L’eau pour aider à arrêter de fumer
Alors qu’auparavant, des études disaient que le tabagisme était responsable de 20 à 30 % des cas de cancer de la vessie chez les femmes et 50 % chez les hommes, les données récentes démontrent que peu importe le sexe, les personnes qui fument ont les mêmes risques de développer la maladie.
Les précédentes études étaient basées sur des données datant des années 1960 et 1970, là où les femmes étaient beaucoup moins nombreuses à fumer. Aujourd’hui, elles sont tout aussi nombreuses que les hommes, ce qui explique cette augmentation.
Toutefois, les hommes demeurent quatre fois plus nombreux à souffrir du cancer de la vessie, et ce, en raison d’autres facteurs, notamment les différences physiologiques, explique le Journal of the American Medical Association.
Au Canada, on diagnostique 7 200 nouveaux cas de cancer de la vessie par année. 5 400 chez les hommes et 1 800 chez les femmes. En tout, 1 850 personnes vont en mourir.
Les fumeurs qui allument une cigarette dès leur réveil sont plus susceptibles de développer un cancer du poumon que ceux qui attendent au moins une heure avant de prendre leur première bouffée.
Pour l’instant, il est préférable de consulter son médecin pour savoir si le médicament peut encore être pris sans danger.
Il semble que si l’on ne fume pas dans la maison, cela peut tout de même être néfaste pour notre enfant.
C’est ce qu’a révélé une récente étude, parue dans BMC Public Health, qui a analysé des échantillons de cheveux provenant de 252 bébés âgés de moins de 18 mois.
Il semble que les enfants qui dorment dans la chambre de parents fumeurs ont des taux de nicotine trois fois plus élevés que ceux dormant dans une autre pièce. Cela fait d’eux des fumeurs de troisième main.
Ce type de tabagisme est sournois, car il s’agit du transfert de nicotine provenant de la cigarette et s’imprégnant dans la peau d’un fumeur (ici, un parent), dans ses vêtements et dans ses cheveux.
De plus, cette recherche a démontré que même si un parent fume à la fenêtre, dans une autre pièce que celle où se trouve son enfant, ou s’il aère les chambres après avoir fumé, des toxines demeurent dans la maison.
Maman fumeuse, bébé fumeur
Une recherche finlandaise a démontré que le tabagisme de la femme enceinte peut grandement faire en sorte que l’enfant soit dépendant de la nicotine plus tard. De plus, ce dernier aurait tendance à commencer à fumer à un âge plus jeune.
Selon Medical News Today, cette étude faite sur des souris a prouvé que l’exposition prénatale à la nicotine rendait vulnérable à celle-ci.
Ainsi, l’enfant, une fois au stade de l’adolescence, aura plus tendance à subir les effets de la dépendance à cette substance.
Puisque l’on comprend mieux de quelle façon la nicotine bloque certains récepteurs, on peut considérer qu’il s’agit là d’une explication possible de l’usage courant de la nicotine.
Finalement, cette recherche ouvre la voie à de possibles médicaments pour traiter la dépendance aux drogues et à la cigarette.
Le tabagisme, de mère en fille?
Il semble que les filles fumeuses sont statistiquement reliées à une mère qui fume aussi la cigarette, et la même chose est observable chez les garçons par rapport à leur père. Ce lien n’existerait pas en croisant les parents toutefois.
C’est la principale observation à laquelle sont arrivés des chercheurs espagnols après avoir analysé des données s’étalant de 1994 à 2002.
Ils ont choisi ces données de sondages anglais puisqu’elles fournissaient des détails sur les produits consommés à la maison, dont la cigarette.
Des familles avec père et mère ainsi que des familles monoparentales ne comprenant que la mère constituaient les deux types de l’étude en question.
Les chercheurs ont ainsi pu étudier la transmission du tabagisme entre les générations. En général, un garçon a 24 % de risques de fumer si ses deux parents sont fumeurs, contre 12 % si aucun de ses parents ne fume. Les probabilités sont semblables chez les filles avec 23 % et 12 %.
Au sein des familles monoparentales, la mère semble transmettre l’habitude du tabagisme sans regard au sexe de ses enfants : chez les garçons, 32 % sont devenus fumeurs, tandis que chez les filles, 28 % fumaient.
La lutte anti-tabac devrait donc tenir compte du milieu où évoluent les enfants et les adolescents. Les détails de la présente étude sont parus dernièrement dans l’Oxford Bulletin of Economics and Statistics.