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Service de garde – facteur associé aux troubles du comportement chez l’enfant

La recherche a été menée notamment par Eric Dearing, professeur au Boston College. « En Norvège, nous n’avons trouvé aucune indication d’un lien quelconque entre les heures passées en garderie et l’augmentation des risques de troubles du comportement chez les enfants. »

De nombreuses études précédemment effectuées aux États-Unis, quant à elles, démontraient des résultats complètement opposés. Pourtant, la recherche a été menée à grande échelle, soit auprès de plus de 75 000 enfants dans différents services de garde.

Selon Medical News Today, Dearing suggère que la différence se situe probablement au niveau de la réglementation appliquée dans les garderies, qui diffère grandement des États-Unis.

À priori, le fait d’interdire les enfants de moins de 1 an, selon le professeur, constituerait l’un des facteurs de grand impact.

Ses collègues chercheurs de l’École de médecine de Harvard affirment que les services de garde en Norvège sont plus surveillés et doivent respecter des politiques plus sévères que chez les Américains. Ils croient donc fermement que ce sont ces différences qui causent la problématique comportementale chez les enfants américains.

Ainsi, Eric Dearing et son équipe, qui ont été méticuleux et ont effectué les recherches basées sur les mêmes facteurs étudiés, en sont venus à la conclusion que des études menées auprès d’autres pays que les États-Unis étaient nécessaires pour faire la lumière sur des résultats si différents.

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La « double vie » des enfants qui fréquentent les garderies

Selon les chercheurs, la plupart des parents ne se fient qu’à la proximité de leur garderie, plutôt qu’à la philosophie de celle-ci. Ceux-ci ne connaissent pas vraiment le niveau d’éducation, la formation et l’expérience de leur éducatrice, ni ce que font les enfants pendant la journée.

« Les parents ne comprennent souvent pas le rôle que joue la formation de leur éducatrice dans la qualité des soins et de l’attention que celle-ci donne aux enfants… Les parents tendent plutôt à croire qu’une garderie attirante ou encore une éducatrice aimante est suffisante. »

« Bien sûr, ces facteurs sont importants, mais les parents doivent connaître la philosophie de la garderie, quelles sont les activités offertes aux enfants, comment se déroule la journée, etc. Il s’agit de questions critiques, étant donné que la plupart des enfants passent de 45 à 50 heures par semaine à la garderie », a expliqué l’auteure de l’étude, Nina Howe, selon EurekAlert!.

Les résultats de l’étude seront bientôt publiés dans le Journal of Early Childhood Research.

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Plus de problèmes de poids chez les enfants en garderie

1649 enfants âgés de 18 mois à 4 ans, correspondant à un échantillon représentatif de la société québécoise, ont participé à l’étude. Ceux-ci étaient classés selon différentes catégories : 30 % étaient dans une garderie en installation, 35 % fréquentaient une garderie en milieu familial, 11 % étaient sous la supervision d’un membre de la famille élargie, 5 % avaient une nounou, et 19 % restaient avec leurs parents.

Les chercheurs ont ensuite effectué un suivi du poids et de la taille des enfants, jusqu’à ce que ceux-ci atteignent l’âge de 10 ans. Les enfants qui avaient fréquenté la garderie étaient ainsi environ deux fois plus à risque que les autres d’être en surpoids.

Les résultats ont été ajustés pour tenir compte de facteurs externes tels que le statut socio-économique des parents, la durée de l’allaitement, l’indice de masse corporelle de la mère et le statut d’emploi de celle-ci. Malgré tout, le risque a perduré, ce que les chercheurs ne pouvaient pas vraiment expliquer.

« Les parents ne doivent pas s’inquiéter, mais ils peuvent simplement s’assurer que leurs enfants mangent bien et sont actifs », a rassuré l’auteure, la Dre Sylvana Côté, citée par Science Daily.

Les chercheurs ont toutefois voulu préciser qu’ils croient fermement que la garderie a un potentiel important de réduire des problèmes de poids chez les enfants, en faisant la promotion d’un mode de vie sain.

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De bonnes raisons d’envoyer votre enfant à la garderie

D’abord, votre enfant mangera mieux assis auprès de ses amis à la garderie et découvrira de nouveaux aliments.

Puis, il développera son indépendance en n’étant pas à vos côtés toute la journée.

Aussi, avec ses camarades, il apprendra à lever la main pour parler et à attendre son tour.

Votre enfant pourra également découvrir ce qu’est une relation éducateur-enfant. Cela le préparera pour l’école.

Ensuite, vous pourrez devenir copains avec les parents des autres enfants du groupe que votre enfant fréquentera.

À la garderie, les enfants pourront créer avec beaucoup plus de matériel qu’à la maison, où les parents limitent souvent les bricolages à la pâte à modeler et aux crayons.

Ils auront plus de plaisir à expérimenter diverses activités sans avoir à regarder la télévision ou à suivre leurs parents dans leurs tâches quotidiennes ennuyantes.

De plus, la garderie leur fera développer leur imagination.

Votre enfant y rencontrera peut-être même celui qui deviendra son meilleur ami.

Finalement, vous serez heureux de le voir courir vers vous, tout sourire, à la fin de la journée.

Rappelons qu’il existe des façons de faciliter l’entrée à la garderie de votre enfant, notamment en visitant l’endroit quelques jours avant d’y entrer. Cela l’aidera à se familiariser avec ce nouveau milieu.

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Les enfants sont trop exposés à la télévision

La situation serait pire pour les plus jeunes, les bébés et les enfants de race noire, soutient une nouvelle étude qui a interrogé 1400 familles aux États-Unis sur leurs habitudes de vie. Ces dernières avaient des enfants âgés de 8 mois à 8 ans.

Après avoir examiné une panoplie de facteurs sociodémographiques, il est ressorti que les plus jeunes et les enfants de race noire étaient ceux qui étaient davantage exposés à la télévision quotidiennement.

« Considérant l’impact négatif que peut avoir l’exposition à la télévision chez les jeunes enfants, le nombre d’heures observées dans cette nouvelle étude est saisissant », indique l’un des chercheurs de l’Université d’Annenberg en Pennsylvanie, qui présentera son constat en mai à Phoenix, lors de la réunion annuelle de l’International Communication Association.

Rappelons que des recherches antérieures ont suggéré que trop de télévision peut avoir des conséquences négatives sur l’apprentissage et le développement des enfants, tel que leur capacité en lecture.

Les spécialistes croient que cette nouvelle donnée devrait être un avertissement aux parents et techniciens en garderie. Selon eux, la télévision ne devrait pas demeurer allumée si personne ne la regarde, et aucun téléviseur ne devrait se retrouver dans la chambre d’un jeune.

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La garderie peut nuire au développement

C’est ce que rapportent à la Royal Economic Society les économistes Michael Kottelenberg et Steven Lehrer de l’Université Queen en Ontario, qui ont examiné la mise en place de services de garde subventionnés au Québec. Un article à ce sujet est d’ailleurs paru dans le journal The Telegraph le 28 mars.

Les chercheurs se sont aperçus que les enfants envoyés à un jeune âge dans des milieux de garde subventionnés par l’État obtenaient des résultats plus faibles aux examens que ceux qui étaient demeurés à la maison en âge préscolaire.

Les résultats moindres touchaient davantage les garçons que les filles. Parmi tous les enfants envoyés en service de garde, les garçons faisaient beaucoup plus preuve de signes d’agressivité et d’hyperactivité également.

Pour les auteurs de l’étude, « les services de garde ont un effet important et négatif sur le développement social et moteur, sur le comportement et sur la santé des petits ».

Cependant, il a été noté par les chercheurs que les enfants issus de familles très défavorisées avaient connu des avantages à fréquenter les garderies, mais la plupart des Québécois obtenaient des résultats « vraiment pires », en comparaison avec leurs pairs des autres provinces du Canada.

La quantité réduite de temps que les enfants passent avec leur mère ou leur père à lire ou jouer serait le facteur principal en cause de ces moins bons résultats.

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Une éducation intensive et précoce donne des adultes mieux accomplis

Le projet Abecedarian a été une étude de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill qui a duré 30 ans.

De la naissance à l’âge adulte, un groupe de participants a été examiné par des scientifiques qui se sont penchés sur les avantages potentiels que pouvait avoir l’éducation pendant la petite enfance pour les enfants de familles à faible revenu qui étaient à risque de retards de développement ou d’échec scolaire. Ce processus a généré un ensemble complet et rare de données longitudinales.

De la naissance jusqu’à leur entrée à la maternelle, les participants ont fréquenté à temps plein une garderie éducative qui visait à soutenir le développement du langage et le développement cognitif, social et affectif.

Selon la dernière étude, les participants du projet Abecedarian avaient beaucoup plus d’années de scolarité que leurs pairs qui faisaient partie d’un groupe de contrôle. Ils étaient aussi quatre fois plus susceptibles d’obtenir des diplômes collégiaux ou universitaires que les autres.

Les participants étaient également plus nombreux à travailler à temps plein (75 % contre 53 %) avaient moins recours à l’assistance publique.

En plus d’avoir majoritairement un revenu plus élevé, ils ont également montré une tendance à retarder la parentalité par près de deux ans, comparativement au groupe témoin.

Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne dans la revue Psychology Developmental.

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Un guide d’alimentation pour les garderies

C’est dans le but de contrer l’obésité chez les enfants de moins de 5 ans et afin de s’assurer que les bambins reçoivent les nutriments essentiels et ne consomment pas trop de sel ou de sucre que ce guide a été conçu. Le personnel de service de garde est ainsi mieux outillé et guidé dans ses interventions.

Divisé en deux catégories, « printemps/été » et « automne/hiver », le guide propose une panoplie d’aliments sains et des idées pour le petit déjeuner, les collations, le dîner et le souper. Le document rappelle aussi les portions.

Le personnel de garde est également averti de ne pas punir ou de récompenser un enfant lorsqu’il termine ou non son assiette. Le dessert devrait toujours être offert, même si l’enfant ne mange pas tout.

Le jus de fruits et les boissons devraient être davantage remplacés par la consommation d’eau et de lait, même entre les repas.

Lors de fêtes, de petits cadeaux, tels que des autocollants, devraient être donnés au lieu de sucreries.

Les statistiques démontrent que plus d’un enfant sur cinq est en surpoids ou obèse lors de son entrée à l’école primaire. Celui-ci court un risque accru de développer un diabète de type 2 et d’avoir plus de caries dentaires.

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L’accès à la garderie pour les démunis

Selon un récent rapport de la Direction de la santé publique de Montréal, les enfants pauvres auraient plus difficilement accès à des places de garderie à 7 $ par jour. La raison n’est pas que d’accessibilité géographique, mais bien économique.

On recommande donc que des mesures soient prises afin que ces enfants puissent plus facilement profiter des services d’un centre de la petite enfance.

Parallèlement, plusieurs études soutiennent qu’une situation inverse comporte de nombreux avantages pour les enfants. Il semble que fréquenter un service de garde de qualité diminue les inégalités, une fois que les enfants vont à la maternelle.

Ces inégalités touchent principalement le développement. On a remarqué de plus faibles différences quant à la socialisation et au développement du langage des tout-petits.

En ce moment, selon le rapport ici présenté, près de la moitié (40 %) des enfants qui vivent au sein de quartiers pauvres de Montréal accusent un retard sur un point ou plus de leur développement, en comparaison aux autres.

Les services de garde de moindre qualité se trouvent aussi en plus grande partie dans les quartiers pauvres de la ville. On a plus difficilement accès à des places à 7 $ par jour dans les secteurs Centre-Sud, Lachine, LaSalle, Anjou et Verdun, notamment.

Finalement, on note que les parents prestataires d’aide sociale ne sont pas souvent accueillis par les centres de la petite enfance.

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La garderie avant 18 mois, qu’en est-il?

Bien des parents croient que leur enfant ne devrait pas aller en garderie avant ses 18 mois. Au cours des dernières années, bien des avis ont en effet été donnés sur ce sujet. Or, ils semblent être désormais mieux documentés.

Une récente étude du Norwegian Institute of Public Health a prouvé qu’aller en garderie avant 18 mois n’a aucune conséquence sur les aptitudes langagières ni la santé mentale de la grande majorité des enfants, une fois que ces derniers ont atteint l’âge de 5 ans.

Mentionnons qu’en Norvège, les services de garde sont offerts sous différentes ententes – à temps partiel et à temps plein –, et la plupart des enfants en profitent. De plus, contrairement à de nombreux pays, les enfants qui vivent avec une déficience intellectuelle ou un handicap physique font partie des classes régulières.

Aucune différence n’a été relevée, tant au niveau langagier que psychologique, qu’un enfant aille plusieurs heures ou non à la garderie. Les différences, quoique minces, qui auront été relevées toucheraient des enfants particulièrement vulnérables.

Le débat sur la garderie en bas âge devrait donc être nuancé, car il faudrait plutôt se concentrer sur ce qui s’y passe de l’intérieur.