L’insuffisance hépatique sévère est un syndrome rare et très grave, et des adultes comme des enfants en sont atteints. Or, on lit une analyse sur Medscape qui remet en cause, entre autres, la transplantation du foie chez les enfants touchés.
Le fait est que les enfants qui bénéficient d’une greffe accusent encore, malgré l’intervention, de hauts risques de décès. De plus, les jeunes malades doivent souvent faire face à une longue liste d’attente pour une transplantation.
On explique donc que l’insuffisance hépatique sévère, chez l’enfant, doit être soignée selon une approche multidisciplinaire. Rappelons que la cause sous-jacente du syndrome demeure indéterminée dans de nombreux cas.
Malgré tout, dans le cas d’une insuffisance hépatique infantile, il faut recourir à des soins et envisager la transplantation le plus rapidement possible quand même. Ce syndrome entraîne une rapide détérioration neurologique, et plusieurs organes peuvent en subir les ravages en peu de temps.
Des chercheurs, après avoir analysé des humains tant que des souris, ont constaté des signes moléculaires quant à l’atrésie des voies biliaires chez l’enfant, lit-on dans le Journal of Clinical Investigation.
Cette maladie hépatique a pour effet de détruire les voies biliaires du foie, et ce, durant les premiers mois de vie. Elle est engendrée par une activation exagérée du système immunitaire après la naissance.
Il s’agit de la cause la plus courante des maladies graves du foie chez l’enfant. Ceux qui en sont touchés ont souvent besoin d’une greffe du foie avant l’âge de deux ans.
Au cours de leurs recherches, les chercheurs ont réussi à arrêter le processus qui engendre la maladie, ce qui a eu pour effet d’empêcher les séquelles.
Des expérimentations humaines sont toutefois nécessaires avant d’établir un nouveau processus thérapeutique auprès des bébés atteints.
On lit dans Pediatric Research que les effets de l’embonpoint sont nombreux chez l’enfant. Des chercheurs ont découvert une autre influence de l’indice de masse corporelle (IMC) de la future maman.
C’est qu’un IMC élevé durant la grossesse aurait des répercussions encore plus importantes que l’on croyait jusqu’ici. Ainsi, un bébé né d’une mère en surpoids sera non seulement plus gros et aura plus de gras dans la région de l’abdomen, il aura aussi une plus grande quantité de gras dans son foie.
De plus, même si l’indice de masse corporelle de la mère demeure dans les normales, il peut tout de même influencer la quantité de gras que le bébé accusera à sa naissance. On soutient aussi que ce lien pourrait exposer l’enfant à de plus grands risques de problèmes métaboliques.
Cette étude a porté sur 105 nouveaux nés dont on a déterminé l’indice de masse corporelle. L’IMC de leur mère avait été évalué avant leur naissance.