La lutte à l’obésité bat son plein, alors que le phénomène du surpoids en Amérique du Nord est désormais qualifié de « pandémie ». Les spécialistes et diverses autorités en matière de santé cherchent par tous les moyens possibles à contrer le fléau, et l’une de ces mesures semblent gagner en popularité.
Il s’agit de la taxe supplémentaire sur certains produits attribués à la malbouffe, à commencer par les boissons gazeuses et sucrées. New York, par exemple, a carrément essayé d’interdire la vente des gros formats, alors que d’autres villes et États cherchent à surtaxer le produit afin d’en décourager l’achat.
Or, même si cet énoncé s’avère véridique en termes d’habitudes de consommation, Medical News Today rapporte les conclusions des chercheurs de l’Université Duke qui croient fermement que la mesure ne règle pas le problème.
En fait, selon eux, les consommateurs se tourneront tout simplement vers d’autres produits, moins chers ou moins taxés, afin d’aller chercher leur « apport calorique désiré ».
On note également que ces produits sont plus populaires, en moyenne, chez la classe qui gravite autour du seuil de la pauvreté, ce qui fait d’une nouvelle taxe une mesure régressive.
Les mauvaises habitudes sont manifestement dures à perdre.