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La garde partagée et ses conséquences sur l’enfant

La garde partagée est maintenant un sujet de débats en France. Le principe d’une semaine chez le père et d’une semaine chez la mère ne fait pas l’unanimité, surtout lorsqu’il est question des conséquences sur la santé mentale et physique de l’enfant.

Selon la psychologue Caroline Merten, cette façon de vivre entre deux domiciles concerne aujourd’hui de 15 à 20 % des enfants de couples divorcés. Il y a 10 ans, on pouvait chiffrer ceux-ci à 5 %.

Personne-ressource à l’association Enfance et Partage, cette psychologue dit recevoir de nombreux appels de la part de parents divorcés. Ces derniers remarquent des changements de comportements importants chez leurs enfants. L’agressivité et les problèmes de sommeil sont les sujets les plus fréquents.

La psychanalyste Claude Boukobza insiste, quant à elle, sur l’importance de la maison : « Le jeune enfant a besoin de continuité et de stabilité, qui se construisent dans un espace ».

Si la garde partagée est la seule solution, il semblerait qu’elle soit mieux vécue lorsque l’enfant a environ 8 ans.

Rappelons qu’une centaine de députés français ont déposé, à la fin octobre, une proposition de loi visant à ce que la garde partagée soit désormais décidée à défaut d’un accord entre les parents.

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Un couple avec enfants sur quatre divorce

L’Institut de la statistique du Québec vient de faire paraître un rapport sur la situation familiale actuelle des jeunes familles, rapporte La Presse.

D’après l’échantillon de 1 500 enfants suivis jusqu’à l’âge de 6 ans par l’Institut, les jeunes couples se font et se défont rapidement.

Ainsi, il semble que plus du quart des enfants ont vu leurs parents se séparer ou reformer une union lorsqu’ils font leur entrée à la maternelle. Quinze pour cent ont connu cette situation deux fois et cinq pour cent, une troisième fois aussi.

Parmi ces derniers, 66 % vivent avec leur mère, alors que le tiers sont en garde partagée et que 3 % à peine vivent avec leur père.

Les couples se reforment par la suite, les femmes vivant l’expérience de la famille monoparentale pendant environ 16 mois et les hommes pendant 7 mois.

L’intérêt de cette étude réside finalement dans le fait qu’elle apporte certaines nuances quant à la famille d’aujourd’hui.