Le Japon se remet péniblement des conséquences de la catastrophe naturelle du 11 mars dernier impliquant la centrale nucléaire Fukushima. En contrepartie, les Philippines en profitent pour créer un attrait touristique en ouvrant la centrale de Bataan aux touristes.
Alors que l’effroi de Fukushima porte les travailleurs philippins à effectuer diverses simulations d’accident nucléaire, le gouvernement accorde l’ouverture des portes de la centrale de Bataan.
Le directeur du tourisme local, Ronald Tiotuico, affirme que l’expérience sera éducative et sécuritaire. En plus du fonctionnement d’une telle centrale, des explications relatives à la catastrophe de Fukushima seront confiées aux visiteurs, qui constateront qu’un tel accident ne peut pas se produire à Bataan. « L’uranium a été retiré il y a longtemps » a confié Tiotuico à l’AFP.
La centrale nucléaire de Bataan a été mise en place par le gouvernement Marcos, au coût de 2,3 milliards de dollars, et nécessite des millions en entretien annuellement. Bien qu’ayant interdit son ouverture en raison de la faille sismique sur laquelle la centrale est assise, il semblerait que le président des Philippines, Benigno S. Aquino III, ait maintenant trouvé un filon lucratif pour en diminuer l’impact financier.