En 2009, le Forester sera remis au goût du jour et entrera dans le monde des multisegments, une catégorie dont la création lui revient presque. Cette troisième génération définit plus clairement les attributs d’un sport utilitaire avec la position de conduite haute, l’espace intérieur plus généreux et polyvalent ainsi que le confort, l’insonorisation et l’efficacité énergétique d’une berline.
Il repose sur une toute nouvelle plate-forme plus longue et plus rigide formée d’acier à résistance, ce qui a permis de libérer plus d’espace intérieur tout en accroissant la sécurité.
Enfin, Subaru semble s’être trouvé une identité qui relie ses nouveaux véhicules et permet de reconnaître la marque nippone. La calandre plus présente est maintenant harmonisée avec l’Impreza, les ailes fortement sculptées apportent une touche de design à laquelle Subaru ne nous avait pas habitués par le passé. J’ai remarqué que les portières bénéficient d’un cadre pour les vitres, ce qui améliore l’insonorisation et la rigidité. La visibilité a été améliorée tout autour du véhicule : la vitre de la lunette arrière a été abaissée au point où l’on peut apercevoir un objet d’un mètre à un mètre de distance. En comparaison, il faut 4,5 mètres au Honda CR-V pour laisser voir le même objet. Dans l’ensemble, le Forester affiche un style plus moderne qui correspond bien à la nouvelle mode des multisegments.