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Parcs Canada veut attirer les campeurs urbains.

Depuis la saison 2007-2008, la moyenne de campeurs visitant l’un des parcs nationaux du Canada a connu une baisse de 9 % et l’administration fédérale veut maintenant attirer sur ces lieux sauvages une clientèle urbaine composée de gens qui n’ont peut-être jamais planté une tente de leur vie.

Des parcs aussi prestigieux que celui de Banff et Jasper en Alberta, le Pacific Rim en Colombie-Britannique ou même le splendide Cape Breton Highlands de la Nouvelle-Écosse ont enregistré des baisses d’achalandage.

« La population du Canada est devenue très urbaine, dit Gloria Keyes-Brady, une spécialiste en tourisme à Parcs Canada. Il y a quelques décennies, les gens allaient camper avec leurs parents. Ce n’est plus la tendance maintenant. »

Déjà, le parc Forillon, au Québec, commence à offrir des séjours dans une yourte sur son territoire. La yourte est un abri circulaire utilisé par le peuple nomade mongol et turc en Asie Centrale. La particularité de la yourte est que sa grandeur permet d’y installer un foyer et un mobilier. Elle est habituellement moins haute qu’un tipi, mais beaucoup plus grande. Sa toile est notamment tenue par beaucoup plus de bois que l’abri des Indiens d’Amérique et sa version moderne est dotée d’un plancher de bois légèrement surélevé.

Au printemps prochain, un test sera effectué au parc Jasper, alors qu’on y installera des tentes permanentes entièrement équipées, elles aussi avec un plancher de bois.

Si l’expérience s’avère concluante, Parcs Canada pourrait être tenté d’installer ce genre d’habitation saisonnière dans plusieurs de ses parcs, histoire d’attirer une clientèle qui recherche l’expérience de la nature sans trop se sacrifier au niveau du confort.