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Ces 2 nouvelles apps contre le gaspillage alimentaire sont extraordinaires pour réduire notre empreinte écologique!

Saviez-vous qu’au Canada, 58% des aliments produits sur le territoire sont gaspillés?* Malheureusement, le pays se classe au troisième rang pour le gaspillage alimentaire, et c’est une donnée assez aberrante dont on ne peut être fiers.

À Montréal seulement, 21% du gaspillage est causé par les ménages tandis que 25% du gaspillage est occasionné par les épiceries, les commerces et nombreux restaurants de la ville. Selon Recyc-Québec, c’est plus de 11.2 millions de tonnes d’aliments qui auraient pu être mangés qui sont jetées; des pertes qui auraient donc pu être évitées.*

Cependant, le problème du gaspillage alimentaire en inquiète plus d’un, et c’est pourquoi ces deux applications danoise et québécoise ont été créées!

Lancée au Danemark en 2015, l’application mobile Too Good To Go a pour but de réduire le gaspillage alimentaire partout dans le monde! Cette app vous permet en effet de forger un esprit de solidarité au sein des communautés en mettant en lien les consommateurs avec les restaurateurs et épiceries d’une même région. Grâce à Too Good To Go, vous achetez des paniers surprises de nourriture à une fraction du prix initial. De cette façon, vous serez connectés à tous les cafés,  boulangeries, charcuteries, et autres commerces de votre quartier. C’est donc une manière incroyable de réduire le gaspillage alimentaire, de favoriser l’économie circulaire et de bénéficier de produits délicieux à prix compétitifs. Too Good To Go est disponible à télécharger sur Google Play et Apple Store.

De plus, l’application québécoise Foody Savior a vu le jour tout récemment et on ne pourrait pas être plus heureux de cette nouvelle! Leur mission est bien simple: donner l’opportunité aux marchands de restreindre leurs pertes en proposant aux utilisateurs de l’app des produits sous forme de panier au tiers du prix de vente.

En tant qu’utilisateur/trice de l’application, vous pourrez donc faire vos épiceries pour vraiment pas chères en même temps d’encourager non seulement les commerces locaux, mais également les créateurs québécois de l’app révolutionnaire. Un projet pilote de l’application avait été lancé avant ses débuts officiels et les utilisateurs n’avaient que du bon à dire. Comme le mentionne Lucie Castaing, une des premières utilisatrices de Foody Savior: « L’application est facile d’utilisation et très intuitive. Elle regroupe nos commerçants préférés et nous permet d’essayer de nouvelles adresses. En plus de pouvoir choisir nos préférences alimentaires, le processus de commande et de récupération de panier est ultra simplifié et se veut accessible à tous. » Foody Savior est disponible sur Google Play et le sera dans quelques jours sur Apple Store.

Avec ces deux applications déjà fortes de leur succès, vous pourrez donc réduire votre empreinte écologique en plus de savourer de délicieux produits locaux!

* Source 1: Tel que vu dans le communiqué de presse de Too Good To Go

* Source 2: Selon Recyc-Québec, tel que vu dans le communiqué de presse de Foody Savior

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Art de vivre

Parentalité et environnement, pas toujours compatibles!

Quand je suis devenue maman, j’ai poursuivi sur ma lancée : couches lavables, lingettes lavables, achat d’articles usagés, etc. C’était facile. Facile parce qu’il s’agissait d’éléments sur lesquels j’avais le contrôle. Mais dans la vie, on ne contrôle que très peu de choses. Surtout quand il y a des enfants dans le portrait. Je continue à faire de mon mieux, bien sûr, mais j’ai dû lâcher prise et accepter que sur certains trucs je n’aie pas le contrôle. Parce qu’à certains égards, parentalité rime avec gaspillage.

Alors je serre les dents, et je gaspille. Surtout en ce qui concerne…

Les bricolages et les dessins

La quantité de bricolages et de dessins qui se retrouvent au recyclage depuis que j’ai des enfants est effarante. J’ai beau réutiliser tant que possible (papier brouillon, boîtes de carton, rouleaux de papier de toilette, cartons d’œufs) et conserver les retailles, je ne fournis pas, et c’est du papier neuf qu’on utilise le plus souvent. Les dessins — souvent diverses réinterprétations du même concept — s’empilent sur la table de la cuisine à une vitesse folle, me forçant à faire le tri au moins une fois par semaine. J’en affiche certains, j’en conserve d’autres, mais il est tout simplement impossible de tout garder. Et je ne vous parle même pas de ce que les garçons ramènent de l’école et du service de garde! Mais faudrait-il vraiment les empêcher de développer leur créativité? Bien sûr que non. Alors je recycle…

Les pansements

Je me souviens que, petite, je croyais que se cachaient dans les pansements des petits travailleurs qui venaient réparer mon bobo. Par conséquent, dès que je me faisais une petite égratignure, je me mettais un pansement pour qu’elle puisse guérir! Quel gaspillage! J’ai donc expliqué à Coco et à Bout d’Chou que les pansements sont généralement inutiles pour les blessures qui ne saignent pas. Et je dois dire que bien souvent ils se montrent raisonnables. Souvent, je donne des bisous magiques ou j’applique de la glace pour faire passer la grosse peine causée par le petit bobo. Mais il y a des fois où rien, absolument rien d’autre qu’un pansement ne saurait faire l’affaire. Ces fois-là, je me rends à l’évidence. Il faut savoir respecter la magie des pansements…

La nourriture

Je suis une adepte de la théorie qui veut qu’aux repas, les parents décident de la qualité, les enfants décident de la quantité. Autrement dit, je décide ce qui va dans l’assiette, et Coco et Bout d’Chou décident ce qu’ils en mangent. Ça permet d’exposer régulièrement les enfants à une variété d’aliments (et parfois après quelques mois, ils finissent par accepter certains légumes), mais ça fait aussi que les assiettes ne sont jamais vides à la fin du repas. Il reste systématiquement une pile de poivrons, d’épinards ou d’autres mal-aimés qui vont finir leur vie au compost. Et gaspiller de la nourriture, je déteste vraiment, mais vraiment ça. Mais je ne peux pas non plus cesser de proposer des oignons aux enfants…

Alors voilà. Je n’aime pas ça, mais je gaspille. Je me console en me disant que c’est temporaire. À 18 ans, les enfants ne devraient plus passer au travers d’autant de pansements, non?

Et vous, sur quelles batailles environnementales avez-vous lâché prise?