Si, en apparence, le cauchemar de l’année dernière semble poindre à l’horizon avec l’éruption, ce week-end, du volcan islandais Grimsvötn, celui-ci pourrait causer moins de problèmes à l’industrie de l’aviation que ne l’avait fait son prédécesseur, le désormais célèbre Eyjafjöll.
Malgré tout, Grimsvötn a commencé à faire des victimes. L’Écosse et le nord de l’Irlande ont été contraints de fermer leurs aéroports avec l’arrivée des premiers nuages de cendre dans leur espace aérien.
En tout, ce sont plus de 252 vols qui ont été annulés jusqu’ici dans ces deux espaces aériens, encore bien loin de l’hécatombe de l’an dernier que leur avait fait connaître l’éruption du Eyjafjöll.
Heureusement, la nuit dernière (23 mai), les éruptions du Grimsvötn ont baissé en intensité et l’épais nuage au-dessus de lui est tombé de 5 kilomètres d’altitude à 3 kilomètres.
Tout voyageur prévoyant se diriger vers l’Islande, le Royaume-Uni ainsi que la France et l’Espagne est invité à suivre le déroulement des interdictions et vérifier la validité de son vol avant de se déplacer vers l’aéroport.
C’est le constat auquel sont arrivés des experts en observant les admissions d’un centre médical, nous apprend MedPage Today.
D’après eux, la plupart des crises d’asthme pouvant entraîner la mort seraient aussi causées par des irritants pouvant être évités.
Les irritants dont il est question sont la fumée, le pollen, les animaux de compagnie et l’air froid.
D’autre part, il est inquiétant de constater que la sévérité de l’asthme chez un enfant ne peut en rien prédire une future admission à l’hôpital ni le fait qu’il doive être intubé.
Cette équipe de recherche était dirigée par Kathleen Sala du centre médical pour enfants du Connecticut, à Hartford.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont observé le cas de 188 enfants âgés de 2 à 18 ans. Ils avaient tous été hospitalisés en raison de l’asthme dans une période d’un an.
L’asthme intermittent était d’ailleurs la raison d’hospitalisation la plus fréquente, avec un ratio de 1,9 pour tout l’hôpital. On recommande donc aux parents de demeurer toujours vigilants, même si l’asthme de leur enfant n’est pas sévère.
Des chercheurs de l’Université de Pittsburg, aux États-Unis, émettent de nouveau un avertissement concernant la cigarette durant la grossesse.
Selon les résultats de leur étude, publiée dans le The Open Pediatric Medicine Journal, la fumée de la cigarette provoque une mutation génétique dans le cordon ombilical du bébé. Cette dernière s’attaque aux cellules, causant ainsi des tumeurs. Le risque de cancer devient donc beaucoup plus important pour l’enfant, par la suite.
À noter qu’il est tout aussi dangereux de fumer durant sa grossesse que d’être exposée à la fumée secondaire.
Les femmes enceintes devraient s’abstenir de fumer en attendant leur bébé, et doivent tenter de rester le plus loin possible de la fumée de cigarette provenant de leur entourage.
Une grossesse sans fumée
Selon une recherche publiée dans la revue médicale Obstetrics & Gynecology, les futures qui écrasent pour de bon lors de la grossesse risquent davantage de donner naissance à un poupon en santé.
« Nos résultats démontrent que les femmes qui cessent de fumer au cours du premier trimestre de grossesse ont un risque d’accoucher prématurément comparable à celui des futures mères qui n’ont jamais fumé. Cette incidence diminue au deuxième trimestre, mais jamais autant qu’au premier », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, la Dre Laura L. Polakowski.
Cette dernière espère donc que son étude sera peut-être une raison supplémentaire pour les femmes enceintes de cesser pour de bon de fumer.
Une recherche effectuée par Vishnee Bissonauth, de l’Unité de recherche en épidémiologie du CHUM, a démontré que le tabagisme et la prise de poids augmentent l’incidence du cancer du sein, malgré l’absence d’une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 associée à la maladie.
La chercheuse a comparé les différents facteurs de risque du cancer du sein chez 280 femmes en bonne santé et 280 autres présentant la mutation génétique.
Les résultats démontrent qu’engraisser de plus de 15,5 kg après 20 ans fait augmenter de 68 % le risque de souffrir de la maladie. Plus le gain de poids survient tard dans la vie, plus l’incidence croît.
Quant à la cigarette, à raison d’un paquet par jour, elle augmente le risque du cancer de 59 % si la patiente a fumé pendant 9 ans. L’effet du tabagisme est moindre chez les femmes ménopausées, mais demeure élevé, soit de 50 %.
Malgré cette étude, la Dre Bissonauth croit que d’autres recherches devront être menées afin de vérifier l’influence de ces deux facteurs sur le développement de la maladie.
Une recherche menée auprès de 1 465 patients souffrant de la maladie dégénérative a démontré que le tabagisme faisait accélérer la progression et l’ampleur des symptômes de la sclérose en plaques.
Le Dr Brian C. Healy et ses collègues de la faculté de médecine de l’Université Harvard ont observé pendant leurs travaux que la sclérose en plaques passait d’un stade intermittent à une progression moyenne chez 20 sujets sur 154 fumeurs, comparativement à 32 sur 500 non-fumeurs.
Cette recherche, dont les résultats sont publiés dans Archives of Neurology, soutient donc l’hypothèse qui veut que la cigarette soit néfaste chez les patients atteints de la maladie. « Bien que d’autres études en la matière doivent être menées, nos résultats démontrent que les patients aux prises avec la sclérose en plaques qui cessent de fumer réduisent non seulement les maladies liées au tabagisme, mais la progression de la sclérose en plaques », ont conclu les auteurs.