Étiquette : fumée secondaire
Une recherche, publiée dans la revue scientifique British Medical Journal, démontre que l’incidence de troubles cognitifs, comme la perte de mémoire, augmente lorsque le sujet est exposé à la fumée secondaire.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs des universités de Cambridge et du Michigan ont évalué le taux de cotinine prélevée dans la salive de 5 000 adultes de 50 ans et plus qui se déclaraient non-fumeurs.
Par la suite, une série de tests a permis de mesurer leurs capacités mnémoniques, en calcul mental et en langage.
Il en résulte que plus le taux de cotinine était élevé, moins les résultats aux tests neuropsychologiques étaient élevés.
La province de l’Ontario prend très au sérieux les effets de la fumée secondaire chez les enfants et a déposé un projet de loi afin d’interdire de griller une cigarette dans une voiture lorsqu’il y a un enfant à bord.
David Orazietti, le député de Sault Ste. Marie, se réjouit de cette initiative du gouvernement ontarien : « Je suis ravi que le premier ministre et la ministre Margarett Best aient pris des mesures législatives pour protéger les enfants des effets néfastes de la fumée secondaire dans les automobiles. Cette initiative est un bel exemple de l’engagement continu de notre gouvernement, qui souhaite faire de l’Ontario un cadre de vie plus sain. »
Il reste maintenant à adopter ce projet de loi pour cette province, où le tabagisme a chuté de 30 % depuis 2003.
La fumée secondaire touchant les enfants entraîne plusieurs problèmes de santé, comme le syndrome de mort subite du nourrisson, l’asthme, le cancer et les maladies cardio-vasculaires.
Selon de récentes statistiques, un Québécois sur cinq de moins de 17 ans est exposé de façon régulière à la fumée secondaire dans son milieu familial.
Les Québécois seraient plus nombreux que le reste du Canada à permettre l’usage du tabac dans leur maison. En fait, c’est 57 % des gens au Québec qui permettent encore la cigarette chez eux, contre 36 % pour les autres Canadiens.
Selon des études scientifiques, la fumée secondaire serait particulièrement dommageable chez les jeunes enfants en raison de leur rythme de respiration beaucoup plus rapide que celui des adultes. Donc, les tout-petits respirent plus de toxines qui se trouvent dans l’air.
Les bambins, à qui la fumée secondaire est imposée, courent 50 % plus de risques de développer ou d’attraper des maladies pulmonaires ou respiratoires, comme l’asthme.