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La fumée secondaire afflige les artères des enfants

L’étude a été menée par trois universités. Celle de Tasmanie en Australie, puis celles de Turku et Tampere en Finlande. L’objectif visait notamment à valider si les maladies cardio-vasculaires peuvent prendre naissance dans l’enfance, et ce, dû à la fumée secondaire du tabac.

Les résultats, publiés dans l’European heart journal, corrobore la théorie évoquée par les chercheurs. Les artères des enfants, une fois l’âge adulte atteint, vieillissent prématurément lorsqu’ils ont été exposés à deux parents fumeurs.

En tout, ce sont 3700 enfants de 3 à 18 ans qui ont été soumis à une échographie artérielle de la carotide, rapporte Topsanté.com. En raison de la dégradation de l’épaisseur du vaisseau, les spécialistes ont établi qu’il existait un risque accru d’athérosclérose et que les artères étaient vieillies prématurément de 3,3 ans.

On rappelle également que les enfants exposés à la fumée secondaire sont doublement plus sujets que leurs pairs à une hospitalisation pour troubles respiratoires.

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Fumée secondaire, responsable de ré-admission à l’urgence des enfants asthmatiques

Les chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center en Ohio, de concert avec l’équipe de chercheurs de la Penn State Milton S. Hershey Children’s Hospital de Pennsylvanie, ont passé en revue l’historique de 600 enfants asthmatiques âgés d’un an à 16 ans.

Ces enfants ont été suivis pendant 12 mois, et les parents ont rempli un questionnaire relatif, entre autres, à la fumée secondaire. Ensuite, on mesurait la cotinine – une substance produite quand le corps est exposé à la nicotine – à l’aide d’échantillons de salive et de sang pour chaque enfant.

Le Dr Robert Kahn, qui a dirigé l’étude, explique l’objectif : « La capacité à mesurer le niveau de cotinine dans la salive et le sang permet l’obtention d’une mesure objective lors de l’admission d’un enfant à l’urgence, et peut être utilisée pour prédire la récurrence future de l’hospitalisation ».

De la totalité des enfants participants, 17 % ont été admis à nouveau à l’urgence à l’intérieur des 12 mois.

Les scientifiques ont réalisé, selon medicalnewstoday.com, que 35 % des parents avaient mentionné une exposition à la fumée secondaire. Pourtant, les résultats du sang et de la salive avaient conclu tout autrement. 56,1 % des résultats sanguins indiquaient une exposition à la fumée secondaire, un total s’élevant à 79,6 % avec l’échantillon de salive.

Donc, chers parents, inutile de mentir, la science détecte désormais si votre enfant a été ou non exposé à la fumée de cigarette.

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5 façons de prévenir les crises d’asthme

Comme l’indique Parenting Squad, la crise d’asthme n’a rien d’une partie de plaisir. Les parents le savent. Les symptômes comprennent une respiration sifflante, de la toux, une respiration rapide et des douleurs thoraciques.

Attaquez-vous aux catalyseurs :

Éliminez la moisissure – Utilisez des produits pour la salle de bain qui éliminent la moisissure et assurez-vous, à priori, de toujours bien assécher la douche. Évitez aussi de mettre des plantes dans les chambres des enfants et utilisez un déshumidificateur dans la chambre.

Diminuez la poussière – Évitez, si possible, les tapis. Sinon, passez l’aspirateur régulièrement et utilisez des sacs hypoallergéniques.

Éloignez les animaux – Soit vous évitez d’avoir un animal de compagnie, soit vous recherchez un animal qui ne perd pas ses poils. Empêchez-le aussi d’aller dans les chambres et évitez la combinaison « animal et tapis ».

Évitez les irritants – En commençant par changer les filtres de ventilation régulièrement, en fermant les fenêtres pendant la période du rhume des foins et en évitant de faire sécher la lessive sur la corde à linge.

Ouste la fumée secondaire – Est-il vraiment nécessaire d’expliquer que la fumée de cigarette est le pire catalyseur pour l’asthme? Aucune fumée ne doit être tolérée à l’intérieur.

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Une loi anti-tabac dans les voitures pour protéger les enfants

Le professeur Richard Edwards, codirecteur d’ASPIRE2025, affirme que le dernier sondage sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire du tabac est peu reluisant. D’autant plus que l’objectif premier de l’entreprise est de garantir une protection complète pour les enfants contre la fumée secondaire d’ici 2025.

En Nouvelle-Zélande uniquement, encore près d’un enfant sur 4 est exposé à la fumée secondaire dans les voitures, et ce, malgré la publicité sur les dangers d’une telle exposition qui circule depuis un moment.

Les résultats, selon MedicalXpress, démontrent que plus de la moitié de ces enfants sont exposés 3 jours ou plus par semaine. En outre, les parents n’ont pas cessé de fumer en voiture.

« Fumer la cigarette dans la voiture représente un danger grave pour la santé des enfants », explique Edwards, qui se demande à quel moment une loi anti-tabac sera mise en place.

Il en appelle au gouvernement. « Nous avons besoin de lois sans tabac spécifiques aux voitures où il y a des enfants, de concert avec d’autres changements majeurs pour diminuer la facilité d’approvisionnement du tabac pour protéger les enfants. »

La recherche a été publiée dans la dernière édition de la revue Tobacco Control.

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Les enfants asthmatiques sont toujours aussi exposés à la fumée secondaire

Tant que les scientifiques n’auront pas établi avec certitude que la cigarette est directement responsable de l’asthme chez l’enfant, il semble que les études continueront à pleuvoir de toutes parts.

Récemment, on a tenté d’établir s’il y avait eu une diminution du niveau d’exposition à la fumée secondaire des enfants asthmatiques entre 2007 et 2010. Or, les résultats de la recherche des Centers for Disease Control and Prevention sont peu encourageants.

En fait, LiveScience mentionne que 54 % des enfants de 3 à 19 ans, aux États-Unis, sont encore exposés régulièrement à la fumée secondaire. Cette statistique demeure pratiquement inchangée dans la dernière décennie.

Conclusion? Même les chercheurs n’arrivent pas à déterminer si ces résultats ont un impact sur l’asthme infantile, rapporte Kenneth Quinto, chercheur au National Center for Health Statistics. Ils ont établi sans équivoque que l’exposition à la fumée secondaire aggrave les symptômes de l’asthme, mais pas qu’il s’agit d’un facteur « responsable ».

Même la fameuse cotinine, ingrédient présent dans la fumée secondaire, n’était pas plus élevée dans les échantillons sanguins des enfants asthmatiques que chez ceux en bonne santé.

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Tabagisme passif et l’agressivité chez l’enfant

Le site Psychoenfants.com publie un article concernant les effets du tabagisme passif sur le comportement des jeunes.

La fumée secondaire ayant une plus grande concentration de polluants que celle inhalée par les fumeurs, c’est elle qui a été mise de l’avant dans cette recherche.

Linda Pagani et Caroline Fitzpatick de l’Université de Montréal ont lancé un sérieux cri d’alarme à la suite de leur recherche sur le sujet. L’étude menée par les deux femmes a analysé 2055 enfants canadiens exposés à la fumée de cigarette, de leur naissance jusqu’à l’âge de 10 ans.

Nous savons depuis longtemps que le tabagisme passif est nocif pour les non-fumeurs, adultes et enfants. Elle est mauvaise pour la santé physique, et les résultats de cette recherche ont démontré qu’une exposition à long terme ou temporaire à la fumée secondaire serait bel et bien liée à des comportements agressifs et antisociaux chez les enfants.

Les chercheuses sont même arrivées à prédire l’agressivité et l’anti-sociabilité des enfants uniquement par ce lien. C’est-à-dire que les troubles comportementaux étaient présents même s’ils n’étaient exposés que pendant la grossesse ou encore s’ils ne venaient pas d’un milieu agressif ou violent.

Le tabagisme passif est donc pointé du doigt directement comme étant une des causes principales de ces troubles comportementaux.

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Interdiction de fumer en voiture – aidons nos enfants

La raison est simple : lorsque l’on fume en voiture, et ce, même les vitres baissées, l’air y est si comprimé que c’est bien pire encore que de fumer à la maison. Plus précisément, santelog.com rapporte que le niveau de particules nocives est 100 fois plus élevé en voiture que dans l’air ambiant normal.

C’est une récente étude menée à l’Université d’Aberdeen qui révèle ces données alarmantes. Les fumeurs qui ont participé à la recherche ont été suivis dans leurs déplacements en voiture. La mesure des particules fines (PM2.5), relatives à la fumée secondaire était relevée chaque minute.

La climatisation ou les vitres baissées, bien que diminuant la concentration des particules fines, n’aidaient pas beaucoup. Le taux dépassait tout de même largement les normes de l’OMS.

Rappelons que les enfants exposés à la fumée secondaire sont à risque de développer des troubles respiratoires, des allergies, otites, etc., puisque leur système immunitaire est plus fragile et leur respiration plus rapide.

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Fumée secondaire : les enfants peuvent développer des problèmes à vie

Une nouvelle étude de l’Université de l’Arizona démontre que la fumée secondaire n’a pas seulement un effet néfaste direct sur le bambin durant son enfance, mais peut aussi s’étirer à long terme et même parfois sur toute une vie.

Les auteurs de l’étude vont jusqu’à dire que l’exposition à la fumée secondaire durant la petite enfance est associée à un risque accru de maladies respiratoires chroniques et de déficits de la fonction pulmonaire en fin de vie, et ce, indépendamment du fait que l’enfant devenu grand ait fumé ou non lui-même.

C’est ce que révèlent les conclusions présentées au Congrès international de l’American Thoracic Society à San Francisco.

Parmi les problèmes de santé que peuvent avoir les adultes qui ont grandi dans un environnement fumeur, on compte l’asthme, la respiration sifflante et la toux chronique notamment, indiquent des données de la cohorte Tucson Epidemiological Study of Airway Obstructive Disease.

Parmi les 3805 personnes participantes, 371 étaient des enfants et 52,3 % avaient vécu avec des parents fumeurs. Pour l’étude, les jeunes ont été suivis pendant environ 19 ans.

Mentionnons que la fumée secondaire est responsable de 600 000 décès par an, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé.

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L’exposition à la fumée secondaire et les enfants asthmatiques

Depuis très longtemps, on recommande aux parents de tenir les enfants asthmatiques loin de la fumée de cigarette, pour éviter que les petits développent des problèmes respiratoires plus graves. Toutefois, les conseils ne sont pas toujours suivis à la lettre.

Ainsi, de 2003 à 2010, le National Health and Nutrition Examination Survey aux États-Unis a permis de voir que sur 972 enfants asthmatiques âgés de 6 à 19 ans, 53 % d’entre eux étaient exposés à la fumée secondaire.

En tenant compte de l’âge, du sexe, de la race et du statut économique, les spécialistes des Centers for Disease Control and Prevention ont noté que l’exposition de l’enfant asthmatique à la fumée secondaire était liée à un risque accru d’effectuer 3 visites ou plus à l’urgence ou chez le médecin en raison d’une respiration sifflante, de troubles du sommeil dus à une respiration sifflante une nuit ou plus par semaine ou encore d’une limitation dans l’exercice physique à cause d’une respiration laborieuse.

Pour les spécialistes, il est important de poursuivre les efforts afin que la population prenne conscience des méfaits du tabac. Ils suggèrent la création de nouveaux outils ou programmes afin d’aider les familles à réduire l’exposition des enfants à la fumée secondaire, tant à la maison que dans les autres environnements fréquentés.

Les résultats partagés à la réunion des Pediatric Academic Societies à Boston doivent demeurer préliminaires jusqu’à publication dans une revue médicale.

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Les fillettes sont touchées davantage par la fumée secondaire

Les chercheurs de l’Université de Cincinnati vont même jusqu’à dire qu’il est six fois pire pour la santé des jeunes filles que celle des garçons d’être exposé à la fumée secondaire.

Pour en arriver à cette conclusion, ces derniers ont observé 476 enfants. Ils ont constaté que ceux qui avaient été exposés très tôt à des niveaux élevés de fumée secondaire avaient développé plus de formes d’allergies vers l’âge de deux ans et de troubles pulmonaires vers l’âge de sept ans, et ce, en particulier chez les petites filles.

Publiée en ligne dans la revue Pediatric Allergy and Immunology, l’étude démontre que la possibilité que les filles soient plus vulnérables que les garçons à l’interaction complexe entre la fumée secondaire et la fonction pulmonaire repose sur des facteurs de risque tels que la susceptibilité génétique, les hormones sexuelles, la sensibilisation allergique, le statut d’asthme et le temps que l’enfant a été exposé à l’effet du tabac.

Les chercheurs rappellent que les enfants qui sont exposés à la fumée secondaire sont plus à risque de développer des problèmes respiratoires, des otites et plusieurs autres problèmes de santé.

Ces derniers mentionnent également que si les parents ne sont pas capables de cesser de fumer pour eux, ils devraient penser le faire pour la santé de leur progéniture. Et en attendant, les adultes peuvent au moins songer à fumer à l’extérieur et à plusieurs mètres de leurs petits.