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Constat surprenant sur les garderies multiculturelles

Publiée dans l’European Journal of Developmental Psychology, une recherche menée par les universités Concordia et de Montréal vient contredire certaines découvertes précédentes quant aux différences ethniques chez les jeunes enfants.

Après avoir observé sur le terrain 30 jeunes enfants – des Canadiens français et des Canadiens asiatiques – provenant de 6 garderies de la région de Montréal, les chercheurs ont pu constater que ceux-ci avaient plus tendance à interagir avec des compagnons de la même ethnie qu’eux.

Ce constat était valable tant chez les enfants d’origine asiatique que canadienne-française. De plus, lorsqu’on plaçait des enfants d’ethnies différentes ensemble, ils préféraient jouer seuls.

Des études précédentes avaient démontré que durant la petite enfance, on préférerait jouer avec un compagnon du même groupe ethnique que nous. Cette fois par contre, on contredit des conclusions précédentes en avançant que des conflits peuvent naître entre des enfants de même ethnie lorsqu’ils se retrouvent avec des compagnons multiculturels.

Certaines particularités comportementales ont par ailleurs été remarquées chez les petits Canadiens français et les Canadiens asiatiques. La raison en serait, comme il a déjà été relevé, que l’expression de soi et l’implication sociale sont très prisées dans la culture canadienne, alors que la retenue et la coopération le sont dans la culture asiatique.

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L’influence de la garderie sur le langage

Une récente étude de l’Institut de la santé publique de la Norvège a démontré que moins d’enfants parlent tardivement s’ils vont à la garderie.

On peut en lire les détails dans une récente parution d’Early Child Development and Care.

Ayant porté sur 19 919 enfants, cette étude corrélative visait directement le lien entre le développement du langage et la fréquentation d’une garderie.

Si l’on n’a remarqué aucune influence sur l’apparition du langage chez les bébés d’un an, le fait de fréquenter une garderie semble renforcer les six mois suivants pour l’enfant en milieu de garde.

Dans l’ensemble, chez les enfants âgés d’un à trois ans, les compétences langagières seraient mieux développées pour ceux allant dans une garderie avec installations que ceux qui sont en milieu familial ou qui restent à la maison.

Finalement, les enfants de trois ans qui vont à la garderie à temps plein auraient un langage plus développé que ceux s’y rendant à temps partiel.

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Les bienfaits de la garderie sur les enfants

Selon une étude de l’Université de Montréal, il serait préférable de fréquenter une garderie en installation qu’en milieu familial.

Publiée dans Journal of Child Psychology and Psychiatry, elle nous apprend que les enfants ayant des difficultés scolaires s’en sortent mieux s’ils ont auparavant fréquenté un service de garde.

Ce type de service offrirait une meilleure préparation que celle donnée par une éducatrice peu éduquée en milieu familial.

Cette vaste recherche s’est étalée sur 7 ans et a porté sur 2 000 jeunes Québécois nés entre 1997 et 1998.

Des capacités cognitives comme le vocabulaire réceptif ainsi que des compétences en lecture et en mathématiques sont plus associées à la garde effectuée par des éducatrices en installation.

Le projet des garderies à sept dollars par jour est donc une excellente et prometteuse initiative.

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Les bénéfices à long terme de la garderie sur la santé de l’enfant

Une récente étude de l’Université de Montréal a démontré que la vie en groupe à l’âge préscolaire est bénéfique pour le système immunitaire des enfants.

Parue dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, elle a été réalisée auprès de 1 238 enfants.

On y apprend donc que si un enfant a deux fois plus de risques de contracter une infection s’il entre en garderie vers l’âge de deux ans et demi, il en est autrement à l’école primaire.

Vers l’âge de huit ans, ces enfants ont un taux moindre d’infections et de maladies que ceux qui ont passé les mêmes années à la maison.

On a par ailleurs remarqué que la différence entre les deux groupes s’amenuise vers l’âge de trois ans et demi : les enfants en garderie sont dès lors malades à la même fréquence que ceux à la maison.

Il semble donc que la vie en groupe dès un jeune peut avoir des répercussions positives sur le système immunitaire de l’enfant.

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Les stéréotypes sont appris en garderie

Une étude parue dans Child Development nous apprend que de simples consignes données par l’éducatrice pousseraient les enfants à respecter les stéréotypes établis.

En effet, une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie a démontré que certains gestes communs en garderie encourageraient les enfants à choisir des jeux et des jouets attribués socialement à leur sexe. Les enfants seraient même moins portés à jouer avec ceux de l’autre sexe.

Il s’agit là de consignes qui semblent sans intention, telles « Bonjour, les garçons et les filles! » ou « Les filles, placez-vous ici en rang, les garçons, assoyez-vous. »

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont suivi, pendant 2 semaines, 57 enfants âgés de 3 à 5 ans dans deux milieux préscolaires semblables.

Dans l’une des classes, l’éducatrice parlait en incluant les garçons et les filles. Dans la deuxième classe, l’éducatrice devait dire ses consignes en posant des différences de genre, mais sans faire de comparaison entre les deux groupes.

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Des points très positifs quant à la scolarité des éducatrices

Les résultats provenant de la thèse de doctorat de Suzanne Manningham, parus récemment dans Forum, favorisent la formation des éducatrices.

Trois études ont été réalisées lors de cette thèse qui portait sur la qualité de l’environnement éducatif dans les services de garde à la petite enfance au Québec.

Ainsi, il y a un lien direct entre la qualité d’un milieu de garde et la formation collégiale ou universitaire.

Les éducatrices ayant acquis plus de connaissances ont tendance à offrir des activités éducatives dont le contenu est mieux adapté aux jeunes enfants.

C’est la première fois qu’une distinction est ainsi faite entre les services de garde en milieu familial et les centres de la petite enfance (CPE).

Pour arriver à ces résultats, madame Manningham a évalué les compétences de 1 211 éducatrices, pour ensuite les comparer et vérifier les associations entre ces variables.

Cette thèse a été dirigée par deux professeures, soit Sylvana Côté (Université de Montréal) et Christa Japel (UQÀM).

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Une bonne garderie est bénéfique pour les enfants

Bonne nouvelle pour les parents qui se sentent coupables ou inquiets de laisser leurs jeunes enfants à la garderie. Une étude effectuée avec 1 364 enfants montre que ceux ayant fréquenté un bon service de garde ont légèrement de meilleurs résultats scolaires au secondaire et de meilleures capacités cognitives.
 
Les National Institutes of Health publient les résultats de la recherche dans la revue Child Development. Selon eux, un bon service de garde fait la différence par le temps que les éducateurs passent avec les enfants, les stimulations cognitives qu’ils leur donnent et le soutien également.
 
De plus, on remarque que les enfants ayant passé plus de temps dans une bonne garderie ont moins tendance à céder à l’impulsivité lorsqu’ils sont à l’adolescence.
 
On souhaite donc démontrer que si les parents doivent laisser leurs enfants à la garderie, ils ont tout intérêt à choisir un service de qualité, ce qui leur donnera un léger coup de pouce plus tard.
On rappelle également qu’il est important d’interagir avec les enfants, mais pas trop, car cela augmente l’hormone de stress chez les petits. Les enfants ont également besoin de savoir s’amuser seuls et rêvasser pour développer leur imagination.
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La garderie prévient l’asthme?

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, prétend que les poupons qui commencent à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois sont moins à risque de devenir asthmatiques que les poupons qui ne sont pas en contact avec d’autres pairs.

Ces résultats vont donc dans le même sens que la croyance qui veut qu’un environnement sans germe ne favorise pas le développement du système immunitaire et contribue à développer l’asthme et les allergies. Mieux vaut plutôt exposer les enfants aux nombreux virus et infections dès leur jeune âge.

1 085 sujets de moins de 5 ans ont été observés par les chercheurs, qui ont constaté que les bébés qui commençaient à fréquenter un service de garde entre 6 et 12 mois avaient 75 % moins de chances d’avoir une respiration sifflante que les bébés à la maison avec leur mère.

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Fréquenter une garderie protège de la leucémie

Une recherche menée par la Dre Patricia Buffler, de l’Université Berkeley en Californie, démontre que les bambins qui ont fréquenté un service de garde pendant la petite enfance ont 30 % moins de chances de souffrir de leucémie infantile.

14 études sur le sujet ont été analysées par la Dre Buffler pour en arriver à de telles conclusions.

Il semble que les contacts entre les enfants les exposent à différentes maladies et infections, ce qui a pour effet de renforcer leur système immunitaire. Les parents qui refusent d’envoyer leur progéniture dans une garderie afin de préserver leur santé feraient donc fausse route.

Deux raisons peuvent expliquer la leucémie infantile. La première serait due à une mutation génétique dans l’utérus et l’autre est liée à une infection contractée après la naissance. La communauté scientifique croit donc que l’exposition aux infections renforce le système immunitaire et protège ainsi les bambins de la maladie.