En janvier, une première vidéo exposant des sketchs que Gad Elmaleh aurait plagiés de plusieurs humoristes a été mise en ligne par la chaîne YouTube CopyComic.
Celle-ci avait rapidement été suivie par une seconde vidéo avant que le Français finisse par sortir de son mutisme en adressant la question au second degré, vêtu du costume d’un de ses personnages, Chouchou.
Une semaine plus tard, CopyComic annonçait que l’humoriste avait mis en marche des procédures pour faire effacer les vidéos l’accusant de plagiat.
Aujourd’hui, Gad Elmaleh se défend au micro d’Europe 1, en France, alors que le journaliste et animateur Nikos Aliagas lui demande s’il estime que ces accusations sont injustes.
« Quand on mélange tout, on ne mentionne même pas les vraies personnes qui m’ont inspiré », commence l’humoriste avant de raconter qu’il a commencé sa carrière en 1995 avec un sketch sur La chèvre de monsieur Séguin.
« C’était l’idée de la parodie, c‘était mon regard. S’inspirer de quelqu’un, c’est pas prendre un mot, reprendre une phrase. C’est beaucoup plus profond que ça. […] Mon métier d’humoriste, il ne se résume pas à une liste de blague […] c’est un univers. »
Celui qui s’est vu être banni du Bordel comédie club à cause de cette controverse poursuit en disant qu’on peut tous faire une observation, qu’elle sert de « point de départ » aux gags, mais « n’appartient à personne ».
Après tant d’années de métier, est-ce injuste qu’on vous accuse de plagiat ?
"Je vais aller plus loin, c’est normal", répond @gadelmaleh.@nikosaliagas #europe1 pic.twitter.com/2xHt4dHPVG
? Europe 1 ?? (@Europe1) 9 avril 2019
Mais bon, quand le point de départ et le punch d’une blague sont les mêmes que pour celle d’un autre humoriste, c’est bien difficile de continuer d’appeler ça une « inspiration ».