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Une équipe de l’Institut Taub de l’Université Columbia vient de découvrir que le bon cholestérol diminuerait le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Les chercheurs en question ont analysé un échantillon sanguin de 1 130 personnes âgées de 65 ans et plus. Les participants ne présentaient aucun antécédent de maladies cognitives ou de démence.
Ceux qui avaient les plus hauts taux de bon cholestérol (lipoprotéines de haute densité ou HDL) couraient 60 % moins de risques de développer l’Alzheimer. Ce taux de risque est indépendant de la prise de médicaments.
Les présentes découvertes, parues dans Archives of Neurology, ouvrent une nouvelle voie à la compréhension et à la prévention de cette maladie que l’on ne connaît que très peu encore.
En ce moment, 120 000 Québécois et Québécoises sont atteints de la maladie d’Alzheimer. On prévoit que d’ici une génération, 250 000 en souffriront.
Rappelons que les HDL redirigent le cholestérol de l’organisme au foie, où il est détruit, tandis que les LDL (lipoprotéines de basse densité ou mauvais cholestérol) font l’inverse.
Il est commun de croire qu’il est mauvais pour le foie des enfants d’ingérer de l’acétaminophène (plus couramment, le Tylenol).
Or, des chercheurs du Centre antipoison et antidrogue Rocky Mountain de Denver ont prouvé le contraire, comme vu dans leurs résultats parus dans le journal Pediatrics.
Lorsque donné de façon adéquate, le Tylenol n’a aucun effet sur le foie des enfants. De plus, aucun lien n’a pu être établi entre ce médicament et l’apparition de l’asthme et des allergies.
Le Dr Eric Lavonas et ses collègues ont observé 32 000 enfants qui avaient tous reçu de l’acétaminophène dans les 24 heures précédentes. Sur le lot, 10 enfants présentaient des lésions au foie.
Malgré tout, aucun des enfants de l’étude ne présentait des lésions au foie liées au Tylenol. Les seules différences observées seraient dues à des irrégularités survenues en laboratoire.
De l’espoir contre l’hépatite E
Les scientifiques constatent qu’il est réellement important de manger à heures fixes afin de favoriser une meilleure digestion et ajoutent cette fois une bonne raison.
Des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies en Europe viennent en effet de découvrir que les gènes du foie fonctionnent mieux lorsqu’on mange à des heures fixes.
Selon l’article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, les milliers de gènes du foie sont activés après qu’on ait mangé et non selon un rythme biologique défini comme on le croyait auparavant.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé deux types de souris, un groupe présentant une mauvaise horloge biologique et un groupe de rongeurs normaux. On a étudié les gènes des deux groupes lorsqu’ils mangeaient et aussi lors de jeûnes.
Les souris avec une horloge déficiente la ramenaient à la normale avec un régime alimentaire régulier et les gènes des souris au rythme normal ne fonctionnaient que très peu lors de jeûnes.
Ainsi, l’activation dépend donc de l’horaire de nos repas. Plus celui-ci est précis et régulier, mieux les gènes du foie fonctionnent et favorisent une meilleure digestion.
La tique contre le cancer
Selon la biologiste Ana Marisa Chudzinski-Tavassi, de l’Institut Butantan de São Paulo, l’Amblyomma cajennense, une tique qui suce le sang, pourrait être un traitement envisagé pour le cancer de la peau, du foie et du pancréas.
Les chercheurs brésiliens ont découvert qu’une protéine, appelée Facteur X actif et contenue dans la salive de la tique, détruit les cellules cancéreuses sans toucher aux bonnes cellules.
La Dre Chudzinski-Tavassi a découvert par hasard les vertus de cette protéine alors qu’elle travaillait sur les propriétés anticoagulantes de la salive de la tique, qui s’apparente à l’anticoagulant TFPI qui ralentit la croissance des cellules.
« Si je traite quotidiennement une petite tumeur d’un animal pendant 14 jours, cette tumeur ne se développe pas et même, elle diminue. La masse de la tumeur diminue. Et si vous la traitez pendant 42 jours, la tumeur disparaît complètement », a mentionné la chercheuse qui a déposé une demande de brevet pour sa découverte.
La Presse nous apprend que de plus en plus d’enfants au Québec sont touchés par des maladies du foie. À titre d’exemple, une hausse de 20 à 30 % a été enregistrée chez les jeunes patients ayant fréquenté le Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine au cours des dix dernières années.
« Nous sommes devenus le centre de référence provincial, donc c’est normal que l’on reçoive plus de patients. On traite tout de même beaucoup plus d’enfants qu’avant », a déploré le Dr Fernando Alvarez, hépatologue-pédiatre au CHU Sainte-Justine.
Parmi les maladies, il y a une hausse des diagnostics d’hépatite auto-immune. « Dans le cas de cette maladie, le système immunitaire des enfants attaque leur propre foie. On vit dans un monde aseptisé. On est moins en contact avec des bactéries. On est moins immunisé. L’hépatite auto-immune connaît une hausse dans plusieurs pays du monde », a ajouté le Dr Alvarez.