Dimanche soir avait lieu la 24e édition du Gala Québec Cinéma et c’est l’actrice Geneviève Schmidt qui animait la prestigieuse soirée. Lors de cettedite soirée, 14 prix Iris ont été remis. Le film qui a remporté pas moins de 10 trophées est celui de Ivan Grbovic avec Les oiseaux ivres. D’ailleurs, vous pouvez le regarder depuis le plus grand confort de votre foyer comme il est actuellement disponible sur la plateforme Crave.
Pour voir la liste des lauréats et des lauréates de la 24e édition du Gala Québec Cinéma, glissez ci-dessous.
MEILLEUR FILM
Iris du Meilleur film Les oiseaux ivres – micro_scope – Luc Déry, Kim McCraw
MEILLEUR PREMIER FILM
Iris du Meilleur premier film Sin La Habana – Kaveh Nabatian
MEILLEURE RÉALISATION
Iris de la Meilleure réalisation Ivan Grbovic – Les oiseaux ivres
MEILLEUR SCÉNARIO
Iris du Meilleur scénario Sara Mishara, Ivan Grbovic – Les oiseaux ivres
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE | PREMIER RÔLE
Iris de la Meilleure interprétation féminine dans un premier rôle Hélène Florent (Julie) – Les oiseaux ivres
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | PREMIER RÔLE
Iris de la Meilleure interprétation masculine dans un premier rôle Vincent-Guillaume Otis (Éric Asselin) – Norbourg
MEILLEURE INTERPRÉTATION FÉMININE |RÔLE DE SOUTIEN
Iris de la Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien Hélène Florent (Laura Chapdelaine) – Maria Chapdelaine
MEILLEURE INTERPRÉTATION MASCULINE | RÔLE DE SOUTIEN
Iris de la Meilleure interprétation masculine dans un rôle de soutien Claude Legault (Richard) – Les oiseaux ivres
RÉVÉLATION DE L’ANNÉE
Iris de la Révélation de l’année Sara Montpetit (Maria Chapdelaine) – Maria Chapdelaine
MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Iris du Meilleur film documentaire Comme une vague – Marie-Julie Dallaire | Andrée Blais, Marie-Julie Dallaire | Griffinpark Films – Alex Sliman
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | FICTION
Iris du Meilleur court métrage | Fiction
Les grandes claques – Annie St-Pierre | Annie St-Pierre | Colonelle films – Fanny Drew, Sarah Mannering
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | ANIMATION
Iris du Meilleur court métrage | Animation La grogne – Alisi Telengut | Alisi Telengut | Dominique Dussault, Alisi Telengut
MEILLEUR COURT MÉTRAGE | DOCUMENTAIRE
Iris du Meilleur court métrage | Documentaire Perfecting the Art of Longing – Kitra Cahana | Kitra Cahana | Office national du film du Canada – Kat Baulu, Ariel Nasr
Mercredi soir avait lieu la première du plus récent film de Francis Leclerc et de Fred Pellerin, qui a été produit par Antonello Cozzolino, L’Arracheuse de temps. Ce long métrage fantastique se déroulant dans l’iconique village du scénariste, St-Élie-de-Caxton prendra l’affiche dans les salles de cinéma partout au Québec dès le vendredi 19 novembre, et croyez-nous, vous ne voulez pas manquer ça.
Nous avons eu la chance d’assister à la première et peu de mots peuvent décrire à quel point le résultat est percutant. Premièrement, l’histoire du film nous a immédiatement rendues nostalgiques comme la nostalgie est l’un des thèmes principaux du conte de Fred Pellerin. Il faut dire que tout comme celle de Babine, la prémisse de L’Arracheuse de temps en est une des plus originales.
Le résumé que l’on peut retrouver sur le site web officiel du film de Francis Leclerc va comme suit : « Usée par la maladie, la vieille conteuse Bernadette tente de rassurer son petit-fils Fred que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de Saint-Élie-de-Caxton en 1927 : le barbier Méo qui décoiffe son monde, Toussaint le marchand qui compte ses cennes au désespoir de sa femme Jeannette, la belle Lurette, fille du forgeron Riopel, qui étire son enfance jusqu’à 20 ans, Madame Gélinas qui élève ses 472 enfants, le curé neuf qui n’est pas vieux, La Stroop qui nourrit les rumeurs de sorcière à son sujet et Bernadette qui a l’âge de tous les possibles. Une nuit, un éclair s’en prend au pommier de l’église dont la cloche sonne un coup de mauvais augure. La Mort a-t-elle décidé de s’offrir un buffet d’âmes? Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
Adapté du compte de Fred Pellerin du même nom, L’Arracheuse de temps prend une place au sommet de la liste des meilleurs films québécois des deux dernières décennies et non, nous n’exagérons pas.
Même pas un peu.
Au fait, la distribution du film est tellement riche en talents et en crédibilité qu’elle nous fait croire que cette histoire fait bel et bien partie de notre folklore québécois.
La protagoniste est Bernadette et elle est incarnée par l’excellente actrice Jade Charbonneau. Son interprétation est à couper le souffle et elle pourrait même rendre certaines actrices américaines jalouses tellement elle brille dans ce long métrage. Décidément, Jade Charbonneau est une comédienne que l’on n’a pas fini de voir. Une genre de Karine Vanasse, Sophie Nélisse ou encore, Laurence Leboeuf.
Pier-Luc Funk, dans le rôle de Monsieur le Curé, donne une performance remarquable avec son légendaire problème d’élocution qui a fait rire les spectateurs et spectatrices à plusieurs reprises.
Pour ce qui est du personnage du barbier, Méo, interprété par le brillant Marc Messier, il s’agit d’un coup de coeur comme son rôle est tellement attachant malgré son grave problème d’alcoolisme. Un personnage remarquable dont on s’ennuie déjà.
Que dire de Madame Gélinas, interprétée par l’une de nos comédiennes favorites, Geneviève Schmidt. Son rôle est celui d’une femme vivant dans la misère avec ses 472 enfants. Oui, oui, vous avez bien lu. 472 enfants pour madame Gélinas! D’ailleurs, la comédienne est vraiment venue nous chercher dans son interprétation que l’on pourrait décrire comme étant la perfection.
Pour ce qui est de la cinématographie, du son et de l’ambiance du film, il est indéniable que le tout nous a complètement renversés. La qualité de l’image était digne d’un des plus grands films fantastiques et n’avait absolument rien à envier aux oeuvres similaires.
Le son et la musique ont été créés par Fred Pellerin lui-même ainsi que Éloi Pinchaud et elle a grandement aidé à transporter les spectateurs et les spectatrices dans l’univers fantastique réussi de L’Arracheuse de temps.
Pour ce qui est de l’ambiance du film, elle était sombre, mais pas glauque. Elle était intense, mais pas lourde. Elle était dense, mais pas paniquante du tout. C’était comme si Francis Leclerc, Fred Pellerin et Tim Burton avaient eu un enfant ensemble (on le sait que c’est étrange comme exemple, mais nous pensons que ça décrit réellement l’imagerie du film).
L’histoire est narrée par Fred Pellerin ainsi que le personnage de l’incroyable Michèle Deslauriers. D’ailleurs, c’est la narration qui nous a rendus nostalgiques, comme le personnage du petit Fred représente Fred Pellerin en 1988. Pour ce qui est de Michelle Deslauriers, elle incarne le rôle de sa grand-maman malade, qui lui raconte l’histoire de sa jeunesse, prenant place en 1927.
Bien que la mort fasse grandement partie du film, elle n’est jamais imposante et elle nous porte toujours à réfléchir. Au fait, dans L’Arracheuse de temps, La mort n’existe plus et la morale de l’histoire est bien simple : profiter de la vie avant de savoir que vous allez mourir. Une phrase que l’on entend souvent, mais que bien peu de gens mettent en pratique.
D’ailleurs, c’est Roy Dupuis qui incarne le rôle de La mort et il est presque impossible de le découvrir sans lire son nom au générique tellement le maquillage, les effets spéciaux et le costume sont bien faits.
Le film est à la fois philosophique, divertissant, émouvant, drôle et surtout, impressionnant. Francis Leclerc a mis le paquet dans cette mégaproduction et le résultat est incontestable. Ce long métrage s’inscrit assurément parmi les meilleurs films de l’année!
De plus, nous avons l’impression que les personnages de L’Arracheuse de temps représentent tous et toutes une petite partie de Fred Pellerin, comme quoi la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.
L’arracheuse de temps, le prochain film écrit par Fred Pellerin, dirigé par Francis Leclerc et produit par Antonello Cozzolino de Attraction Image, prendra l’affiche partout au Québec le 19 novembre prochain. La pré-bande-annonce avait été révélée la semaine dernière et elle nous fait encore rêver. Voilà qu’hier, le 1er septembre, les affiches officielles des personnages du film sont sorties et nous sommes sans mots.
L’histoire est celle « d’un garçon de 11 ans [qui] s’inquiète pour la vie de sa grand-mère. Usée par la maladie, la vieille conteuse tente de rassurer son petit-fils que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de 1927 qui, par des tours rocambolesques, élimineront la Mort qui les menace. Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
La distribution qui complète ce futur classique est constituée de Jade Charbonneau, Pier-Luc Funk, Geneviève Schmidt, Céline Bonnier, Émile Proulx-Cloutier, Sonia Cordeau, Marc Messier, Michèle Deslauriers, Guillaume Cyr, Marie-Ève Beauregard.
Pour voir quelques affiches du film L’Arracheuse de temps, glissez ci-dessous.
C’est le 19 novembre prochain que nous aurons le bonheur (et l’honneur) de nous plonger dans l’imaginaire de Fred Pellerin, puisque son plus récent film prendra l’affiche partout au Québec. L’arracheuse de temps est une adaptation du conte du même nom écrit par monsieur Pellerin lui-même. Le long métrage sera réalisé par le grand Francis Leclerc et produit par Antonello Cozzolino de Attraction Images.
Tournée à l’automne dernier, la fabuleuse histoire raconte les épopées de Saint-Élie-de-Caxton, un petit village au beau milieu de l’année 1988 où « un garçon de 11 ans s’inquiète pour la vie de sa grand-mère. Usée par la maladie, la vieille conteuse tente de rassurer son petit-fils que la Mort n’existe plus. Son récit fera revivre les personnages extraordinaires du village de 1927 qui, par des tours rocambolesques, élimineront la Mort qui les menace. Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes ».
Un synopsis qui nous fait rêver. Une si belle idée que l’on a hâte de voir le résultat porté à l’écran.
La distribution du film est aussi impressionnante que son histoire et compte Jade Charbonneau, Pier-Luc Funk, Geneviève Schmidt, Céline Bonnier, Émile Proulx-Cloutier, Sonia Cordeau, Marc Messier, Michèle Deslauriers, Guillaume Cyr, Marie-Ève Beauregard.
En attendant le 19 novembre (avec impatience) prochain, voici la pré-bande-annonce de L’Arracheuse de temps qui promet de ne laisser personne indifférent!
La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) a annoncé aujourd’hui les 14 longs métrages de fiction qu’elle soutiendra financièrement dans le cadre de son programme d’aide à la production.
On compte entre autres la comédie écrite et réalisée par Denys Arcand, Testament, qui témoignera « d’une époque où rectitude politique, évolution identitaire, protestations en tous genres, scandales culturels, militantisme et autres tempêtes médiatiques » font partie du quotidien, faisant perdre foi en l’humanité à un homme âgé, forcé de trouver de nouveaux repères.
Robin Aubert a quant à lui obtenu le financement pour Tu ne sauras jamais, un drame qu’il coécrit avec Julie Roy et qui portera sur un homme en fin de vie, isolé dans une chambre d’un CHSLD en pleine pandémie, qui cherchera à retrouver son amoureuse dont il est sans nouvelles et qui loge dans le même établissement que lui.
Louise Archambault pourra, de son côté, réaliser la comédie dramatique Le temps d’un été écrite par Marie Vien, un film qui porte sur un curé qui fréquente les sans-abri de la métropole, alors qu’il est à l’aube de devoir fermer son église. Comme un coup de main du seigneur, le destin lui fera hériter d’une propriété où il pourra amener des itinérants, qui devront, eux aussi, faire face aux locaux et à « leur propre vérité ».
India Desjardins signe son premier scénario — excepté bien sûr les adaptations cinématographiques de ses romans Aurélie Laflamme — avec la comédie romantique 23 décembre, qui sera réalisée par Miryam Bouchard. Ce film de Noël a de quoi particulièrement attirer notre attention, surtout après la sortie de l’essai Mister Big ou la glorification des amours toxiques, qui se penche notamment sur les modèles plutôt négatifs qu’ont pu nous transmettre nos comédies romantiques favorites.
Sophie Dupuis a obtenu le financement pour Drag, un drame qui suivra Simon, une étoile montante du monde de la drag à Montréal, alors qu’il tombe amoureux d’Olivier, le petit nouveau du métier avec qui il développera une relation toxique. En même temps, il renouera avec sa mère, de retour au pays après plus d’une décennie ailleurs… et touchera le fond.
Anne Émond réalisera de son côté La meute, un drame adapté de la pièce éponyme de Catherine-Anne Toupin, qui signera le scénario. L’histoire porte sur Sophie, une femme traumatisée qui se retrouve dans un Airbnb pour fuir sa réalité. C’est là qu’elle fera la connaissance de Martin et de Louise, avec qui elle partagera des soirées arrosées et une complicité grandissante. Mais si elle n’avait pas atterri là par hasard…?
Francis Leclerc a reçu le feu vert pour son film Le plongeur, coécrit avec Éric K. Boulianne et adapté du roman éponyme de Stéphane Larue. L’histoire nous conduira dans « un monde où le sommeil est rare, où les amitiés sont éphémères et où les tentations sont nombreuses », alors qu’un étudiant en graphisme dépendant aux jeux d’argent obtiendra un boulot de plongeur dans le monde de la restauration, où il découvrira un rythme de vie effréné.
Stéphane Lafleur réalisera Viking, une comédie de science-fiction coécrite avec Éric K. Boulianne qui racontera l’histoire d’un professeur d’éducation physique qui a toujours rêvé d’être astronaute et qui se retrouvera à faire partie d’une mission sur Mars où il devra « anticiper les réactions des vrais astronautes confrontés à divers problèmes interpersonnels ». Mais ce travail lui offrira également des révélations sur lui-même.
Kanaval d’Henri Pardo, Pas d’chicane dans ma cabane! de Sandrine Brodeur-Desrosiers, Un goût amer d’éternité de Dominique Chila et Samer Najari, La mécanique des frontières d’Hubert Caron-Guay, La mort n’existe pas de Félix Dufour-Laperrière et Le dernier repas de Maryse Legagneur sont les autres films qui recevront du financement de la SODEC.
La Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) vient d’annoncer la liste des 14 longs métrages de fiction qu’elle soutiendra financièrement dans le cadre de son programme d’aide à la production.
Parmi les films choisis, notons entre autres la comédie écrite par Denys Arcand, Testament. Le film raconte les travers d’une époque où rectitude politique, évolution identitaire, protestations en tous genres, scandales culturels, militantisme et autres tempêtes médiatiques forment la toile de fond d’un récit touchant mettant en scène un homme âgé qui, n’ayant plus foi en l’humanité, découvre pourtant de nouveaux repères, et ainsi son bonheur.
De son côté, Robin Aubert obtient un financement pour aller de l’avant avec le film qu’il a co-scénarisé, Tu ne sauras jamais. Le drame racontera l’histoire de Paul Vincent, un vieil homme en fin de vie, enfermé dans sa chambre d’un CHSLD en temps de pandémie COVID-19. L’attente est longue. Le manque d’effectifs se fait sentir. Sans nouvelles de son amoureuse qui vit aussi dans la même résidence, monsieur Vincent mettra tout en œuvre pour la retrouver. Il sait qu’elle est encore en vie. Il doit la rejoindre.
Le cinéaste Francis Leclerc de son côté pourra mettre en chantier son projet Le plongeur. Adapté du roman à succès de Stéphane Larue, le film raconte un monde où le sommeil est rare, où les amitiés sont éphémères et où les tentations sont nombreuses. Stéphane, étudiant en graphisme à la dérive, évite depuis des mois ses amis, ment et s’endette, aspiré par sa dépendance aux loteries vidéo. L’hiver installé, à bout de ressources, il devient plongeur à La Trattoria. Pendant un mois et demi, il enchaînera les quarts de travail de soir et les doubles avec son mentor, Bébert, ogre infatigable au bagou de rappeur, déjà usé par l’alcool et la drogue. On découvre ainsi le train survolté d’un restaurant à l’approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages. C’est en leur bruyante compagnie que, débordé de toutes parts, le plongeur tente de juguler son obsession en traversant comme il peut cette saison chaotique.
La SODEC a pour mandat de promouvoir et de soutenir le développement des entreprises culturelles au Québec et à l’étranger dans les secteurs du cinéma et de la production télévisuelle, du livre, des métiers d’art, du marché de l’art ainsi que de la musique et des variétés.
Ce n’est pas seulement la magie du temps des fêtes qui guette ce jeudi, mais également celle que l’on retrouve dans la mythique ville de Saint-Élie-de-Caxton. Les Films Séville ont en effet dévoilé une première image de la prochaine adaptation d’un conte de Fred Pellerin, soit L’Arracheuse de temps. Prévue en salle le 19 novembre 2021, cette histoire se déroulant en 1988 promet de survivre à la mort elle-même!
Pour donner le ton à cette production réalisée par Francis Leclerc et mettant en vedette Jade Charbonneau, Pier-Luc Funk, Geneviève Schmidt, Céline Bonnier, Émile Proulx-Cloutier, Marc Messier, Sonia Cordeau, Michèle Deslauriers,Guillaume Cyr et Marie-Ève Beauregard, on nous révèle une Céline Bonnier tout à fait magnifique.
La comédienne incarnera dans le film la Stroop, ou de son vrai nom Steward Troop, la sorcière du village, qui n’en est bien entendu pas une! Selon ce qu’a rapporté Fred Pellerin en entrevue pour La Presse, cette dernière serait en fait « une femme très riche qui est débarquée au village un jour. Elle a vite été sorciérisée parce que les gens n’arrivaient pas à la mettre dans aucune case. On ne savait pas d’où elle venait, elle ne pratiquait aucune religion, elle vivait en retrait, au Lac-aux-Sangsues. En fait, c’était une femme libre, une femme libérée ».
La première image du film semble donc bien marquer l’arrivée de la Stroop à Ste-Élie!
L’Arracheuse de temps suivra un garçon de 11 ans qui ne veut pas voir mourir sa grand-mère, affaiblie par la maladie. Celle-ci tentera de le rassurer en lui relatant les histoires des personnages du village de 1927 qui ont échappé à la Mort dans d’incroyables situations.
C’est mardi prochain le 13 octobre, dans le village de Saint-Armand en Montérégie, que débuteront les tournages du film L’Arracheuse de temps, une adaptation du conte de Fred Pellerin réalisée par Francis Leclerc. C’est d’ailleurs la deuxième fois que ces deux complices se réunissent, ils avaient en effet travaillé ensemble sur Pieds nus dans l’aube en 2017.
« Pour Pieds nus dans l’aube, mon précédent film, j’avais demandé à Fred de venir jouer dans mon carré de sable. Il a accepté l’invitation, il a pris sa pelle et son seau, et on a eu bien du fun. Cette fois-ci, pour L’Arracheuse de temps, c’est lui qui m’a demandé de venir jouer avec lui dans son carré de sable. Comment refuser? On vous prépare tout un château, avec des murs, des voûtes et des tourelles spectaculaires. Avoir la chance de bâtir quelque chose avec Fred est un pur plaisir, un privilège », a déclaré pour l’occasion Francis Leclerc par voie de communiqué.
Venant du conteur de Saint-Élie-de-Caxton, qui a écrit le scénario du film, on peut en effet s’attendre à un récit captivant et rempli de magie qui se déroulera bien entendu dans sa ville natale, en 1988. On y suivra un garçon de 11 ans qui ne veut pas voir mourir sa grand-mère, affaiblie par la maladie. Celle-ci tentera de le rassurer en lui relatant les histoires des personnages du village de 1927 qui ont échappé à la Mort dans d’incroyables situations.
Pour donner vie à ses personnages plus grands que nature, il fallait une distribution composée d’acteurs partageant cette même caractéristique. On retrouvera donc Jade Charbonneau dans le rôle de Bernadette, Pier-Luc Funk dans celui du curé neuf, Geneviève Schmidt incarnera madame Gélinas, Céline Bonnier campera La Stroop, Émile Proulx-Cloutier se glissera dans la peau du marchand Toussaint Brodeur, Sonia Cordeau sera Jeannette Brodeur, la conjointe de Toussaint, Marc Messier personnifiera le barbier Méo, Michèle Deslauriers interprétera la grand-mère Bernadette, Guillaume Cyr deviendra le forgeron Riopel et la fille de ce dernier, Lurette, sera tenu par Marie-Ève Beauregard.
Les tournages de L’Arracheuse de temps se poursuivront aussi au printemps avant que le film ne soit présenté en fin 2021.
Les acteurs Jean-François Mercier, Alexis Martin, Martin Dubreuil, Daniel Pilon, Monique Spaziani, Félix-Antoine Duval et Mani Soleymanlou s’ajoutent à la distribution de la seconde année de la télésérie Marche à l’ombre.
Créée et présentée par Super Écran, Marche à l’ombre se déroule dans une maison de transition qui suit des criminologues dans leurs vies personnelle et professionnelle.
Pour cette seconde édition, Jean-François Mercier, Alexis Martin, Martin Dubreuil et Félix-Antoine Duval interprèteront des détenus du centre, Daniel Pilon joue le rôle d’un juge tandis que Monique Spaziani incarne la mère de Rachel (Laurence Leboeuf).
Les acteurs de Marche à l’ombre, Laurence Leboeuf, Catherine Brunet, Antoine Pilon, Éric Robidoux et Ève Duranceau sont de retour pour cette deuxième saison.
Le tournage de la deuxième saison de Marche à l’ombre a déjà débuté. Toujours réalisée par Francis Leclerc (Les Beaux Malaises, Mémoires affectives), la série de 10 épisodes de 60 minutes sera diffusée à l’automne 2016 à Super Écran.
Après trois ans d’efforts, Fred Pellerin et Francis Leclerc porteront au grand écran le roman de Félix Leclerc Pieds nus dans l’aube.
Selon ce qu’a appris Le Nouveliste, le projet vient de recevoir les subventions gouvernementales nécessaires à sa réalisation.
Le conteur Fred Pellerin agit sur le projet à titre de scénariste. Francis Lecler (Mémoires affectives, Un été sans point ni coup sûr), le fils de Félix, en sera le réalisateur.
Fred Pellerin lève le voile sur Pieds nus dans l‘aube : « Il faut comprendre que Pieds nus dans l’aube, c’est tiré de la vie de Félix Leclerc à 11 ans alors qu’il s’apprête à quitter La Tuque. Comme ça se déroule sur une année complète, ça pourrait impliquer un calendrier de tournage assez compliqué. Il faut aussi trouver les enfants pour jouer les rôles, dénicher les lieux de tournage, etc. J’ai l’impression que le tournage pourrait commencer vers l’automne 2016. »
Celui qui a scénarisé les films Babine et Ésimésac parle de ce nouveau scénario : « Ça parle de l’époque où Félix Leclerc découvre l’amitié, l’attirance envers les femmes et plein de choses qui viennent avec le fait de grandir. En même temps, on sait qu’à la rentrée scolaire suivante, il va quitter La Tuque pour aller dans un collège à Ottawa. Ce n’est pas dans le style du Félix adulte qu’on connaît; c’est un film sur la fin de l’enfance.»