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Plus de fractures du fémur avec des médicaments contre l’ostéoporose

Santé Canada émet une mise en garde concernant les médicaments pour traiter l’ostéoporose qui contiennent des bisphosphonates, des molécules utilisées notamment dans les médicaments comme Aclasta, Actonel, Diarocal, Fosamax et Fosavance.
 
Les patients et les médecins seront avisés, et des avertissements seront également indiqués sur les emballages.
 
Avec la molécule, les médicaments peuvent causer plus de fractures atypiques du fémur, qui se produisent sous faibles impacts ou même sans impact, et parfois dans les deux jambes, au niveau des cuisses.
 
Les personnes qui prennent des médicaments contre l’ostéoporose et qui ressentent des douleurs inhabituelles au niveau des hanches, de l’aine et des cuisses devraient consulter leur médecin.
 
Sachez que la fracture atypique du fémur ne représente que 1 % des fractures du fémur et de la hanche, par contre.
 
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration était arrivée aux mêmes conclusions que Santé Canada.
 
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Les fruits et légumes pour la solidité des os

Bien que l’on ne puisse prouver hors de tout doute qu’il existe un lien entre une alimentation riche en fruits et légumes et la solidité des os, une étude canadienne laisse penser que ce serait le cas.
 
L’American Journal of Clinical Nutrition publie les résultats de cette étude dirigée par Lisa Langsetmo de l’Université McGill. 3 500 femmes et 1 600 hommes de plus de 50 ans ont participé à la recherche.
 
On a constaté que les résultats étaient plus significatifs chez les femmes. Celles qui avaient mangé beaucoup de fruits et légumes avaient moins de risques de fractures que les autres.
 
« Des enquêtes précédentes ont démontré un lien entre les habitudes diététiques et le risque de problèmes de santé, mais on comprend mal la relation entre ces habitudes et la fragilité du squelette », explique Mme Langsetmo.
 
En augmentant de 40 % les aliments riches en vitamines et minéraux dans l’alimentation, on diminue les risques de fracture de 14 % chez la femme.
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Trop peu de gens avec l’ostéoporose sont traités pour prévenir les fractures

Ostéoporose Canada vient de publier son dernier rapport concernant la maladie au pays.
 
L’ostéoporose touche pas moins de deux millions de Canadiens, soit une femme sur quatre et un homme sur huit de 50 ans et plus.
 
On constate toutefois qu’une infime partie de ces gens reçoivent des traitements afin de prévenir les fractures.
 
30 000 fractures de la hanche se produisent chaque année au pays. Celles-ci sont provoquées par la fragilisation des os. Alors qu’on misait auparavant sur le traitement de la maladie, Ostéoporose Canada mentionne que la priorité doit maintenant être la bonne identification des fractures causées par l’affaiblissement des os, car plusieurs ne sont pas bien évaluées et les traitements ne sont donc pas adéquats.
 
On rappelle également qu’une personne ayant subi une fracture en raison de l’ostéoporose est beaucoup plus susceptible d’en subir une nouvelle en raison de ses os fragilisés.
 
Toutefois, moins de 20 % des femmes et moins de 10 % des hommes qui ont eu ce type de fractures reçoivent des traitements appropriés pour prévenir de nouvelles blessures qui causent des douleurs chroniques, d’autres maladies et même, dans certains cas, la mort.