Étiquette : garçon
La revue Fertility & Sterility mentionne qu’une nouvelle étude affirme que le traitement de fertilité par l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI) réduit le nombre de bébés masculins.
Cette technique consiste à introduire les spermatozoïdes directement dans les ovules prélevés chez la mère. Si des embryons se forment au bout de quelques jours, ces derniers seront transférés dans l’utérus de la femme. Or, n a constaté que cette technique donnait moins de garçons.
Mère Nature donne en moyenne 105 garçons pour 100 filles, un avantage qui équilibre le nombre de décès plus élevés des fœtus mâles et des nourrissons. Avec le traitement de fertilité, le ratio du sexe des bébés est inversé.
En 2005, parmi les 15 000 bébés américains nés par procréation assistée, il y avait moins de garçons. Sur les couples étudiés, moins de la moitié ont eu un garçon.
On ignore la raison de cet inversement et quel serait l’impact dans le futur. Bien que les naissances par traitement de fertilité sont moindres que celles dites « naturelles », les spécialistes recommandent toutefois que le recours à la technique ICSI ne se fasse qu’en cas de nécessité médicale afin de diminuer l’impact d’une diminution de garçons dans le futur.
Comme tout est encore assez flou, on ignore même si c’est le processus ICSI qui est en cause.
Une analyse d’ADN auprès de 1 046 sujets ayant deux cas d’autisme dans leur famille a permis au Dr Stanley Nelson et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université de la Californie à Los Angeles, de découvrir un gène qui pourrait expliquer la plus forte prévalence d’autisme chez les garçons.
Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à la modification du gène CACNA1G, situé sur le chromosome 17, qui joue un rôle dans l’alimentation des cellules en calcium.
« Il s’agit d’une découverte importante. Jusqu’ici, personne n’avait réussi à démontrer le rôle du gène CACNA1G dans l’autisme », s’est félicité le Dr Nelson qui a expliqué que cette mutation génétique est plus fréquente quand il y a deux cas ou plus de la maladie dans la famille.
Le quotidien La Presse nous apprend que les poupons de sexe féminin ont un taux de survie plus élevé que celui des bébés mâles.
En effet, les garçons ont 60 % plus de chances de naître prématurément que les filles et de souffrir du syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né.
Les chercheurs expliquent ce phénomène par le poids plus élevé des poupons de sexe masculin et à la dimension de leur tête qui est plus grande, ce qui risque de compliquer davantage l’accouchement. D’ailleurs, le taux de naissance par césarienne est plus élevé de 20 % lorsque le bébé est un garçon.
Cet écart entre les sexes a atteint son apogée dans les années 1970 pour ensuite diminuer progressivement grâce aux progrès de la néonatalogie et des soins médicaux prodigués aux enfants.