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La majorité des enfants américains sont exposés à la fumée secondaire

La présence de niveaux mesurables de nicotine sous forme secondaire a été décelée dans la salive de plus de 75 % des élèves de quatrième année dans les milieux urbains et ruraux aux États-Unis.

Il s’agit là d’une preuve irréfutable que ces enfants sont exposés à la fumée secondaire, expliquent les chercheurs du Child Health Discovery Institute de l’Université de la Géorgie, qui ont déposé leur rapport lors de la 15e Conférence mondiale sur le tabac et la santé, la semaine dernière à Singapour.

Les données vont encore plus loin, confirmant que les enfants de milieux urbains sont plus susceptibles de devenir des fumeurs à leur tour (14,9 % contre 6,6 %). Ces derniers sont également plus exposés à la fumée secondaire que ceux en milieu rural (79,6 % contre 75,3 %).

Pour en arriver à ses conclusions, des observations ont été menées auprès de 428 élèves de quatrième année et 453 parents dans sept régions rurales et urbaines et sept écoles de la Géorgie.

De cette étude, il est ressorti que les enfants en milieu urbain ont tendance à être plus pauvres, vivre avec un seul parent, recevoir des soins de santé dans les cliniques de santé communautaires et avoir un parent qui fume.

« Ce sont de mauvaises nouvelles », a déclaré la Dre Martha Tingen, répétant les effets secondaires non négligeables de l’exposition au tabac (faible poids de naissance, mort subite du nourrisson, asthme, infections, etc.).

Dre Tingen confirme que les résultats de cette étude doivent rappeler aux pédiatres de répéter aux enfants et aux parents les conséquences de mauvaises habitudes avec le tabagisme et de fournir toute l’aide possible pour que le phénomène cesse.

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La fumée secondaire est pire pour les enfants que les adultes

Il semble même que les filles sont plus à risque de cette conséquence que les garçons.

La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) comprend plusieurs dérivés, incluant l’emphysème et la bronchite chronique, qui provoquent des difficultés respiratoires et s’aggravent au fil du temps.

La MPOC est le risque plus élevé que courent les enfants qui sont exposés à la fumée secondaire, et encore plus les fillettes lorsqu’elles vieilliront.

En effet, il a été démontré par une étude norvégienne, dont les conclusions sont notamment parues dans la revue Pneumology et résumées dans le HealthDay News, que les femmes exposées à la fumée secondaire lorsqu’elles étaient gamines avaient un risque 1,9 fois plus élevé de développer une maladie du poumon que celles qui n’avaient pas été exposées.

Pour les hommes, ce chiffre diminue légèrement pour atteindre un risque de 1,5 à 1,7 supérieur que les autres garçons jamais exposés.

Pour en arriver à ces conclusions, 433 adultes en bonne santé et 325 patients atteints de MPOC ont été interrogés et observés. Malgré une association entre l’exposition à la fumée secondaire durant l’enfance et la MPOC chez les adultes, aucune relation de cause à effet n’a été démontrée.

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La fumée secondaire et les enfants asthmatiques

Bien que la meilleure solution demeure une maison sans fumée, les enfants atteints d’asthme et qui vivent au sein de fumeurs voient leurs symptômes diminués par un purificateur d’air, selon Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
 
Toutefois, si le dispositif améliore la qualité de l’air, il ne réduit en rien les taux de nicotine ni les nombreux effets de la fumée secondaire. Le taux de particules aurait cependant baissé de la moitié grâce au purificateur.
 
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs du Johns Hopkins Children’s Center de Baltimore après avoir suivi 115 enfants âgés de 6 à 12 ans durant 6 mois. Tous les participants de l’étude vivaient avec au moins un fumeur.
 
Les enfants qui avaient vécu dans une maison dans laquelle on avait, dans le cadre de la recherche, installé un purificateur d’air, ont toussé moins souvent que les autres. Ils ont aussi connu moins d’épisodes de râle et de difficultés respiratoires.
 
Mais la fumée étant l’un des plus importants facteurs de pollution de l’air, les chercheurs de la présente étude recommandent fortement l’installation d’un purificateur d’air même dans les maisons non-fumeuses, si ces dernières font partie d’une tour à logements, car une fumée secondaire pourrait y circuler.
 
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La fumée secondaire, responsable des troubles d’apprentissage chez l’enfant

Selon le Daily Mail, une étude menée par l’École de santé publique de Harvard affirme que 274 100 cas de trouble de déficit d’attention auraient pu être évités si les enfants n’avaient pas été exposés à la fumée secondaire.

En fait, puisque 6 % des enfants sont ainsi exposés, il s’agit de millions d’enfants qui sont en danger. L’étude s’est déroulée aux États-Unis entre 2007 et 2008, comportant plus de 50 000 résultats lors de la compilation finale.

Les garçons âgés de 9 ans à 11 ans sont plus à risque d’éprouver des problèmes neurocomportementaux. Bien qu’il ne soit pas encore prouvé que l’association de la fumée secondaire est bel et bien responsable, le journal Pediatrics clame déjà l’évidence de la relation entre l’un et l’autre.

Le docteur Gregory Connolly, qui a participé à l’étude, affirme : « Les frais économiques et de santé pourraient être considérablement diminués si une politique volontaire de maisons sans fumée voyait le jour ».

Les résultats de cette recherche arrivent à peine quelques semaines après ceux de l’Université Concordia de Montréal, qui mentionne que l’exposition des enfants à la fumée de cigarette peut les rendre dépendants, puisque leur organisme absorbe une dose de nicotine encore plus grande que celui du fumeur lui-même.

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La fumée secondaire liée aux otites

La plus faible exposition à la fumée secondaire à la suite de la prévention du tabagisme et de son interdiction dans plusieurs endroits a fait baisser les cas d’infections de l’oreille moyenne.

C’est ce que nous apprend une nouvelle étude de l’École de santé publique de Harvard publiée dernièrement dans Tobacco Control. Il s’agit de la première du genre à démontrer un lien entre l’amélioration de la santé des enfants et la baisse du tabagisme.

Le lien entre la fumée secondaire et le développement de l’otite avait déjà été établi dans le passé. On voit maintenant les résultats positifs d’un monde sans fumée et, dans le cas présent, d’une maison sans fumée.

La population est de plus en plus conscientisée par rapport au tabagisme passif. De 1986 à 1993, les demeures sans fumée sont passées de 45 % à 86 %.

Ces données concordent avec la baisse de 5 % des visites annuelles chez le médecin pour l’otite d’un enfant de 6 ans et moins pour la même période. Les hospitalisations ont quant à elles baissé de 10 % par année.

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Fumer en voiture : dangers pour l’enfant

Une analyse portant sur l’impact de la fumée secondaire en voiture sur les enfants a encore une fois démontré les graves dangers qu’elle entraîne.

Parue dans le Canadian Medical Association Journal, l’étude exposerait assez d’arguments pour qu’il soit interdit par la loi de fumer en auto avec un enfant à bord.

Ainsi, le Dr Ray Pawson, de l’Université de Leeds au Royaume-Uni, a prouvé avec ses coauteurs que les risques de la fumée secondaire y sont 23 fois plus toxiques qu’à la maison.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs en question ont fait plusieurs analyses. Celles-ci comprenaient la composition de la fumée secondaire, la ventilation d’une auto, le temps passé en voiture et les impacts sur la santé, entre autres.

L’équipe du Dr Pawson espère donc ouvrir les yeux à la population sur ce sujet. D’après elle, si l’étude est complexe, sa conclusion est pourtant simple : il est dangereux d’exposer les enfants à la cigarette dans la voiture.

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Les enfants vivant en immeuble à appartements sont plus exposés à la fumée secondaire

En dehors de tout autre facteur, le milieu de vie semble influer sur l’exposition des enfants à la cigarette.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de trois centres médicaux et universitaires américains, selon Pediatrics.

Ils ont mesuré la teneur en cotinine contenue dans le sang chez 5 000 enfants de 6 à 18 ans. Rappelons que la cotinine est une substance reconnue pour évaluer l’exposition au tabac.

De façon générale, on a remarqué une hausse de 45 % de la cotinine chez les enfants qui vivaient en appartement par rapport à ceux qui vivaient en maison unifamiliale.

Si les enfants vivant en immeuble en appartements sont plus exposés à la cigarette que les autres, il semble que ce soit dû aux conduits d’aération et à la possibilité que la fumée puisse traverser certains murs.

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La fumée secondaire en lien avec les troubles du comportement

Des chercheurs britanniques ont fait paraître une étude sur le tabagisme passif et les enfantsdans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

Il en est ressorti que les enfants courent plus de risques de souffrir d’hyperactivité, de troubles du comportement et de détresse psychologique. L’exposition à la fumée secondaire pourrait donc causer autant de problèmes psychologiques que physiques.

Les chercheurs en question se sont basés sur l’état de santé mentale de 901 enfants âgés de 4 à 8 ans.

On a analysé si leur salive contenait de la cotinine, une substance contenue dans le tabac. Elle est reconnue comme étant un excellent indicateur du tabagisme passif.

On leur demandait aussi dans quelle mesure ils étaient exposés à la fumée de cigarette. Ils remplissaient finalement un questionnaire ayant pour but d’évaluer leurs problèmes sociaux, émotifs ou comportementaux.

Les résultats à ce test pour les enfants considérés comme fumeurs passifs (361) étaient 44 % plus élevés que ceux qui n’étaient pas exposés à la fumée (101).

Il est donc recommandé de ne pas fumer en présence des enfants ni dans la maison.

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La fumée secondaire augmente les risques de méningite

Des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont démontré que les enfants exposés à la fumée secondaire sont deux fois plus enclins à contracter une méningite, pouvons-nous lire dans PloS Medicine

De plus, ces mêmes enfants courraient aussi plus de risques d’avoir une pneumonie ou l’influenza de type B (Heamophilus influenza).

Pour tirer leurs conclusions, ces chercheurs ont analysé 42 études publiées ayant porté sur le sujet. Il en est ressorti un lien clair entre l’exposition au tabac et l’apparition des maladies virulentes citées.

Les effets étaient d’autant plus grands chez les enfants âgés de moins de six ans, qui sont plus vulnérables.

Ces résultats donnent encore raison aux parents de cesser de fumer ou, au moins, de ne plus le faire dans la maison. D’après ces chercheurs, le nombre de décès chez les enfants par cause de maladie bactérienne en serait diminué.

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Le TDAH et la fumée secondaire

Les enfants exposés à la fumée de cigarette auraient beaucoup plus de chances de développer un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), nous apprend MedicalNewsToday.

Des chercheurs américains se sont penchés sur le cas. Ils ont suivi des enfants de 4 à 11 ans et des adolescents de 12 à 15 ans. Ils mesuraient leur exposition au tabac par des tests sanguins. Ils pouvaient ainsi connaître le taux exact de cotinine dans leur sang.

Ils ont aussi, avant de tirer leurs conclusions, évalué les aspects socioéconomiques relevant des parents ainsi que les prédispositions congénitales.

Il en a résulté que les enfants exposés à la fumée secondaire étaient 2 fois plus nombreux à avoir un TDHA, soit 10,6 % contre 4,6 %.

De plus, il y avait 2 fois plus d’enfants qui bégayaient (6,3 % contre 3,5 %). Les sujets, enfants comme adolescents, avaient finalement plus de chances de développer des maux de tête.

La fumée secondaire aurait donc des impacts sur leur réussite scolaire, autant que sur leur santé et leur bien-être.