la grossesse.

1 500 nouveaux nés ont participé à cette étude qui a duré près de 10 ans.  

« Les changements de saison sont considérés comme un facteur important pour expliquer la maladie », laissent entendre les chercheurs, qui croient qu’une bactérie de type streptocoque non traitée lors de la gestation pourrait être en cause.

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Les dernières statistiques en matière de maternité

Le rapport intitulé Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, publié hier (24 mars) par l’Agence de la santé publique du Canada, fait état des dernières statistiques concernant les femmes enceintes.

Parmi les conclusions, on apprend que le taux de césariennes élevé inquiète les autorités et que les futures mères devraient être mieux informées à propos des différentes options, comme les épidurales.

« Nous avons tendance à faire trop d’interventions pendant le travail et l’accouchement. Notre taux de césariennes est en hausse. Nous déclenchons, accélérons le travail et nous utilisons beaucoup l’épidurale », a déploré l’un des auteurs de ce rapport, la Dre Beverley Chalmers.

Selon l’agence fédérale, ce type d’interventions peut augmenter les complications. « Je pense qu’on devrait revenir à une approche plus naturelle. La technologie, c’est fantastique et c’est vraiment important quand les femmes en ont vraiment besoin. La question est combien de femmes ont besoin de tant d’interventions », a conclu la Dre Chalmers.

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Le diabète gestationnel cause des troubles de langage

Selon la Dre Ginette Dionne et son équipe, de l’Université Laval à Québec, le diabète de grossesse pourrait entraîner des retards dans le développement du langage chez l’enfant.

Pour en arriver à ces conclusions, la Dre Dionne a travaillé avec 221 enfants dont la mère avait fait du diabète gestationnel durant leur grossesse et 2 621 bambins dont la mère n’a pas souffert de ce trouble.

Il en résulte que les 221 bambins ciblés avaient des résultats moins élevés aux tests qui mesuraient leur niveau de langage.

L’éducation de la mère peut aider à compenser les troubles du langage, selon la Dre Dionne, mais, pour elle, il ne fait pas de doute que le diabète gestationnel affecte le langage de l’enfant.