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Vouloir le jouet d’un autre est une affaire cérébrale

Il n’est pas question ici que l’objet soit plus beau, plus coloré, plus performant, plus utile ou plus gros. Il s’agit plutôt du fait que la valeur accordée à un objet augmente quand celui-ci est désiré par quelqu’un d’autre.

Cette convoitise vers un objet déjà désiré est également appelée le désir mimétique. Il est vécu tant par l’enfant que par l’adulte.

Les mécanismes cérébraux seraient plus en activité lorsqu’il est question du bien d’autrui ou lorsqu’un objet est désiré par quelqu’un, révèlent des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Grâce à l’enregistrement de l’activité cérébrale par IRM de 116 adultes de 18 à 29 ans, les experts ont démontré que les objets désirés ou convoités par une personne dans une vidéo, comme l’image d’un homme affamé qui pointe une appétissante pointe de gâteau, ont obtenu de meilleurs résultats que les objets présentés seuls. Les participants devaient noter de 1 à 10 le niveau de désirabilité d’une image.

Cette étude vient confirmer que l’activation des neurones miroirs, qui se produit lorsqu’une personne voit quelqu’un d’autre faire un geste, et l’activation du système cérébral des valeurs, lorsque l’individu observe un objet attirant, sont bien réelles, indique le site Famili.fr.

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Les secrets du cerveau de la future maman

Une très intéressante étude parue dans Neuron nous explique de façon scientifique pour quelle raison une femme enceinte se retrouve avec un odorat plus fin et une ouïe plus performante.

La future maman perçoit les odeurs et les sons différemment en raison de modifications de la fonction cérébrale. Les nouvelles capacités de la femme sont liées à des changements neuronaux, ce qui permettra entre autres à la mère de mieux comprendre les appels de détresse de ses petits.

On en connaît encore très peu sur ce fascinant sujet, même si l’on sait que certains changements au cerveau sont directement liés à la grossesse. On commence à peine à comprendre l’impact de ces changements sur les capacités sensorielles ainsi que sur certains comportements de la femme enceinte.

En se basant sur des animaux (des chiens, des souris), des chercheurs ont analysé si le cortex auditif primaire pouvait représenter la région particulière à l’intégration des sons et des odeurs. Rappelons que le cortex auditif primaire est impliqué dans la reconnaissance des sons, notamment.

Leurs résultats suggèrent que la grossesse est liée à une forme encore jusqu’ici non identifiée de processus multisensoriel se déroulant dans le cortex auditif. Devenir maman rendrait donc la femme attentionnée envers ses petits, biologiquement parlant.