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Tailler des silex, mouler des fossiles : deux jours en touriste des cavernes

Pour cette première édition des « Journées nationales des grottes touristiques », l’Anecat (Association nationale des exploitants de cavernes aménagées pour le tourisme) convie le public le 12 et le 13 avril à découvrir la vie des grottes avec des professionnels qui animeront des ateliers, conférences, visites, randonnées spéléo, etc.

Troisième pays au monde en matière de tourisme souterrain, derrière la Chine et les États-Unis, la France compte 109 grottes aménagées et ouvertes au public, dont 25 % sont classées Monuments historiques et 70 % sont privées, selon l’Anecat. Un quart des grottes françaises sont préhistoriques.

Une partie des bénéfices de ces Journées sera reversée à l’association Les Enfants de la Lune, vouée à aider les enfants atteints d’une maladie génétique rare qui les contraint à se cacher de la lumière du jour (la Xeroderma Pigmentosum).

Au programme : descente en rappel dans un Aven, descente en tyrolienne, visites casques et lampes vissés au crâne, rencontre avec des spéléologues, expositions photos, ateliers de moulage de fossiles, initiation aux fouilles archéologiques, démonstration de taille de silex ou d’allumage de feu, découverte des animaux cavernicoles…

Le détail complet des activités prévues sur chaque site est consultable sur le site www.grottes-en-france.com.

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Des trésors à Baie-Comeau

Le Jardin des glaciers, un nouveau projet touristique de Baie-Comeau, promet des découvertes étonnantes à ses visiteurs. Entamé en 1994, ledit projet a été complété récemment, pour un coût de 13,4 millions de dollars.

C’est que la vallée des coquillages de cet endroit, d’une étendue de 8 km, est remplie de coquillages datant de l’ère de glace. Ces dépôts fossiles seraient par ailleurs uniques au monde, nous apprend Canoe Travel.
 
Une visite de 45 minutes comprenant un spectacle multimédia est donc proposée aux visiteurs qui se retrouveront plongés dans la dernière glaciation.
 
Mentionnons que la vallée des coquillages a été exploitée durant quelques années, et ce, de manière importante. Durant les années 1940, 400 tonnes de coquillages fossilisés ont été extraites. Cette exploitation est aujourd’hui interdite et la vallée des coquillages est reconnue comme un site préservé.

Il demeure que ces fossiles représentent une étendue impressionnante. On évalue qu’elle mesure 300 mètres de largeur et 180 mètres de profondeur.

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Des fossiles à Montréal

On apprend sur La Presse que certains murs de pierre du Vieux-Montréal cachent de grands secrets. Il s’y trouve de nombreux fossiles d’organismes marins.

La plupart des gens l’ignorent, mais il y a 450 millions d’années, la ville se trouvait plus au sud, soit au niveau de l’Équateur. La mer que constituaient alors les basses terres du Saint-Laurent était remplie d’organismes dont les carcasses se déposaient au fond de l’eau.
 
C’est dans ces mêmes roches sédimentaires qu’a été bâtie une partie de Montréal à partir du XIXe siècle. Certains édifices montréalais sont donc le tableau, de nos jours, de plusieurs cadavres fossilisés.
 
Monsieur Albert Cornu, le directeur de la paléontologie du Club de minéralogie de Montréal (le CMM), a même écrit deux livres sur le sujet. Il nous apprend par ailleurs que des fossiles peuvent être remarqués sur le musée Redpath ainsi qu’à la maison Atholson sur la rue Sherbrooke Ouest.
 
Rappelons-nous aussi que la rue des Carrières, dans Rosemont-La-Petite-Patrie, a fourni, entre 1800 et 1880, la plus grande partie de la pierre grise ayant servi à construire Montréal.

Pour les curieux, sachez que le musée Redpath a répertorié, en 2002, 14 édifices montréalais sur lesquels on peut voir des fossiles. Ce répertoire peut être consulté en ligne en visitant le www.mcgill.ca/redpath.