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Fashion Week Milan : les temps forts du week-end

Roberto Cavalli
La maison italienne ne jure que par le noir cette saison, uniquement agrémenté de petites touches de couleurs, mais en infime quantité. Imaginée par Yvan Mispelaere, cette nouvelle collection fait également la part belle aux tailleurs en tweed et aux robes ornées de perles, de broderies, de plumes ou encore de franges.

Jil Sander
Le volume était à l’honneur chez Jil Sander, qui a joué sur les formes et les coupes. Contrairement à beaucoup de défilés, on a vu beaucoup de teintes claires et de matières nobles, mais légères comme le cachemire. Un vrai travail a été fait sur les manteaux, pièces les plus originales de cette collection.

Marni
Consuelo Castiglioni a elle aussi joué la carte du volume, avec des pièces XXL aussi sublimes que confortables, parfois proches du jogging. Le « black & white » était également très présent, avec des modèles imprimés, ornés de volants ou enrichis de fourrure.

Dolce & Gabbana
Domenico Dolce et Stefano Gabbana en ont mis plein la vue aux invités avec des couleurs vives, aux imprimés riches, tout droit sortis d’un conte de fées. Si l’on ne devait retenir que trois pièces : les manteaux déclinés en de multiples matières nobles, les robes type tapisserie et les capes.

Missoni
La collection Missoni a poussé l’imprimé graphique à l’extrême, avec notamment beaucoup de patchworks. Même les chaussettes laissent apparaître des couleurs vives via de larges ou fines bandes. La maison italienne a elle aussi mis la fourrure à l’honneur. Côté accessoires, les bottines – toujours colorées – et les chapkas étaient au rendez-vous.

Salvatore Ferragamo
Retour aux tons sombres avec la collection Automne-Hiver de Salvatore Ferragamo, qui présentent des pièces avec de légères touches scintillantes. Ferragamo joue aussi beaucoup sur les imprimés, parfois légèrement délavés et toujours dans des teintes obscures.

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Fashion week de Milan : temps forts des deuxième et troisième jours

Prada 

La collection automne-hiver 2014/15 de Miuccia Prada associe douceur et sensualité (robes transparentes) avec une touche hivernale flirtant avec les années 70 (les manteaux en mouton retourné de différentes couleurs). La créatrice a assumé la tendance des imprimés modernistes d’avant-guerre tout en ajoutant de magnifiques mailles.

Moschino 

Le premier défilé signé Jeremy Scott pour la griffe italienne de toutes les provocations n’a pas déçu. Les marques McDonald’s, Coco Chanel, Bob l’Éponge, Budweiser et Hershey ont toutes trouvé leur place dans ce bric-à-brac kitsch qui devrait plaire aux fashionistas de la planète. 

Blumarine 

Les mannequins très années 70 d’Anna Molinari affichent de magnifiques pièces de soie brodée, des manteaux de fourrure hirsute, des robes plissées métallisées, des combinaisons et de la dentelle toute en transparence. Les décolletés plongeants ne sont pas sans rappeler ceux d’Amy Adams dans American Hustle

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Mode au féminin : les 5 points forts de l’été 2014

La transparence

Cet été, impossible de faire l’impasse sur la transparence, omniprésente lors des défilés de haute couture pour cette saison. Tout est ensuite dans le dosage, la femme audacieuse de Saint Laurent, par exemple, porte des chemises complètement transparentes. Mais la tendance peut se faire plus discrète, passant par de la dentelle sur le décolleté ou un long voile recouvrant une jupe courte, dévoilant les cuisses.

Le relief

Bien que les coupes soient nettes, cela n’implique pas forcément des silhouettes linéaires. Et justement, pour contrebalancer un style épuré, les créateurs ont travaillé, découpé et recousu la matière afin de créer du relief. Ainsi, les volants et franges habillent les jupes, les bustes des robes et des combinaisons, et même les vestes.

Le trompe-l’oeil

Une jupe? Non, un short. Un manteau? Raté, il s’agit d’une robe. Les pièces de cette saison jouent la carte de la dualité. En trompe-l’oeil, elles peuvent ainsi avoir des usages multiples et, surtout, procurer un confort maximal.

Superposition minimale

Inutile de s’embarrasser de plusieurs couches de vêtements, cet été il s’agit de porter un minimum de pièces… Nous forçant, bien sûr, à mise sur la bonne coupe, la couleur et l’imprimé qui s’imposent.

L’allure aérienne

Cette année, on ne verra pas de haut ou de bas dit oversize. L’allure est certes fluide et aérienne, mais sans compromettre la silhouette qui reste sous contrôle, avec une taille marquée, ajustée par une couture ou une ceinture large.

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Fashion Week New York : les temps forts du premier jour

BCBG MAX AZRIA

La maison, qui célèbre cette année ses 25 ans, a choisi de mettre la fourrure à l’honneur, qu’elle soit en lapin ou en renard. On la retrouve partout : les cols et les capes XXL, les vestes style motard ou encore les robes légères dos nu, qu’elle accessoirise à la perfection. D’une façon plus générale, la collection est sobre et élégante, avec des pièces amples dans des tons neutres.

Nicholas K

Nicholas et Christopher Kunz ont également fait la part belle à la fourrure, matière qui pourrait devenir la tendance phare de ces défilés. Ici ce ne sont pas des manchons, mais des capuches fourrées que les fashionistas ont pu découvrir. Autre tendance qui se dessine : les pièces amples, là aussi les capuches étaient XXL, tout comme les manteaux parfois portés sur des ventres dénudés. Côté accessoires, les bottes à lacets ont nettement dominé ce défilé.

Tadashi Shoji

Au contraire des deux maisons précédentes, Tadashi Shoji n’a pas dévoilé de fourrure, misant essentiellement sur le velours et la dentelle. Résultat : la collection est ultra-raffinée, avec des broderies, une multitude de jeux de transparence, des sequins et des tailles marquées. Imprimés et couleurs vives étaient présents, avec notamment du rouge et du bleu, même si les teintes hivernales restaient majoritaires (marron, gris, noir).

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Haute Couture Paris : les temps forts du troisième jour

La maison Vionnet

Le styliste britannique Hussein Chalayan a fait la part belle aux longues robes de soirée et de cocktail pour le retour de la maison Vionnet pendant la semaine de la haute couture. Une fois encore, les teintes pastel étaient de mise, tout comme les matières nobles et fluides : le créateur a notamment choisi l’organza, qu’il a superposé en plusieurs couches, mais également des tissus plus stricts.

Julien Fournié

Délicatesse, féminité et romantisme sont sans aucun doute les mots qui qualifient le mieux le défilé haute couture du styliste français. Intitulée « Premier Frisson », cette collection met en avant des pièces vaporeuses, tout droit inspirées de l’univers de la danse. Les coupes sont réalisées avec grâce, alors que les teintes sont douces (argent, lilas, gris). Peu de pantalons ont été présentés, si ce n’est un modèle à pinces en jacquard, porté avec un top en pierres semi-précieuses.

Giorgio Armani Privé

La maison italienne joue la carte du rétro avec cette collection, présentée par des mannequins arborant un foulard sur la tête. Dominées par un camaïeu de bleu, les pièces jouent sur les volumes avec des hauts, notamment des vestes, assez serrées sur des pantalons ou des jupes oversize pour un rendu décontracté-chic. Sur les tapis rouges, on pourra sans doute apercevoir les robes bustier scintillantes (perles, strass, paillettes) imaginées par la maison, pour un look plus féérique.