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Étude controversée sur l’autisme

Une vaste recherche américaine ayant porté sur 1 000 familles confirme la théorie controversée d’une cause génétique de l’autisme. Toutes les familles de cette étude parue dans Neuron comprenaient un enfant autiste et un frère ou une sœur atteinte.

Des chercheurs ont évalué pour la première fois un nombre minimal de cibles dans le génome humain (entre 250 et 300) où une variation du nombre de copies d’un gène, le CNV, pourrait mener au syndrome de l’autisme.
 
Cette découverte donne aussi de nouvelles explications quant à la différence sexuelle par rapport à l’autisme. Le syndrome touche en moyenne quatre fois plus souvent les garçons que les filles, rappelons-nous.
 
On soutient toutefois que les causes de l’autisme sont encore considérées comme étant très variées. Malgré tout, on envisage que certains cas pourraient être traités plus facilement que d’autres.

La recherche sur les mutations génétiques spontanées et sur l’apparition du syndrome de l’autisme se poursuit. Pour l’instant, on suggère que seulement 25 % des cas seraient de cause génétique.

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Modèles transmis par les livres pour enfants

Basée sur 6 000 livres publiés entre 1900 et 2000, la plus vaste étude sur la littérature pour enfants vient d’être publiée dans Gender & Society.

Les chercheurs de l’Université de l’État de la Floride l’ayant menée ont remarqué des faits surprenants quant à la représentation des hommes et des femmes dans la littérature.
 
C’est que le personnage principal tend à être un homme ou un garçon dans la majorité des cas. Même lorsqu’il s’agit d’un animal, il tend à être de sexe masculin. Ainsi, 57 % des livres publiés mettent en scène un personnage central masculin.
 
Quant aux personnages féminins, ils sont au centre de l’histoire uniquement dans 31 % des cas. De plus, la représentation de la femme n’a pas évolué de manière constante de 1900 à 2000. En fait, au milieu du siècle, c’était encore plus inégal : les livres à prédominance masculine étaient plus nombreux encore.

Selon les chercheurs, cette différence de représentation entre les garçons et les filles tend à transmettre le message que les hommes occupent une place plus importante et plus active dans notre société.

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Famille de deux filles : combinaison gagnante

Après avoir comparé 12 combinaisons différentes de frères et de sœurs, des chercheurs ont conclu que la meilleure combinaison est 2 sœurs, rapporte Slate.fr. Les familles à enfant unique ne faisaient pas partie de l’échantillon de recherche.

Cette vaste étude comprenait 2 116 parents d’enfants de moins de 16 ans. On a demandé aux participants de relever différents comportements de leurs enfants par rapport à la comptabilité, aux jeux communs et aux disputes, par exemple.
 
Avoir deux filles représente donc la meilleure combinaison possible. Elles auraient peu de disputes, joueraient plus souvent ensemble et embêteraient moins leurs parents.
 
D’autre part, il semble que le pire scénario soit d’avoir quatre filles. Les parents de l’étude qui formaient une telle famille étaient les moins satisfaits. Ils auraient plus de difficulté dans leur vie quotidienne et seraient mécontents du comportement de leurs enfants. Dans ces familles, on a relevé quatre disputes ou bagarres par jour en moyenne.

On conclut toutefois que les parents interrogés n’aimaient pas moins leurs enfants que les autres, mais qu’ils rencontraient simplement plus d’embûches quant à la gestion de leur vie de tous les jours.

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Le scoutisme encouragerait les stéréotypes

Les résultats d’une étude parue dans Gender & Society pointent le scoutisme du doigt. En comparant les activités proposées aux garçons et aux filles qui font partie de ces regroupements, on a remarqué qu’on leur inculquait des stéréotypes.

Ainsi, les filles font beaucoup plus souvent des activités artistiques et sont mises de côté des projets scientifiques. Le contraire est aussi remarqué chez les garçons.
 
De plus, la distribution des rôles sociaux suit aussi des idées sexistes. Les filles sont le plus souvent poussées à faire des activités d’ordre communautaire : le tiers de leurs écussons s’y rapportent.

Ces observations appellent bien évidemment à la controverse, car le scoutisme est encore aujourd’hui très populaire auprès des enfants. Aux États-Unis seulement, on compte environ 5 millions de scouts.

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Les filles moins soignées pour une petite stature

On apprend dans Pediatrics qu’une récente étude a porté sur le diagnostic et le traitement des maladies reliées à une petite stature chez les filles et les garçons.

Il en est ressorti que les filles sont désavantagées. En effet, les médecins auraient moins tendance à faire passer des tests aux petites filles qu’aux petits garçons. Les conséquences en sont que les filles sont moins diagnostiquées et reçoivent ainsi moins de traitements.
 
Elles sont donc deux fois moins diagnostiquées pour un retard de croissance, le plus souvent pour un problème d’hormone.
 
Dans le cadre de cette recherche, une faiblesse de croissance était définie comme une taille 5 % plus petite que la normale, par âge et par sexe. On a suivi 33 476 enfants âgés de 6 mois à 20 ans.
 
Parmi eux, 3 007 ont été reconnus comme ayant un retard de croissance. Dans ce groupe, les garçons représentaient 53 %, donc environ la moitié.

Chez les filles qui accusaient un retard, seulement 1 % ont passé des tests chromosomiques.

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Ne plus punir les garçons?

Une chercheuse de l’Observatoire international de la violence à l’école, Sylvie Ayral, a déposé une thèse stipulant que l’on ne devrait pas punir les garçons, peut-on lire sur Ouest-France.

Selon elle, la punition aurait l’effet inverse à celui attendu. Les garçons seraient en fait encouragés à récidiver lorsqu’on les punit.

Ces derniers auraient en fait besoin de faire les fanfarons pour affirmer leur virilité. Les punir n’aurait pour effet que de renforcer ce type de comportement.

Tous les garçons tendraient à vouloir être punis, selon madame Ayral. Ils seraient confirmés dans leur rôle de chef en recevant une punition devant les autres.

D’autre part, il semble que ce serait encore plus compliqué pour les femmes, car les garçons se construiraient aussi une identité en rejetant tout ce qui est féminin.

La chercheuse recommande donc d’adopter des méthodes autres que celles employées couramment. Il faudrait initier les enfants à l’identité masculine dès la maternelle par des ateliers de sociologie.

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Son premier pyjama party est très important

Un article paru récemment dans le New York Times fait un survol du pyjama party, une étape à franchir très importante pour les jeunes filles et garçons. 

Premièrement, ce phénomène existerait depuis les années 50 et 60. Il aurait pris naissance dans les banlieues, selon Paula Fass, professeure d’histoire à l’Université de la Californie et éditrice de l’Encyclopedia of Children and Childhood. Cela serait venu du fait que les enfants avaient une chambre à eux pour la première fois.

Il n’existe aucune règle ou guide de survie pour les parents lorsque leur enfant découche pour la première fois. La plus grande inquiétude est qu’il passera la nuit chez des étrangers. Or, il ne faut pas oublier que les enfants savent ce qu’ils veulent.

Malgré tout, le premier pyjama party entraîne toute une gamme d’émotions chez l’enfant : la séparation, dormir dans un endroit méconnu, suivre les règles d’une autre famille. Il est donc important de bien connaître son enfant ainsi que la famille chez qui il se rendra.

Il faut toutefois être attentif si l’enfant n’arrive pas à passer une nuit à l’extérieur de la maison : l’anxiété de la séparation ne constitue pas un trouble du sommeil. De plus, d’autres problèmes peuvent entrer en ligne de compte, tels que l’hyperactivité, le somnambulisme et l’énurésie nocturne.

Finalement, il faut considérer que depuis les années 80, découcher n’est plus un privilège, mais bien un droit, car cela est devenu un véritable rituel de passage de l’enfance.

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La H1N1 à l’école

Il semble que la propagation de la grippe se ferait entre filles et entre garçons. C’est la conclusion à laquelle on est arrivé en voulant étudier la façon dont se transmettait la grippe H1N1 en milieu scolaire.

C’est en analysant le cas de 370 enfants d’une communauté rurale de la Pennsylvanie que des chercheurs ont remarqué cette tangente. Les participants de l’étude étaient âgés de 6 à 18 ans.

Les enfants auraient donc tendance à transmettre trois fois plus souvent ledit virus à des compagnons du même sexe qu’eux. L’explication en est simple : les écoliers jouent dans la très grande majorité des cas entre filles et entre garçons.

De plus, la transmission de la grippe était cinq fois plus élevée chez des enfants de la même classe que chez ceux étant au même niveau, mais dans une classe différente. Finalement, le taux d’infection était le plus élevé chez les enfants de 6 à 10 ans, suivis par ceux de 5 ans et moins.

Cette étude pourrait servir à évaluer, dans le cas d’une épidémie, s’il faut fermer une école ou plus simplement fermer une classe d’écoliers. Les résultats sont parus récemment dans plusieurs parutions, notamment dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Un peu de saleté pour leur santé?

Les femmes seraient plus à risque de développer certaines maladies parce qu’on leur impose trop de propreté lorsqu’elles sont petites, apprend-on dans le Social Science and Medicine.

L’asthme, la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde et les allergies seraient liés aux jeux choisis par les petites filles, qui en souffriraient plus souvent.

On sait, par exemple, que l’asthme est plus fréquent chez la femme que chez l’homme, de même que les maladies auto-immunes qui sont trois fois plus présentes.

Plusieurs études américaines convergent vers le fait que les femmes souffrent plus souvent de ces maladies sans que l’on sache pourquoi. Il semblerait que le type de jeux que l’on impose aux petites filles – soit de jouer surtout à l’intérieur, d’être toujours propres et jolies – influencerait leur développement.

En effet, c’est que jouer à l’extérieur expose plus souvent les garçons à certains microbes, ce qui les aiderait à se protéger de plusieurs maladies. Il faudrait donc encourager les fillettes, de même que tous les enfants, à jouer plus souvent et plus longtemps dehors.

Le lien entre l’exposition aux bactéries et le développement des maladies a plus d’une fois été relevé. On savait déjà que cette exposition est inversement reliée à l’apparition de l’asthme, par exemple.

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Son meilleur ami est bon pour sa santé

Une récente étude anglaise parue dans Medicine & Science in Sports & Exercise s’est penchée sur le degré d’activité physique d’enfants de 10 à 11 ans.

Il a ainsi été démontré que les garçons et les filles étaient plus actifs physiquement s’ils faisaient des activités avec leur meilleur ami dans leur quartier.

Au total, 986 enfants ont participé à cette recherche. Parmi eux, 472 ont fourni des détails quant à leurs activités sportives et leur meilleur ami.

Mentionnons qu’un meilleur ami était identifié par l’enfant et que le degré d’activité était évalué avec un accéléromètre.

Il a été clairement démontré que les enfants avaient tendance à atteindre un plus haut niveau d’activité physique s’ils étaient avec leur meilleur ami. Celui-ci semblait les encourager fortement à être plus actifs.

On soutient donc que les enfants doivent être poussés à faire du sport entre amis et en groupe afin de s’encourager mutuellement à demeurer actifs.