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Les futures mamans prématurées risquent des complications

Les chercheurs montréalais ont découvert que les complications de ces grossesses seraient proportionnelles au niveau de prématurité.

En fait, ces complications sont l’hypertension gestationnelle, le diabète gestationnel et la prééclampsie, entre autres.

Le nombre d’adultes nés prématurément pousse les experts à mettre en garde contre ces complications possibles.

« Sept pour cent des jeunes adultes au Québec sont nés avant terme. Il est important que les professionnels de la santé et les responsables de l’allocation des ressources de santé prennent en compte l’impact des naissances avant terme sur les soins obstétricaux », explique la chercheuse principale derrière cette étude, Anne-Monique Nuyt.

Rappelons que d’avoir un poids santé avant de tomber enceinte permet de réduire les risques de complications, surtout lors de grossesses lorsqu’on a 40 ans et plus.

Cependant, les femmes obèses qui tentent d’avoir un bébé après la trentaine sont plus susceptibles de donner naissance prématurément, de souffrir de diabète gestationnel et d’hypertension artérielle.

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Le travail plus long pour les futures mamans nerveuses

En fait, la naissance pourrait même prendre jusqu’à 90 minutes de plus si maman est nerveuse.

De façon générale, les femmes nerveuses avant l’accouchement prennent huit heures pour mettre leur enfant au monde, tandis que celles n’ayant pas peur en prennent six et demie.

La peur de l’accouchement, la tocophobie, atteint le cinquième des femmes. Elle nuit à la naissance puisque l’adrénaline relâchée par le corps de la femme empêche les muscles de se contracter dans le ventre et de propulser le bébé comme il se doit.

De plus, ces femmes sont plus susceptibles d’avoir recours à la césarienne ou à l’épidurale.

« Cette recherche montre que les femmes qui ont peur d’accoucher sont plus susceptibles d’avoir besoin d’interventions, et on doit chercher davantage de ce côté pour que les obstétriciens et les sages-femmes puissent fournir du soutien et des conseils », explique John Thorp du BJOG: An International Journal of Obstetrics ans Gynaecology.

Rappelons que les césariennes ne devraient pas être pratiquées trop souvent. De récentes recherches de l’Université Harvard et du Boston Children’s Hospital ont permis de découvrir que les enfants nés par césarienne étaient deux fois plus à risque d’avoir un surplus de poids en vieillissant.