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Se débarrasser de la cigarette inconsciemment

Les résultats d’une étude israélienne ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of Neuroscience. Ceux-ci suggèrent que lorsque le cerveau est soumis à un conditionnement de façon inconsciente, il assimile l’information. Par conséquent, il serait possible de réduire l’usage de la cigarette en sentant de mauvaises odeurs pendant le sommeil.

La méthode de la Dre Anat Arzi et son équipe a été utilisée sur 66 sujets fumeurs, informe Top Santé. Parmi les mauvaises odeurs soumises aux participants pendant le sommeil se trouvait la fumée de cigarette.

Les meilleurs résultats ont été obtenus chez les sujets qui se situaient dans leur phase de sommeil lent et léger (phase 2). Dans les semaines suivantes, les fumeurs rapportaient une diminution de 30 % de la quantité de cigarettes fumées.

Dre Arzi justifie : « La plupart du temps, nous oublions le contenu de nos rêves, alors que le conditionnement qui entre dans notre subconscient durant la phase de “consolidation de la mémoire” peut persister ».

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La fumée passive est aussi dangereuse que la fumée secondaire

Les gens qui fument ou qui sont exposés à la fumée secondaire courent un grand risque de cancer qui peut s’avérer fatal. Il existe cependant une tierce fumée, celle qui est passive et s’imprègne dans vos vêtements, sièges d’auto ou meubles, et qui laisse une fine poussière sur toutes surfaces.

Il est maintenant prouvé que cette fumée passive est mortelle. Les non-fumeurs, en particulier les enfants, en contact avec des objets contaminés par les résidus de la fumée de cigarette courent un réel danger.

 « Les risques de l’exposition au tabac ne s’arrêtent pas quand une cigarette est éteinte », a déclaré Jacqueline Hamilton, chercheuse principale, de l’étude parue dans la revue Environment International.

Les scientifiques ont recueilli des échantillons de poussière dans les maisons privées occupées par des fumeurs et des non-fumeurs. Ils ont observé que les éléments contenus dans celle-ci dépassaient en majorité les normes établies par l’Agence de protection environnementale des États-Unis.

Ainsi, pour les trois quarts des maisons de fumeurs (75 %) et les deux tiers des maisons non-fumeurs (66 %) parfois fréquentées par des usagers du tabac, il existait un risque élevé de cancers causés par ces résidus.

Selon Science World Report, ces nouvelles données pourraient être responsables d’un cancer supplémentaire pour chaque millier de personnes.

Crédit photo : Coka/Bigstock.com 

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Les messages textes aideraient vraiment les fumeurs à arrêter

On vous parlait récemment de ce projet pilote consistant à aider les fumeurs à arrêter la cigarette grâce à l’envoi de plusieurs messages textes ciblés. Il semble que la manœuvre ait démontré son efficacité au cours d’un essai, dont les résultats sont maintenant dévoilés dans une étude, rapporte The National Library of Medicine.

Selon les chercheurs de la George Washington University’s Milken Institute School of Public Health, les chances de succès d’un fumeur qui souhaite cesser de fumer augmenteraient du double.

« Les messages textes semblent donner aux fumeurs des rappels constants des raisons pour arrêter de fumer. Par contre, d’autres études doivent être accomplies afin de confirmer ce résultat, et afin de voir comment ces programmes fonctionnent lorsqu’associés avec d’autres méthodes pour cesser de fumer », explique l’auteure de l’étude, Lorien Abroms.

L’étude pilotée par Abroms analyse les résultats obtenus par ces messages textes automatisés sur 503 fumeurs volontaires pour la recherche.

11 % des fumeurs du programme auraient cessé de fumer, contrairement à 5 % pour le groupe test comparatif.

Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne par l’American Journal of Preventive Medicine.

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Près de 20 000 fumeurs s’engagent dans le Défi j’arrête, j’y gagne

C’était le début de la campagne et du Défi j’arrête, j’y gagne il y a trois semaines, et l’organisation fait maintenant un petit bilan de l’événement, qui en est d’ailleurs à sa 15e édition.

On apprend donc par voie de communiqué que le 15e Défi j’arrête, j’y gagne a rassemblé 19 012 participants cette année, et que 80 % d’entre eux participent au Défi en solo. 13 % ont décidé de joindre la parade avec un partenaire de sevrage, et 7 % ont demandé l’aide d’un « parrain » pour tenir le coup.

L’âge moyen des participants cette année est de 42 ans, mais on apprend qu’une majorité de participants sont issus de la tranche démographique des 20-34 ans.

Le Défi j’arrête, j’y gagne a été instauré en l’an 2000 et aurait convaincu jusqu’à maintenant près de 400 000 fumeurs de tenter l’expérience et d’arrêter de fumer. On estime que les deux tiers des participants parviennent à cesser l’usage du tabac au cours des six semaines du défi.

Combien seront-ils cette année? Encore trois semaines à faire, verdict le 11 avril prochain.

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Les jeunes fumeurs altèrent la structure de leur cerveau

Selon Medical news today, les jeunes fumeurs, adolescents et jeunes adultes représentent le groupe de fumeurs le plus important en Amérique.

Or, à l’adolescence, le cerveau est encore en développement, et la cigarette a des conséquences directes sur la structure neurobiologique du cerveau, même si le jeune ne fume pas depuis longtemps. Ces changements apportent une plus grande dépendance à l’âge adulte.

C’est une recherche menée à la UCLA, chapeautée par Edythe London, professeure en psychiatrie et en médecine pharmacologique et moléculaire, qui a présenté cette conclusion. Les données sont publiées dans la revue Neuropsychopharmacology.

En tout, 42 participants de 16 à 22 ans ont contribué à l’étude. À l’aide d’une résonance magnétique de haute définition, les chercheurs ont découvert une altération du cortex insulaire, partie du cerveau fortement associée à la dépendance.

Parmi les candidats, 18 étaient des fumeurs. Chez ceux qui avaient commencé à fumer à environ 15 ans, le cortex insulaire était plus mince et s’amincissait encore plus lorsque le nombre d’années de consommation de nicotine augmentait.

London affirme que la recherche était modeste et doit donc faire l’objet d’une étude de plus grande ampleur, afin d’appuyer les présents résultats.

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L’Union européenne resserre ses mesures anti-tabac

L’Europe va plus loin dans son initiative de lutte au tabac, rapporte Top Santé, en imposant de nouvelles règles plus strictes en matière d’affiche sur les paquets et de légitimité des produits.

D’abord, l’UE entend bonifier la présence des images-chocs sur les paquets de cigarettes, en les rendant notamment plus larges et plus visibles. On estime que ces images prendront maintenant le deux tiers de la surface d’un paquet.

De plus, l’UE interdira la vente de produits du tabac aromatisés, y compris ceux au menthol, au cours des prochaines années. Si les cigarettes et cigares aromatisés seront interdits de vente dès 2016, les cigarettes au menthol survivront quant à elle jusqu’en 2020.

On veut ainsi abolir toute impression de banalité et tout attrait concernant la cigarette et les produits du tabac. D’autres mesures comme l’interdiction des paquets de moins de 20 cigarettes et des paquets esthétiques devraient également être mises en place.

Tous les pays de l’Union européenne devront se conformer à l’intérieur d’une période de deux ans.

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Le débat sur la cigarette électronique reprend de plus belle

Les avis sont partagés concernant la cigarette électronique, que ce soit auprès de la population ou des corps médicaux dans le monde, mais de plus en plus de gens semblent se ranger à la cause du substitut à la cigarette « traditionnelle ».

C’est que la cigarette électronique permet au fumeur de continuer à effectuer ses réflexes et habitudes sans toutefois griller de vraies cigarettes, un moindre mal, selon plusieurs. L’un des facteurs qui dérangent plusieurs spécialistes est la présence de nicotine dans certains types de cigarette électronique, mais un grand nombre d’observateurs affirment qu’il s’agit tout de même d’une meilleure alternative que la cigarette en soi, qui contient non seulement de la nicotine, mais aussi un nombre impressionnant de matières toxiques et dommageables pour la santé.

Malgré tout, les médecins ne peuvent prescrire ou conseiller l’alternative à leurs patients, au Québec ou en Europe, et le débat est relancé sur les deux continents.

Le Dr Philippe Presles, auteur du livre La Cigarette Électronique, croit quant à lui que « ce qui est dangereux dans la cigarette, c’est la combustion du tabac. La seule chose en commun avec la cigarette électronique, c’est la nicotine. La nicotine ne rend pas malade. Elle ne donne pas de cancer ni de crise cardiaque. Bien sûr, elle entraîne une dépendance, mais elle n’est pas nocive ».

Une opinion rapportée par Radio-Canada et partagée par bien des confrères, qui attendent toujours la décision des gouvernements dans le dossier. Les autorités en matière de santé doivent d’abord classer le traitement, et déterminer si la cigarette électronique incite le tabagisme ou sa cessation, rapporte Santé Log.

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Tabagisme passif et l’agressivité chez l’enfant

Le site Psychoenfants.com publie un article concernant les effets du tabagisme passif sur le comportement des jeunes.

La fumée secondaire ayant une plus grande concentration de polluants que celle inhalée par les fumeurs, c’est elle qui a été mise de l’avant dans cette recherche.

Linda Pagani et Caroline Fitzpatick de l’Université de Montréal ont lancé un sérieux cri d’alarme à la suite de leur recherche sur le sujet. L’étude menée par les deux femmes a analysé 2055 enfants canadiens exposés à la fumée de cigarette, de leur naissance jusqu’à l’âge de 10 ans.

Nous savons depuis longtemps que le tabagisme passif est nocif pour les non-fumeurs, adultes et enfants. Elle est mauvaise pour la santé physique, et les résultats de cette recherche ont démontré qu’une exposition à long terme ou temporaire à la fumée secondaire serait bel et bien liée à des comportements agressifs et antisociaux chez les enfants.

Les chercheuses sont même arrivées à prédire l’agressivité et l’anti-sociabilité des enfants uniquement par ce lien. C’est-à-dire que les troubles comportementaux étaient présents même s’ils n’étaient exposés que pendant la grossesse ou encore s’ils ne venaient pas d’un milieu agressif ou violent.

Le tabagisme passif est donc pointé du doigt directement comme étant une des causes principales de ces troubles comportementaux.

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Les fruits et légumes pourraient aider au sevrage de la cigarette

Des chercheurs américains constatent que les fruits et légumes ne sont pas simplement bons pour la santé, mais seraient aussi avantageux et utiles lors de l’arrêt du tabagisme, rapporte Top Santé.

C’est une équipe de spécialistes basée à Buffalo, aux États-Unis, qui a tracé ce parallèle en étudiant les impacts des fruits et légumes sur le comportement des individus fumeurs et non-fumeurs.

L’étude se base sur les cas de 1000 fumeurs (25 ans et plus) et révèle que ceux-ci consommeraient en moyenne moins de fruits et légumes que les non-fumeurs.

Au-delà du lien de souci de leur santé plus évident chez les non-fumeurs, qui mangent donc de façon plus équilibrée, on note qu’une augmentation de la consommation des fruits et légumes chez les fumeurs faciliterait l’arrêt du tabagisme.

La satiété accrue, une meilleure humeur et des niveaux de dopamine plus importants sont tous des facteurs découlant de la consommation de fruits et légumes, qui expliqueraient ainsi une plus grande facilité à abandonner la cigarette.

Fumeurs, à vos pommes et carottes!

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Les États-Unis proposent le dépistage systématique du cancer du poumon chez les fumeurs chroniques

Certains spécialistes américains croient qu’il serait bénéfique de faire du dépistage systématique au sein de la population qui affiche des antécédents de tabagisme chronique.

On désigne cette portion de gens, aussi appelés « gros fumeurs », par ceux qui ont fumé plus de 20 cigarettes par jour durant des décennies.

Ainsi, l’American College of Chest Physicians propose de faire un travail accru de prévention auprès des gens de 55 à 74 ans qui ont ce genre d’historique.

On croit du côté de ces chercheurs, comme décrit dans leur étude rapportée par Santé Log, qu’on pourrait faire baisser les décès dus au cancer du poumon de 20 % chez ce groupe cible.

On aimerait implanter de telles mesures pour tout le monde, mais les coûts astronomiques d’une telle manœuvre ne sont pas à négliger. En ciblant les personnes les plus à risque statistiquement, les spécialistes de l’American College of Chest Physicians croient qu’il s’agit d’un très bon début.

Les États-Unis mettront-ils sur pied un tel programme et, surtout, d’autres nations suivront-elles l’exemple?