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Un nouveau dispositif pour remplacer les forceps

L’Odon Device (dispositif d’Odon) a été inventé par Jorge Odon, 59 ans, un mécanicien automobile argentin. Celui-ci, comme l’indique Science World Report, a été inspiré par une vidéo sur YouTube, où quelqu’un retirait le bouchon d’une bouteille de vin à l’aide d’un sac de plastique.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le dispositif est en phase de test en ce moment. « L’Odon Device est prometteur pour les milieux de la santé en région rurale, où les installations ne permettent pas toujours d’être équipés, entre autres pour pratiquer une césarienne », a déclaré la directrice générale, Dre Margaret Chan.

« S’il est approuvé, le dispositif sera le premier nouvel outil à se substituer aux forceps et à la ventouse, qui ont été introduits il y a plusieurs siècles. »

Le fonctionnement utilise des manchons de polyéthylène fixés autour de la tête du bébé pour aider son passage lors de l’accouchement. Il serait utilisé en cas de complication uniquement. Un mince filet d’oxygène serait acheminé au bébé pendant la procédure.

Vous pouvez visualiser la vidéo du fonctionnement de l’Odon Device, qui sera mis en marché par Becton, Dickinson and Company.

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Les forceps sont moins dangereux que la césarienne

L’accouchement avec forceps, un instrument obstétrical en forme de pince employé pour saisir la tête de l’enfant, présenterait moins de risques neurologiques pour le bébé que les autres techniques, selon une étude américaine publiée dans Obstetrics & Gynecology.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont suivi plus de 120 000 femmes enceintes de leur premier enfant.

L’accouchement avec forceps a diminué de 55 % le risque de convulsions néonatales par rapport aux autres techniques.

Autre point intéressant, les bébés nés à l’aide de ces instruments avaient 39 % moins de risques d’avoir un score d’Apgar inférieur à 7 après 5 minutes, par rapport à la ventouse et à la césarienne, explique Famili.

Le test d’Apgar est un système de notes qui mesure la vitalité du bébé. Il permet de déterminer rapidement s’il a besoin d’un traitement d’urgence.

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L’utilisation des forceps remise en question?

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire nous fait part d’une étude ayant visé le matériel médical utilisé dans le cadre de certains accouchements. Elle a porté sur plus de 500 naissances en France.

On y apprend que les femmes qui subissent une césarienne sont plus exposées que les autres à la contamination. Celles avec qui l’on doit recourir aux forceps seraient, elles aussi, plus à risque d’être contaminées.

Après avoir analysé 279 échantillons, des chercheurs ont remarqué que chez ces femmes, la concentration en bisphénol A (ou BPA) et en phtalates dans l’urine était plus élevée que chez les autres.

Ces résultats ne sont évidemment pas à prendre à la légère. Les risques de l’exposition à ces substances ne cessent d’être démontrés.

Le bisphénol A et les phtalates sont de plus en plus confirmés comme étant des perturbateurs thyroïdiens. Ils auraient aussi des impacts sur la reproduction et le développement cérébral.

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Hausse des césariennes : premières explications

Au cours de la dernière décennie, les accouchements par césarienne se sont multipliés. Une nouvelle recherche fait un peu de lumière sur les raisons pouvant expliquer cette explosion des cas.

Menée par l’Université Yale, l’étude a porté sur 30 000 naissances survenues entre 2003 et 2009. Elle a permis de remarquer que si la moitié des césariennes survenaient lors de la naissance d’un deuxième enfant (étant lui aussi né de cette manière), l’autre partie concernait un premier accouchement.

Parmi les raisons d’une telle procédure, on compte le travail de l’accouchement plus lent, de même que l’état du rythme cardiaque fœtal.

La hausse des césariennes peut aussi s’expliquer par les cas d’éclampsie, la venue de jumeaux et un poids de naissance élevé, car ces cas sont plus nombreux aujourd’hui que dans les années 70.

Mentionnons finalement que les spéculations concernant le plus rare recours aux forceps et à la ventouse ne pourraient expliquer l’augmentation citée, de même que le choix personnel de la femme. Les césariennes prévues par la mère ne représentent qu’une petite partie de la hausse, soit 8 %.

Les résultats complets de cette analyse sont parus dans Obstetrics & Gynecology.

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S’administrer son épidurale soi-même?

On propose depuis peu une nouvelle façon d’accoucher : la femme déciderait elle-même de sa dose d’épidurale ainsi que du moment de l’injection.

Selon Radio-Canada, des médecins suggéreraient fortement cette nouvelle méthode, car elle faciliterait l’accouchement. La femme aurait la maîtrise sur l’administration de son épidurale à l’aide d’un bouton.

Cette façon de faire diminuerait les interventions médicales. En effet, après avoir observé 270 accouchements, on a remarqué que la dose d’épidurale utilisée était moindre chez les femmes ayant décidé elles-mêmes le moment de l’injection.

Mentionnons que parmi les participantes, le tiers avaient le pouvoir sur leur injection de l’anesthésique à l’aide d’un bouton.

On aurait aussi remarqué que dans le cadre de cette méthode, les forceps et les ventouses avaient été moins souvent utilisés, ce qui rend les naissances moins traumatisantes pour les bébés.

Bien que plusieurs médecins affirment qu’il n’existerait aucune différence entre les deux façons d’accoucher, des chercheurs sont des partisans de cette nouvelle méthode et l’ont confirmé lors du récent congrès de la Société de médecine fœtale maternelle à San Francisco.