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Bébé et cie

Votre enfant est-il agressif au point d’utiliser les coups?

Le premier de ces outils, selon Parenting Squad, c’est la réaction du parent. Celle-ci doit être calme mais ferme, et ce, malgré la colère.

Comprendre le mécanisme de défense

Il est important pour le parent de comprendre la source de l’agressivité. Bien souvent, l’enfant utilise se poings, car il est incapable d’exprimer autrement sa crainte, sa déception et sa tristesse. Il ne s’agit pas toujours de colère, bien au contraire.

Évitez les déclencheurs

Des situations, personnes ou moments sont propices à des éclats de la part de votre enfant. Évitez-les et tentez de comprendre ce qui cause le changement d’humeur pour le désamorcer les prochaines fois.

Retrait et punition

Dans la mesure du possible, retirez votre enfant de l’endroit où s’est déroulé l’épisode agressif. Insistez sur le fait que vous êtes là pour lui, prêt à l’aider. La communication est votre meilleure alliée. Par contre, il faut sévir dans l’immédiat, en expliquant la raison. Souvenez-vous, la punition doit être représentative de la gravité de ses actions.

Retour sur les événements

Le jour même ou le lendemain matin, revenez sur ce qui s’est passé. Votre enfant doit apprendre à verbaliser ce qu’il a ressenti, afin qu’il reconnaisse lui-même les signes précurseurs de son agressivité.

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Le châtiment corporel rend les enfants agressifs

Une étude à long terme de l’Université du Manitoba et de l’Hôpital pour enfants de l’est de l’Ontario, publiée dans le Canadian Medical Association Journal, révèle que les enfants qui ont été plus souvent giflés, qui ont reçu la fessée ou qui se sont fait souvent crier dessus sont plus susceptibles de reproduire ces gestes avec autrui lorsqu’ils seront grands, et ce, presque sans exception, démontre l’étude.

Les auteurs de l’analyse affirment que les enfants punis physiquement pourraient être contre-productifs. Il semblerait que le châtiment corporel pousse davantage l’enfant à remettre en cause les adultes et à développer des problèmes de santé mentale comme la dépression.

Aujourd’hui, les sociétés ne considèrent plus la punition physique comme le meilleur moyen de discipliner les enfants.

Mentionnons que la fessée est interdite et illégale dans certains pays de l’Europe, comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas. En Grande-Bretagne, depuis 2004, un « châtiment raisonnable » est toléré. Cela signifie que le geste physique ne doit pas laisser de marques ou de rougeurs.

Les chercheurs pensent que les médecins devraient aider les parents à mieux cerner le comportement des enfants, apprendre à se maitriser et adopter des solutions non violentes : des approches efficaces pour la discipline.

Selon eux, beaucoup d’adultes ne comprennent pas ce qui pousse le comportement d’un enfant. « Ils croient que les jeunes sont rebelles, mais ils font tout simplement ce qui est normal pour leur développement », expliquent-ils.