Le Devoir rapporte quelques statistiques et la publication d’une lettre ouverte concernant les antinauséeux, dont un en particulier, et les problèmes qui peuvent s’y rattacher.
On rapporte d’abord que 80 % des femmes enceintes québécoises se font prescrire des antinauséeux au cours de leur grossesse. De ce nombre, une grande majorité se verra offrir du Diclectin, l’antinauséeux justement visé par les avertissements rapportés.
Plusieurs médecins estiment que le Diclectin est à utiliser avec prudence, bien que l’on ne veuille pas créer un sentiment de panique chez les femmes québécoises et d’ailleurs.
La Société des obstétriciens gynécologues du Canada (SOGC) souhaite simplement sensibiliser les médecins et les femmes au phénomène, et estime que les médicaments ne devraient pas être la première solution désignée pour contrer des problèmes de nausée lors de la grossesse.
On estime à 33 millions le nombre d’utilisatrices du Diclectin.
La lettre de mise en garde en question a été publiée dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology of Canada (JOGC).